À l’ouverture ce lundi 9 juin à Nice de la Conférence des Nations unies sur les océans, les pêcheurs sénégalais tirent la sonnette d’alarme face à une chute inquiétante des stocks de poisson dans leurs eaux territoriales. Ils pointent du doigt la pression croissante des chalutiers étrangers, qui menace non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais aussi les moyens de subsistance de milliers de familles vivant des activités côtières.
Au Sénégal, la pêche artisanale emploie près de 600 000 personnes, un secteur vital aujourd’hui fragilisé par le déclin des ressources marines. Les pêcheurs dénoncent en particulier les pratiques agressives des flottes industrielles étrangères, qui exploitent intensivement les richesses halieutiques, souvent sous couvert d’accords opaques ou via des prête-noms.
Face à cette situation effarouchante, les professionnels appellent à une régulation renforcée et à une meilleure protection des écosystèmes marins. La Conférence de l’ONU offre une plateforme vitale pour alerter la communauté internationale et plaider en faveur d’une pêche durable, essentielle pour l’avenir économique et alimentaire du Sénégal.
Commentaires (0)
Participer à la Discussion