Violences politiques 2021-2024 : un député Pastef met encore la pression sur la Justice
Dans un entretien accordé au journal Le Soleil, Samba Dang, 7e vice-président de l'Assemblée nationale, s’est confessé. « J’aimerais apporter ma compassion à toutes les familles de victimes des violences politiques [de 2021 à 2024]. Dans mon département de Mbirkilane, la famille d’une des victimes me demande toujours qui a été l’auteur de l’assassinat de leur papa et de leur fils, Tamsir Cissé », a-t-il déclaré.
Selon l'interlocuteur du quotidien national, il est impératif que la justice agisse avec célérité afin de répondre aux attentes légitimes des familles. « Si les procédures judiciaires tardent à se mettre en œuvre, nous devons veiller à ce que la justice se mette en branle pour leur rendre justice », a-t-il insisté.
Le parlementaire de souligner : « Malgré l’abrogation de la loi interprétative, ils ont toujours la possibilité de porter plainte auprès de différentes juridictions pour obtenir gain de cause. » De plus, le procureur de la République peut, de sa propre initiative, se saisir des dossiers, a-t-il ajouté.
Enfin, le Pastefien assure que le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, en tant qu'anciens détenus politiques, sont conscients des enjeux et que les victimes peuvent avoir confiance en une issue favorable.
Commentaires (7)
1 : juger toutes ces personnes qui cassaient, volaient, saccageaient les édifices publics et privés. Ces personnes risquent 5 à 10 ans de prison. S’il y’a eu des manifestants qui avaient tué d’autres manifestants, ceux là risquent la perpet.
2 : Annuler les non lieu de Diomaye et de Sonko.
3: juger les commanditaires qui ont appelé au gatsa gatsa, à l’insurrection, au coup d’état, à armer les jeunes et de déloger un président élu. Ces personnes, de connivence avec des forces occultes risquent entre 20 ans et prison à vie.
4 : enquêter sur les balistiques pour voir quelles balles appartiennent à la police ou à la gendarmerie. S’il y’a en, les tireurs seront jugés au tribunal militaire, ils expliqueront les circonstances et y’a de fortes chances qu’ils ne soient pas sanctionnés puisqu’ils étaient dans une situation de defendre l’Etat. Si les balles ne proviennent ni de la gendarmerie, ni de la police, alors ceux qui ont tirés sur les manifestants et leurs commanditaires vont mourrir en prison.
5: Entendre le ministre de l’intérieur de l’époque, Antoine Diome, lui aussi dira tout simplement en tant que ministre de l’intérieur, il doit préserver la sécurité des biens et des personnes et les ordres qu’il avait donné, allaient dans ce sens donc il ne sera poursuivi de rien du tout.
6: Définir la haute trahison
7: Collectés tous les dossiers après toutes ces enquêtes.
8: Collectés toutes les preuves, s’il y’a en que macky a demandé de tuer les manifestants.
9: lancer un mandat d’arrêt international
10: ramener Macky Sall
11: Enfin le juger pour avoir protégé son pays d’une insurrection et d’une tentative de déstabilisation.
Tout ça ne peut avoir tant qu’il y’a cette loi d’amnistie qui pardonne les pastefiens. Donc pour que justice soit faite, et franchir toutes ces étapes, il faut impérativement abroger cette loi. J’espère qu’au vue de ces différentes étapes vous comprendrez pourquoi vos leaders n’aiment pas parler de la loi d’amnistie et qu’ils font semblant en accusant Diomaye, la justice pour des supposés lenteurs qui en réalité n’existent pas. Ils vous prennent véritablement pour des moutons.
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