Le secrétaire général adjoint chargé des finances, de l’administration et des ressources humaines du Parlement panafricain (Pap), Youssoupha Moustapha Diop, a effectué une visite de quelques jours à Dakar, au Sénégal. Ce, pour s’enquérir de l’état de santé de Mme le député Aïda Sow Diawara, suite à son agression à Johannesburg, (Afrique du Sud), au mois de juillet dernier, lors d’une réunion du Parlement. Mais aussi pour discuter avec les autorités sénégalaises sur la ratification du protocole révisé de Malabo, qui souhaite la mutation du parlement en organe législatif.
Et pour que ledit protocole soit désormais applicable et le pouvoir de légiférer du parlement panafricain effectif, le député panafricain a soutenu qu’il faut que les 28 pays qui composent le parlement, le ratifie obligatoirement. Ce qui n’est pas le cas. Selon lui, seuls 5 pays l’ont déjà fait pour le moment. Il s’agit de la Sierra Léone, du Mali, du Togo, de la Gambie et du Malawi. Youssoupha Moustapha Diop veut que le Sénégal, un pays « exemplaire en Afrique », s’ajoute à la liste. Parce que, soutient-t-il, « tant que le Sénégal ne le ratifie pas, beaucoup de pays ne le feront pas ».
Durant son séjour, le député panafricain a rencontré le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, et le ministre Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du gouvernement, pour leur détailler les différents points du document.
« Je leur aie bien expliqué le contenu du protocole afin qu’ils puissent comprendre et faciliter le processus de ratification, indique-t-il. Parce qu’avec ce nouvel protocole révisé, la question de la parité et de l’égalité des sexes au niveau des instances de décisions est bien prise en compte. Il propose à ce que l’administration soit séparée de la politique. »
Youssoupha Moustapha Diop se dit optimiste, après avoir rencontré ces autorités étatiques. Parce que l’ensemble des points du document ont été bien cernés.
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