Des acteurs de la société civile ouest africaine affiliés à la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen), ont présenté, jeudi à Dakar, le Sénégal comme une réussite de la résistance populaire contre l'accaparement des terres.
"Le Sénégal est un exemple de réussite de la résistance populaire contre l'accaparement des terres. Nous allons poursuivre cette résistance et verrons comment collaborer avec les autorités étatiques pour la mise en place d'un cadre réglementaire et législatif contre ce phénomène", a dit Francis Ngang, point focal régional de la Copagen en Afrique occidentale.
Il s'exprimait au cours d'un point de presse marquant la clôture du 8eme forum régional de la Copagen. Selon M. Ngang, en collaborant avec les gouvernants, "il ne s'agit pas de contrôler l'accaparement des terres, mais de l'arrêter".
"Au Sénégal, la résistance populaire a permis d'avoir des avancées démocratiques en matière de lutte contre l'accaparement des terres, en parlant notamment aux populations à la base de ce qui va et de ce qui ne va pas. Ceci a permis à la population de la communauté rurale de Fanaye de renvoyer un projet de culture de biocarburants (Senhuile-Senéthanol). Celle de Nguith où ce projet a été transféré n'est pas non plus restée les bras croisés", a dit Marieme Sow, point focal de la Copagen Sénégal.
Poursuivant son propos, elle a ajouté que le Cadre national de concertation des ruraux (Cncr) et le Collectif des Ong pour le développement (Congad) se battent pour la transparence dans l'affectation des terres.
Le thème de l'édition 2013 de la Copagen est :"Les impacts des acquisitions massives des terres agricoles sur la sécurité alimentaire et les moyens d'existence des communautés en Afrique de l'ouest: constats et perspectives".
Les participants viennent des 9 pays membres de la Copagen, plus le Canada, la Suisse et l'Inde.
2 Commentaires
Bill
En Novembre, 2013 (01:13 AM)Constat
En Novembre, 2013 (08:47 AM)Participer à la Discussion