Le service départemental d’hygiène de Louga (Nord) a procédé vendredi à l’incinération de produits alimentaires avariés ou périmés d’une valeur de 1, 5 million de francs CFA, saisis sur des commerçants et autres exploitants de gargotes du département en 2013, a constaté l’APS.
Cette saisie composée entre autres de boissons non alcoolisées, de tomate, de bouillon, de biscuits et d’huile a été incinérée à l’issue de la présentation du bilan annuel des activités de la sous-brigade d’hygiène de Louga tenue à la préfecture. La réunion présidée par le préfet du département, Omar Diallo, a enregistré la présence d’imams, de présidents des conseils de quartier, d’élus locaux et de représentants d’acteurs de la société civile et d’Organisation non gouvernementale (ONG).
‘’Nous avons mené beaucoup d’activités durant l’année 2013, partant des visites à domicile au contrôle de la qualité des eaux de boisson en passant par les denrées alimentaires et la couverture sanitaire des cérémonies religieuses’’, a déclaré à la presse, le lieutenant Diambar Thiam, chef de la sous-brigade d’hygiène de Louga. ‘’Durant l’année 2013, on a saisi quelque chose comme 1, 5million des produits périmés parfois même avariés. On a également fait des amendes forfaitaires d’un montant de 2,9 millions de francs que nous avons reversées à la Trésorerie de Louga’’, a-t-il rappelé. ''Au total, 4 482 infractions ont été relevées durant l’année 2013 dans les 7 862 maisons visitées par les agents du service départemental d’hygiène de Louga'', a dit le lieutenant Thiam, qui a souligné l’amélioration des rapports entre le service d’hygiène et les populations.
‘’Les populations nous aident à travers les changements de comportement qui ont commencé à se faire sentir. Il n’y a donc pas de problème à ce niveau. Nous insistons sur l’apport des collectivités locales, car nous avons constaté un manque d’aide criant de leur part’’, a-t-il déploré. Diambar Thiam a, en outre, fait part des difficultés dans le fonctionnement du service départemental d’hygiène de Louga. Ces problèmes sont d’ordre logistique, la sous brigade d’hygiène de Louga ne disposant que d’une voiture et d’une moto.
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