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LES « HUMAN HAIR» OU CHEVEUX NATURELS : Quand une tête bien faite coûte plus cher que tout l’habillement

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LES « HUMAN HAIR» OU CHEVEUX NATURELS : Quand une tête bien faite coûte plus cher que tout l’habillement

Un greffage ou des mèches qui coûtent souvent plus cher qu’un boubou avec les chaussures et le sac assortis. Les élégantes du Sénégal ne se privent pas quand il s’agit d’arborer fièrement des crinières faites de cheveux naturels. Les «Human hair» coûtent au bas mot 50 000 F Ca, pour les qualités douteuses, et peuvent flirter avec les 250 000 F Cfa pour des qualités très rares. Elles veulent toutes avoir cette chevelure soyeuse et volumineuse au mépris des interdits religieux. 
 
La fête de Tabaski approche. Alors que les hommes stressent pour le bélier afin de perpétuer le sacrifice d’Abraham, les femmes, elles, veulent toutes devenir des Néfertiti d’un jour. Belles à tout prix. De la tête aux pieds. Une tête valant d’ailleurs tous les sacrifices pour les femmes qui, toutes quasiment, fantasment sur les «Human hair» ou «cheveux naturels».

De 50 à 200 000 F Cfa, les femmes attrapent la grosse tête


Entre cheveux brésiliens, italiens ou indiens, c’est toute une gamme de greffages et perruques que recherchent de façon effrénée les Sénégalaises, malgré des prix excessifs. Selon la qualité, les prix varient entre 50 000 F Cfa pour les plus médiocres à 250 000 F Cfa pour les plus soft, en passant par des qualités à 100 000 F Cfa et 150 000 F Cfa. Des cheveux qui coûtent cher, mais que beaucoup se paient sans compter le prix.
La trentaine, le teint clair et la taille moyenne, Mme Dembélé Mariétou, croisée dans une boutique - prise d’assaut par les femmes à la recherche d'astuces de beauté comme tous les autres magasins de Sandaga -, explique son penchant pour les cheveux naturels : «J'utilise les Human hair parce que tout simplement quand je mets les greffages synthétiques ça me pique le corps», renseigne la dame. Elle n’est pas regardante sur le prix quant à ce luxe. «Les prix ne posent pas de problème», dit-elle en révélant sa petite astuce : «je voyage et je les achète moins cher à l'étranger. Ceux que j'ai mis comme ça je les ai depuis cinq ans».

La tontine des copains pour être belle


Ces «Human hair» coûtent cher mais semblent valoir leur prix. Dalila Lopez corrobore les propos de Mme Dembélé Mariétou, en soutenant que la qualité des cheveux naturels «est indiscutable». Raison pour laquelle, ajoute-t-elle, «le prix ne me pose pas de problème. Je dépense autant pour acheter des habits aussi, j'ai les moyens».
Seulement, si pour ces deux femmes les moyens ne se posent pas, d’autres, moins nanties, s’obligent à tout pour se payer la dernière lubie à la mode chez les dames. C’est là que le «mbaraan» (libertinage) retrouve tout son sens. Les filles donnent de tout et souvent de leur corps afin de trouver assez d’argent pour se payer le luxe de ces cheveux naturels. Et quand celles qui n’ont pas les moyens de se payer ces cheveux expliquent comment elles arrivent à leurs fins, les faits sont édulcorés. Sourire malicieux aux lèvres, Adja, une femme de grande taille, le teint éclairci, explique : «Je tire les oreilles de mon petit-ami pour qu'il me l'achète. Si je me fais belle, c'est pour lui quand même. En plus les Human hair sont plus avantageux, une fois que tu l'achètes, ça peut durer des années. On peut les confectionner en perruque comme j'ai fait pour pouvoir l'enlever, faire ses ablutions et prier».

Tellement chers qu’on les donne à crédit, comme les tissus

 
C. Mendy, jeune fille de teint noir et pas très grande fait contribuer ses parents en plus de son petit-ami. Et si elle sue pour l’avoir, «c'est surtout pour la qualité, en plus, c'est à la mode. Et puis ça dure plus que les cheveux synthétiques».
Il y a d’autres femmes qui ne s’encombrent pas du souci d’avoir ces cheveux naturels, ou qui assimilent tout cela à du gâchis. Croisée au rond-point Sandaga, Aïcha Ndao est de celles-là. Elle n'est pas prête à débourser autant pour sa tête. «Comme je n'ai pas les moyens de l'acheter, je me tresse. Mais je trouve que celles qui le font gaspillent de l'argent. C'est joli, mais c'est cher», argumente-t-elle. Un discours que partage Ndèye Mama Diouf, selon qui «dépenser 100 000 F ou 200 00 pour des greffages, c’est excessif. En ce contexte de crise, il y a d'autres préoccupations beaucoup plus urgentes. Surtout quand on a une famille. Moi je ne mets que des perruques, c'est plus commode pour faire les prières parce qu'on pourra les enlever», dit-elle.

Les «Human hair», nouvelle cible des agresseurs

 
Il y a un fait nouveau dans cette mode des «Human hair», leur cherté a poussé certaines commerçantes à appliquer la politique du crédit pour pouvoir en écouler de grandes quantités. Comme cela se fait avec les tissus «gani lah». On vend les «Human hair» plus cher selon un moratoire de deux ou trois mois.
Des cheveux aussi chers, posés en greffage, sont une nouvelle cible pour les agresseurs. En effet, souvent en scooter, ces derniers arrachent les perruques des femmes. Mary Siby, petite taille, teint fortement dépigmenté, en a été victime. «Je me promenais avec ma soeur quand un gars en scooter m'a arraché ma perruque. J'ai crié au secours, mais il roulait à une grande vitesse. J'ai une amie à qui l’on a fait la même chose le mois passé», explique-t-elle. Si Madeleine Sy, coiffeuse, en a «entendu parler», elle estime n’avoir jamais été victime de ce genre d'agression dont se plaignent beaucoup de femmes depuis un certain temps.


Le regard réprobateur de la vieille Soda Diop


Que regard les personnes âgées jettent-elles sur les jeunes femmes d’aujourd’hui, prêtes à toutes les folies pour être belles ? Soda Diop, une vieille femme au teint noir, se désole vivement que les femmes jettent leur dévolu sur des cheveux d’êtres humains. Déplorant une certaine forme de complexe, elle rappelle : «De notre temps, on faisait des tresses traditionnelles». Soda Diop ne manque pas de se chagriner du gaspillage lors des fêtes. «Ce sont nos parents qui achetaient pour nous et l’on n'avait pas de préférence. On se contentait de qu'ils nous donnaient. Maintenant, les gens gaspillent, surtout les jeunes filles». La Tabaski, selon cette vieille femme, «c'est juste un jour, on ne doit pas dépenser tout son argent pour quelques heures. On n'osait même pas le faire, par respect pour nos parents». Aujourd'hui, dit-elle, «les jeunes manquent d'éducation et ce sont les parents qui sont les responsables».

La quasi-totalité des cheveux naturels vient du Sud de l’Inde


D’où proviennent les cheveux naturels que nos femmes arborent si fièrement ? De l’Inde principalement et ils ont souvent fait le tour du monde avant de se retrouver dans quelques magasins de Sandaga ou coiffant la tête de quelques élégantes Sénégalaises. Ce pays colossal est le plus gros pourvoyeur de ce marché, car même les cheveux venant du Brésil et d’Europe sont issus en grande partie de l’Inde. De sa partie septentrionale, notamment du temple Tirumala Tirupati. C’est, dit-on, le lieu de pèlerinage le plus fréquenté de l’Inde. Plus de 30 000 pèlerins par jour allant à plus de 400 000 lors des fêtes, fréquentent ce temple dédié à Venkateswara, communément appelé Balaji et qui est une réincarnation de Vishnou. Cette divinité est réputée exaucer les vœux qui lui sont faits dans son sanctuaire. Ces dizaines ou centaines de milliers de pèlerins viennent lui offrir leur chevelure après l’avoir purifiée dans les eaux du fleuve ; c’est la seule condition pour accéder au temple. Plus de 600 coiffeurs s’y relaient en permanence pour raser les pèlerins, impassibles dans le sacrifice. Ils viennent faire des vœux ou remercier pour des vœux exaucés.

Ces cheveux étaient donnés en offrandes au dieu Venkateswara


Qu’advient-il de ces milliers de tonnes de cheveux ? Selon bollywoodme.over-blog.com, ces coiffeurs collectent individuellement une tonne de cheveux par jour ! La «marchandise» fait ensuite l’objet d’enchères organisées tous les trois mois. Il faut dire que des cheveux aussi sont collectés dans plus de 5000 petits centres religieux. Selon toujours la même source, le prix des tignasses peut atteindre au cours des enchères jusqu’à 150 euros le kilo. De quoi rapporter 25 millions d’euros chaque année au seul temple de Tirupati, alors que le marché est estimé à 80 millions d’euros dans l’ensemble de l’Inde. Beaucoup veulent profiter de cette inestimable manne financière. Une économie parallèle est même née avec des rabatteurs qui sillonnent le pays pour récupérer dans les villages des cheveux qui, mis bout à bout, vont leur permettre de se procurer de substantiels revenus.
Le site donne l’exemple de Mayoor Balsara, jeune Indien élevé à Londres, un des plus gros acheteurs de la région du temple de Tirupati. Il convoie la marchandise à Bangalore (à cinq heures de route) où se trouve son usine. Là des centaines d’ouvrières traitent et trient par couleur les cheveux, avant de les répartir minutieusement selon leur taille. Ensuite, les cheveux haut de gamme sont exportés en Italie pour y être revendus 400 euros le kilo. Les belles chevelures indiennes sont dépigmentées dans des bains successifs, teintes en une soixantaine de couleurs et même ondulées ou frisées. Après trois semaines de traitement, les ajouts sont prêts à être utilisés. Et pour cela, il faut les payer cher.
Mais avec la biotechnologie, les laboratoires sont en train de chercher à élaborer de nouvelles formules pour mettre au point des cheveux artificiels.


MME JOSIANE SAMBOU, PSYCHOLOGUE : «C’est dû à une modernisation et un complexe, nous copions toujours sur les Européens»


«Certaines femmes sont très dépendantes du regard de l'autre», selon la psychologue Mme Josiane Sambou qui explique ainsi l’engouement des femmes pour les cheveux naturels. «C'est vrai que depuis un certain temps, on assiste à ce phénomène qui est à la mode. Ces produits auraient même des conséquences sur la santé». Du point de vue psychologique, dit-elle, «c'est que les femmes sont très influençables. Et cela est dû à une modernisation et un complexe, nous copions toujours sur les Européens. Alors qu'on a nos cheveux africains qui sont très beaux». Tout cela «montre notre caractère dépendant. C'est une manière aussi de remettre en cause nos valeurs traditionnelles». C'est comme le phénomène de la dépigmentation, indique-t-elle. Non sans soutenir : «C'est vrai que chaque génération a sa vie, mais quand on fait quelque chose, il faut peser le pour et le contre».


Un business lucratif dans lequel beaucoup de femmes se font plumer


Les cheveux naturels sont un marché en pleine croissance, malgré la conjoncture difficile. La preuve, les femmes se bousculent dans les magasins pour les acquérir. A Sandaga d’ailleurs, beaucoup de grands magasins semblent donner la prépondérance à ces articles pour tête : greffages, mèches, perruques, sont plus visibles que les produits cosmétiques qui en constituaient jadis le décor. «Avec l'approche de la Tabaski, les filles viennent acheter régulièrement des greffages, surtout les cheveux naturels», explique Mme Diouf, caissière dans un de ces magasins de Sandaga, très couru par les femmes. Habituée à comptabiliser la préférence d’achat des femmes, Mme Diouf parvient à faire le classement des types de cheveux naturels. «Il y a plusieurs sortes de cheveux naturels. Il y a les indiens, les brésiliens, les italiens. Mais les femmes achètent plus les cheveux brésiliens». Seulement, elle déplore le fait que «des vendeurs exagèrent les prix» alors que, dans son magasin, «les prix varient entre 50 et 80 000 F Cfa et ce sont des cheveux naturels qui viennent des Usa».

Tous les cheveux naturels ne sont pas naturels


Même décor dans un autre magasin situé au coeur de Sandaga. Là, de part et d'autre de la boutique, il n’y a que des perruques, greffages et surtout les cheveux naturels qui sont exposés. Bassirou, l'un des gérants qui n’arrêtent pas de marchander avec des clientes, a le sourire des jours fastes en expliquant : «on vend les cheveux naturels, surtout les cheveux brésiliens que les femmes préfèrent». Même si «les prix varient entre 50 000 et 120 000 F Cfa», Bassirou qui trouve que «c'est cher», explique : «les femmes surtout les célibataires viennent l'acheter pour se faire belles et pour trouver un mari». Se frottant les mains, Bassirou, qui reconnaît l’interdiction par la religion musulmane des mèches, essaie de trouver une échappatoire : «on sait que la religion l’interdit, mais nous, on ne fait que vendre, ce n'est pas très grave. Ce sont les femmes qui doivent savoir que c'est interdit. Parce qu’en posant des cheveux naturels, on ne peut ni faire ses ablutions ni prier».
Par contre dans un des plus célèbres magasins de Sandaga, réputé pour ses produits cosmétiques, on en reste aux cheveux synthétiques, pas question de vendre des «Human hairs». «On ne vend pas les cheveux naturels humains parce que c'est interdit par la religion», explique B. Sarr, gérant du magasin. Poursuivant, il souligne : «on vend les autres greffages qui coûtent entre 3000 et 35 000 F Cfa». Spécialisé dans la vente de ces articles pour femmes, il met à nu la supercherie qui sévit dans cette activité et qui va refroidir l’ardeur de beaucoup de dames : «Il y a trop de contrefaçons. Les jeunes achètent pensant que ce sont des cheveux naturels, alors que ce sont des contrefaçons». Alors comment reconnaître les cheveux naturels, les vrais ? B. Sara explique : «Les cheveux naturels humains sont trop chers. On les vend selon le poids et la longueur. Je connais une dame qui vient de l'extérieur, elle vend ces cheveux, mais les cheveux naturels originaux n'ont pas de marque. C'est plus doux. Ils ne viennent pas avec un tissage et parfois, il y a des œufs de poux. C'est en quelque sorte un marché noir».

Le Christianisme et l’Islam rejettent ces cheveux naturels


Pour ressembler aux stars américaines, les Sénégalaises sont prêtes à tout : dépenser de faramineuses sommes d’argent, mais aussi braver les interdits des religions. Car il n’y a pas que l’Islam qui prohibe les greffages et autres perruques, surtout quand ils sont faits de cheveux naturels, les fameux «Human hair». La religion chrétienne aussi ne l’accepte pas quand cela est d’origine humaine. «S'il est vrai que ce sont des cheveux humains, de morts, s'il est vrai que des personnes vendent leurs cheveux pour la confection de ces produits, la religion chrétienne dit ceci : il est formellement interdit de vendre son corps et tout ce qui est produit de son corps. Cela est entièrement prohibé par la religion chrétienne en tout cas», éclaire abbé Alfred Waly Sarr de la Cathédrale de Dakar. Préférant garder ses distances par rapport à cette affaire parce que n'ayant pas la preuve qu'il s'agit de cheveux humains, il poursuit : «Rien ne me prouve que c'est vrai, mais si cela est avéré, la religion le bannit. Je sais qu'il y a le commerce d'organes, d'ovules, de sperme et autres. Mais je ne savais pas que les gens iraient jusqu'à vendre leurs cheveux. Voilà en somme la position de la religion chrétienne». Mais, ajoute-t-il, «s'il s'agit de don pour promouvoir la santé, on peut comprendre», comme c’est le cas avec le don de sang.
Abondant dans le même, Oustaz Mor Thiam souligne que «l'Islam bannit purement et simplement les mèches, les greffages et tout ce qui n'est pas naturel». Selon lui, «l'Islam interdit que quelqu'un prenne des mèches pour allonger ses cheveux, parce qu'une personne doit rester naturelle. Prendre des cheveux en provenance soit d'une personne soit d'un animal, pour les mettre sur sa tête, l'Islam pense que c'est de la tromperie. Parce qu'on montre aux autres ce qu’on n’est pas réellement. Et cette tromperie, c'est ce que l'Islam rejette». Ce religieux ajoute que «ces cheveux naturels coûtent excessivement cher, cet argent, la personne peut l'utiliser à d'autres fins et non à acheter des mèches ou des greffages. Ça c'est du gaspillage et l'Islam est contre». La troisième raison qui fait que l’Islam rejette ces artifices féminins, «c'est que la personne qui a mis le greffage ne pourra pas effectuer convenablement ses obligations religieuses. Elle ne pourra pas faire normalement ses prières parce que les mèches l'empêchent de le faire. Donc pour me résumer, je dirai simplement que les mèches sont rejetées par la religion musulmane».

 


Awa DABO & Marianne NDIAYE (Stagiaires)



20 Commentaires

  1. Auteur

    Saf Sap

    En Novembre, 2010 (14:17 PM)
  2. Auteur

    Saf Sap

    En Novembre, 2010 (14:19 PM)
    Diko may Mame Diarra La dame de fer; mom késsé nak, kenn boku thi
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    Auteur

    Antitous

    En Novembre, 2010 (14:20 PM)
    CHEVEUX NATUREL C EST HARAM
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    Auteur

    Lol

    En Novembre, 2010 (14:22 PM)
    cinq waw thia itaaaly
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    Auteur

    Lolo

    En Novembre, 2010 (14:22 PM)
    cinq wayyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy
    Auteur

    Sousou

    En Novembre, 2010 (14:23 PM)
    hiiiiiiii
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    Auteur

    Ajtou

    En Novembre, 2010 (14:28 PM)
    c'est vraiment houteux de vouloir ressembler a d'autres vous avez vos propre cheveux pourquoi chercher autre que le votre toujours complexées ont ne reconnait plus la femme noire actuellement ont dirait des femmes djinns c'est pas étonnant que les djinns ne se retrouvent plus dans une telle situation ;les pauvres ils sont completement paumés
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    Auteur

    Leuz Mou Rew

    En Novembre, 2010 (14:51 PM)
    boulenn nekhee tek lenne bamou kayee wayee guenn khameni dafa harame boulenne kholesi nitt mougui deff louko geuna haram khol lenne sili yalla wakh, yalla nena reubena kep kouy yokou karaw sibopame ak kakakoy defall ta reuboume yalla mome yalla naniousi yalla mousall
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    Auteur

    Lampard

    En Novembre, 2010 (14:54 PM)
    Pathétique vraiement!!!
    Auteur

    Bakan

    En Novembre, 2010 (15:16 PM)
     :sn:  :sn:  :sn: 
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    Auteur

    Ndeye

    En Novembre, 2010 (15:17 PM)
    beg nguéén bégue rek yéén guor gni mo tax gnouy yokk sounou tar  :-D  :-D  :-D  :-D 
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    Auteur

    Sanekh

    En Novembre, 2010 (15:21 PM)
    LI HARAM LEP TEGNOU KOY DEF SENEGAL KEN MEUNOUKO WAKH YALLA NAGNOU YALLA YEUREUM
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    Auteur

    Leuz Mou Rew

    En Novembre, 2010 (15:25 PM)
    deug ladee senegal dee liniouye def silou haram fimeneni mo eup liniouye def silo dagane khana yokk cheveux laniou giss niane yalla rek moudiee galeniou kesee louko moy mome dou bakh
    Auteur

    Fou Malade

    En Novembre, 2010 (15:27 PM)
    j'ai envi de manger firirr poulet :haha:  :haha: 
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    Auteur

    Misteryo

    En Novembre, 2010 (15:31 PM)
    C'est pas la peine de donner de lecon, elles sont trop idiote au pays! :down: 
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    Auteur

    Hillary

    En Novembre, 2010 (16:39 PM)
    mane dé khamna ni dou diar sama khalis mais koumako dieuneul, ma def bamou djidiou rek sénégal dieum kanam

    boy bou rew chéri  :love:  namnala magui khar kharbi   <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/khelou.gif" alt=":khelou:">  
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    Auteur

    Sana

    En Novembre, 2010 (17:13 PM)
    seuveu naturel dafa khew!!kane momassi djeundal wayyyyyyyyy!!!
    Auteur

    Poulho

    En Novembre, 2010 (18:45 PM)
    c´est normale quand on dit femme on parle de beaute donc les blanches les noirs les rouges toutes font la meme chose ,chercher a etre plus belle parfois on reussi et parfois no
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    Auteur

    Rama

    En Novembre, 2010 (08:33 AM)
    dans un pays ou tout est difficile je pense que la prioritè n'est pas la faire manger ses enfants les eduquer les soigner c'est plus valorisant que de s'endetter pour des cheveux arrètè de voir que le superficiel tout ce qui est naturel est si beau et bien moins cher vivons chacun avec nos moyens c'est ça le bonheur
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    Auteur

    Antiharmaguedon

    En Novembre, 2010 (13:08 PM)
    c ki est sur c est que ces "jeunes cochons mal éduqués" qui ont " une maman xessalisée, greffagilisée

    oubien sexy" ont été mieux eduqués que toi! un peu de retenu mon cher!

    ici on est entre gens civilisés et non au tound de kabrousse!!!
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