Les cadres libéraux de Dagana tirent sur Diombass Diaw et Khady Mbaye : ‘Il s’agit d’une affaire de mœurs légères opposant une prostituée à son client’

La coordination des cadres libéraux de Dagana veut rétablir, à travers une déclaration, la vérité des faits dans l’affaire qualifiée de ‘scandale politico-sexuel’ opposant une dame du nom de Khady Mbaye à Diombass Diaw. Pour les cadres libéraux, il ne s’agit pas d’un scandale politico-sexuel, mais d’une affaire de mœurs légères opposant une prostituée à son client.

‘La vérité sur le scandale sexuel de Diombass Diaw’. C’est par ce bout de phrase que la coordination des cadres libéraux de Dagana entend livrer sa version des faits opposant l’homme politique Diombass Diaw à la dame Khady Mbaye. En effet, écrivent ces cadres dans une déclaration qui nous est parvenue, ‘pour ramener les choses à leurs justes proportions, il convient désormais, ne serait-ce que pour informer juste et vrai, de requalifier l’affaire Diombass’. Il s’agit, selon ces cadres proches du ministre d’Etat Oumar Sarr accusé ‘d’un film pornographique dont l’acteur a montré à l’opinion sa véritable personnalité d’aliéné sexuel, victime de son obsession refoulée depuis fort longtemps pour la dame Khady Mbaye’. Les cadres libéraux de Dagana de citer les propos de la dame livrés dans la presse : ‘La première fois que j’ai rencontré Diombass, c’est mon petit ami avec qui je sortais, qui me l’avait présenté. Il m’a dit qu’il était son ami d’enfance (…). Je suis allé dans les toilettes pour femme, Diombass m’y a trouvé et a ouvert sa braguette et a sorti de sa poche beaucoup d’argent en me le proposant contre une pipe. Je l’ai insulté.’

En un mot comme en mille, affirment les proches du ministre d’Etat Oumar Sarr et de son directeur de cabinet Abdoul Aziz Diop, ‘Diombass s’est tiré une balle dans les pieds. Alea jacta est.’ C’est pourquoi les cadres libéraux de Dagana estiment que ‘si on examine objectivement les faits, on se rend compte qu’en réalité, il s’agit purement et simplement d’une affaire de mœurs légères opposant une prostituée à son client Diombass Diaw qui se présente comme un épicurien. Voilà un marié, la cinquantaine, père de trois enfants, pris en flagrant délit d’adultère, qui, au lieu de s’amender et de raser les murs, s’affiche quotidiennement, à longueur de colonnes, dans les potins de la presse, et tente de montrer une image de sainteté.’ Ainsi, soulignent toujours les défenseurs du ministre Oumar Sarr, ‘sachant que sa forfaiture est étalée sur la place publique, avec ses conséquences politiques et sociales dont la destruction totale de l’image qu’il a voulu se construire, cherche à emporter dans sa descente aux enfers l’honorable citoyen et ministre d’Etat, Oumar Sarr et une partie de son état-major politique. Cette attitude illustre toute la haine et la jalousie qu’il a toujours manifestées à l’endroit des identités remarquables de Dagana’. En réalité, ajoutent-ils, le fondement d’une telle attitude trouve son explication dans ‘l’égoïsme exacerbé’ de Diombass Diaw.

Les cadres libéraux de Dagana présentent M. Diaw comme un homme qui, ‘aveuglé par ses prétentions politiques, déroule, pour tromper l’opinion publique nationale, une stratégie communicationnelle consistant à faire croire que le département de Dagana, cité comme exemple du point de vue de ses performances électorales, est un espace politique que se disputent deux acteurs majeurs Oumar Sarr et Diombass Diaw’. En réalité, ‘Diombass Diaw, qui partage le même quartier que Oumar Sarr, n’a aucune représentativité ni dans son quartier ni dans la commune encore moins dans le département.’

Pour l’Histoire, les proches du ministre d’Etat Oumar Sarr rappellent que la ville de Dagana, conduite par l’actuel ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique, Oumar Sarr, est l’une des premières et rares mairies bleues du Sénégal depuis 1996. ‘Si le département de Dagana a été aussi électoralement performant, c’est parce que Oumar Sarr a su rallier autour du Pds tous les acteurs politiques majeurs de toutes les collectivités locales’, clament les libéraux de Dagana.