Réduire sensiblement au cours de la période 2007-2011 la transmission du Vih/Sida dans la population générale (0,4%) et son impact dans la société par une offre de services sanitaires de qualité et un environnement juridique, éthique et institutionnel favorable . Voilà les objectifs de fond du plan stratégique national multisectoriel de lutte contre le sida. Un plan élaboré autour d’une enveloppe financière de quelque 52 milliards de Fcfa par le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls) et dont l’atelier de validation s’est tenu hier, mardi, à Dakar.
C’est en présence de l’ensemble des acteurs et partenaires socio-économiques engagés au Sénégal dans la lutte contre le Vih/Sida (ministère de la Santé et de la prévention médicale, points focaux régionaux, organisations de la société civile et autres) que le plan stratégique national multisectoriel de lutte contre le sida pour le quinquénat 2007-2011 a été e effet validé hier, mardi 01 août, dans la capitale sénégalaise. L’enveloppe globale du financement du plan devant tourner autour de la somme de 51 milliards 710 millions de F cfa. Cadre supposé de référence pour toutes les interventions menées dans le cadre de la réponse nationale contre le Vih/Sida au Sénégal, conformément aux recommandations des organisations internationales contre l’Oms et l’Onusida, le plan stratégique multisectoriel qui a été élaboré sous l’égide du Conseil national de lutte conte le sida (Cnls) du docteur Ibra Ndoye, le secrétaire exécutif de l’nstitution, se fixe cinq composantes majeures pour la période 2007-2011. Parmi celles-ci ; la prévention de la transmission du Vih/Sida qui stagne aujourd’hui grâce à la performance de la riposte nationale à 0,4% de la population générale, la prise en charge globale des Personnes vivant avec le Vih(Pvvih) et des Orphelins et enfants vulnérable(Oev), la définition d’un environnement favorable pour la réduction de la vulnérabilité face au Sida, la surveillance épidémiologique entre autres. Déclinées en objectifs stratégiques, ces composantes permettent de pénétrer d’un bout à l’autre de la stratégie de riposte nationale, la réalité des questions clés touchant la maladie du Sida au Sénégal. De la prise en charge des Infections sexuellement transmissibles dans les services médicaux publics, privés ou parapublics au renforcement du dépistage volontaire au Vih en passant par la prévention de la transmission mère-enfant, l’amélioration de la couverture médicale des Personnes vivant avec le virus, voire la promotion d’un environnement socio-politique, juridique et éthique favorable à la rétorsion de la stigmatisation et de la discrimination, rien ne semble avoir été occulté par le plan stratégique multisectoriel de lutte contre le Vih/Sida au Sénégal pour la période 2007-2011. Une manière sans nul doute pour les acteurs qui ont fait preuve d’une « forte mobilisation dans l’élaboration dudit plan» selon le Dr Ibra Ndoye, le secrétaire exécutif du Cnls, de renforcer davantage la lutte contre le fléau dans un pays à épidémie concentrée (faible taux de séroprévalence de 0,4% dans la population générale, mais des pics d’infection de 20 à 30% parmi les groupes à risques comme les homosexuels et autres prostituées).
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