Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a plaidé hier pour une amélioration rapide et constante de la santé de la mère et de l’enfant. Il présidait l’ouverture du Salon international de la santé et du matériel médical dont le thème porte sur la santé de la mère et de l’enfant.
En ouvrant hier le 2eme Salon international de la santé et du matériel médical de Dakar (Sisdak), le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a invité les acteurs de la Santé à fédérer tous les apports intellectuels et matériels pour améliorer la santé de la mère et de l’enfant. Selon lui, le Sisdak est l’une des opportunités à saisir parce que rassemblant des potentiels scientifiques et techniques qui, à la fin du salon, pourront apporter des enseignements et partenariats qui contribueront à la mise en œuvre des stratégies dans le domaine de la Santé. Pour cette deuxième édition, le thème porte sur : « La santé de la mère, du nouveau-né et de l’adolescent ».
En le décortiquant, le Premier ministre a indiqué que la proximité du contenu du thème principal du Sisdak cadre avec le programme « Bajenou Gox », une initiative du président de la République qui traduit sa volonté et sa détermination à créer les conditions favorables pour une amélioration rapide et constante de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant dans les perspectives de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.
« Il s’agit en vérité pour le chef de l’Etat, d’accélérer la cadence dans l’amélioration des indicateurs de la Santé en particulier pour ce qui concerne la mortalité maternelle, néo-natale et infantile et permettre au Sénégal d’être présent au rendez-vous de 2015, c’est-à-dire dans le peloton des pays ayant atteint les Omd » a expliqué Souleymane Ndéné Ndiaye.
Le professeur Anta Tal Dia, invitée d’honneur de ce deuxième salon, a rappelé qu’en Afrique 1 enfant sur 5 meurt avant d’atteindre l’âge de 5 ans à cause des maladies comme le paludisme, la rougeole, la tuberculose et la malnutrition. Des pathologies qui, selon la spécialiste de la Santé publique, peuvent être évitées par de simples gestes. Elle a plaidé pour une communication intra-active afin de trouver des solutions aux problèmes de la Santé publique. La représentante de l’Organisation ouest-africaine de la Santé a révélé que les femmes en état de grossesse des pays africains continuent de mourir faute de structures sanitaires. Selon elle, le taux de mortalité maternelle et infantile dans certains pays dépasse 900 pour 100.000 naissances vivantes. Elle a invité les autorités africaines à mettre des moyens financiers dans les structures sanitaires qui permettraient de renforcer le système de Santé. Quant au directeur du Centre international du commerce extérieur du Sénégal, Baïdy Souleymane Ndiaye, il a indiqué que cette deuxième édition comporte également une exposition de matériel médical, des produits pharmaceutiques, de plate-forme télémédecine et de Santé publique. 91 exposants venant de plusieurs pays du monde prennent part à ce salon.
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