Poursuivi pour viol sur une handicapée, Doum Diakahté sera édifié sur son sort le 17 décembre prochain devant le tribunal correctionnel de Louga.
Elle a perdu l’usage de ses jambes et de ses mains, confie Faty Ka, la mère de cette jeune fille de 22 ans, victime d’un viol suivi de grossesse. « Depuis sa naissance, ma fille n’a jamais marché. Elle fait ses besoins naturels sur place (…) Je me suis réveillée très tôt pour lui mettre une couche culotte (…) C’est moi qui lui place ses tampons hygiéniques quand elle voyait ses règles. Elle ne peut même pas manger sans être soutenue », relate la mère dans les colonnes de L’Observateur. Ma fille, poursuit-elle, « a désigné Doum Diakhaté comme étant l’auteur de sa grossesse. Elle a avoué que ce dernier l’a surprise dans la nuit (j’étais en voyage à Linguère), et détenait un couteau et une torche. Il l’avait menacée de la tuer si toutefois elle serait tentée de le dénoncer ».
Dénommée A. Ka, la fille, une personne à mobilité réduite, reste couchée sur le dos, tout le temps sans pouvoir se déplacer. Cependant, une interrogation, une seule, taraude l’esprit de Faty Ka : « comment, une personne réfléchie peut se permettre de violer une handicapée sans défense comme ma fille ? C’est cela qui me fait mal », s’indigne la mère. « Au début, ajoute-t-elle, j’avais voulu qu’elle avorte, mais les médecins qui la prennent gratuitement en charge m’ont assurée qu’elle peut porter la grossesse ».
Une grossesse de 4 mois qui l’a fait prendre du poids, d’où les difficultés de la mère à faire déplacer sa fille.
L'accusé quant à lui, soutient entretenir une relation non avec la fille, mais avec la mère. Une affaire sur laquelle le tribunal statuera, le 17 décembre prochain.
3 Commentaires
Boy Baol Baol
En Novembre, 2014 (10:35 AM)Tikey
En Novembre, 2014 (11:12 AM)De
En Novembre, 2014 (13:21 PM)Participer à la Discussion