Dans le cadre de ses 40 ans d’existence, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes) a tenu une conférence de presse. Occasion saisie pour interpeler le gouvernement.
«Tout d’abord, nous réclamons la satisfaction totale des accords de février 2014. La non-application intégrale des accords de 2014 met en otage l’école Sénégalaise. Le plus essentiel, c’est la validation des 2/3 des enseignants fonctionnaires, l’effectivité des rappels de paiement qui se chiffrent à 24 milliards, la mise en solde des 48.000 enseignants des corps émergents, la réalisation des accords signés et le dernier point nous demandons au gouvernement d’investir davantage dans l’éducation pour avoir une école de qualité. Investir sur les infrastructures, investir sur les enseignants, investir sur les moyens pédagogique», a laissé entendre Amadou Diaouné, secrétaire général du Sudes.
«Nous avons écouté religieusement le chef de l’Etat, Macky Sall, lors de son adresse à la nation le 03 Avril dernier. Il est conscient de la détermination des centrales sur les accords signés en février 2014. C’est la raison pour laquelle il a fait des propositions que nous saluons. Les propositions du chef de l’Etat ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, car le Sudes juge ces propositions prometteuses pour la résolution des maux de l’éducation. Ce sont des propositions intéressantes et il faut reconnaître qu’il y a des avancées significatives», dit Amadou Diaouné avant d’ajouter qu’«au départ, il avait dit que 5 milles enseignants recevront cette année leur mise en solde. Le 03 Avril dernier, il double la mise, allant de 5.000 à 10.000. Donc en 2 ans, s’il y a toujours ces efforts, tout sera finalisé et ce point sera derrière nous», a conclut Amadou Diaouné secrétaire général du Sudes.
2 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (18:28 PM)Attika
En Avril, 2016 (23:12 PM)Participer à la Discussion