Le secteur des transports au Sénégal navigue dans une zone de turbulences. En effet, pendant que Christian Salvy le « sorcier blanc » de Me Wade en matière de gestion du transport public urbain est attrait devant la justice par les travailleurs de Dakar Dem Dikk, pour non-reversement des cotisations de logement, les agents de la Compagnie Air Sénégal international eux réclament à leur direction le relèvement de leurs salaires. Histoire de partager les retombées de la santé financière de cette compagnie qui fait la fierté du régime de l’alternance.
A Air Sénégal International, le personnel qui, sous la houlette du syndicat unique des travailleurs aériens du Sénégal (Sutaas), est sur le pied de guerre depuis quelques jours, a posé sur la table de la direction générale une plate-forme revendicative qui comporte entre autres points, la revalorisation de leur traitement salarial, le recrutement des intérimaires et les prestataires ainsi que la restructuration en prenant en compte l’impératif de performance de la compagnie. Autant de points dont les travailleurs réclament la satisfaction immédiate, faute de quoi, ils vont mettre a exécution leur menace de grève les 26 et 28 mars, qui risque de paralyser le fonctionnement de la compagnie qui dessert l’essentiel des pays de la sous-région et outre-atlantique.
Les travailleurs qui sont très critiques par rapport à la gestion de la compagnie dont Royal Air Maroc (RAM) est détentrice des 51% des actions, demandent eux aussi à y participer ne serait- ce qu’à hauteur de 5%. Mieux, ils exigent le changement de la situation actuelle pour que l’Etat du Sénégal redevienne l’actionnaire majoritaire de la compagnie pour mieux avoir l’œil sur la gestion. Une exigence qui risque fort de faire grincer des dents dans certains mieux qui ont en charge de la gestion des relations de coopération entre le royaume chérifien et le Sénégal, un des meilleurs amis de l’heure du pays.
Ailleurs et au même moment, Monsieur Christian Salvy, le directeur général de Dakar Dem Dikk, un label du régime de l’alternance, accusé de non-reversement des cotisations de logements, devait répondre hier, devant la justice à une citation directe du personnel de la société. Et en plus de cette accusation, nombreux sont les agents de la société qui continuent à décrier sa gestion de cette société qui semble-t-il, est pourtant en train de reprendre du poil de la bête avec l’étoffement progressif de son parc. Et d’aucuns laissent entendre au sein de cette société que cette question soulevée par les déléguées syndicaux en cache bien d’autres
0 Commentaires
Participer à la Discussion