Le programme national de lutte contre le Tabac entame une campagne de sensibilisation sur les méfaits du tabac à partir du 25 janvier prochain en milieu scolaire. Une information donnée hier, lundi 22janvier, par le coordonnateur dudit programme, le docteur Omar Ba.
Selon l’enquête du Gyts (2002, 2007), la proportion d’enfants âgés de moins de 10 ans ayant fumé est passé de 19,3% (2002) à 25,9% (2007). Une enquête qui a amené le programme de lutte contre le tabac à faire des élèves des lycées leurs cibles pour leur campagne de sensibilisation qui démarre à partir du 25 janvier prochain. Les établissements concernés sont les lycées John Kennedy, Limamoulaye, Galandou Diouf, Sacré Cœur et les Pédagogues.
En point de presse hier, lundi à Dakar, le coordonnateur du programme, le docteur Omar Ba a souligné que l’objectif est d’amener les élèves à identifier les problèmes liés à l’usage du tabac, d’amener les élèves à s’approprier du contenu de la loi antitabac notamment des dispositions relatives à l’interdiction de fumer en milieu scolaire mais aussi d’aider à intégrer la lutte contre le tabagisme dans les clubs Evf. « L’industrie du Tabac cible les adolescents et les jeunes pour enrôler de nouveaux fumeurs. Les résultats de l’enquête Gyps ont montré que le tabagisme est une réalité en milieu scolaire. De ce fait, il faut les sensibiliser pour qu’ils tombent pas dans les pièges », a fait savoir docteur Ba.
Pour la campagne, elle se fera en collaboration avec le ministère de l’éducation nationale. Selon Aliou Abdourahmane Dia, responsable santé scolaire à l’école : «la santé est un intrant de qualité car sans elle, l’élève ne peut pas réussir. L’école véhicule bien des messages et je pense que l’intégrer dans les curricula reste la meilleure manière de sensibiliser et nous allons y travailler».
Societe
1 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (16:03 PM)Le Sénégal ne peut pas émerger, voilà un pays décevant, ou on obtient un poste toujours par copinage et par courtisanerie.
Moi, je ne comprendrais jamais comment les pauvres sénégalais fonctionnent, et ce qu’ils ont dans la tête. Quand quelqu’un pour des problèmes de positionnement personnel complote contre son propre collègue en pensant que ce qu’il cherche à lui retirer le rendra vulnérable, alors que celui qu’il combat est plus compètent, et est plus écouté, et déroule ses connaissances et ses stratégies mieux que lui.
Mais quand on installe à des postes des individus dont les seules compétences sont d’être des courtisans, cela ne peut pas aller loin, ni donner des résultats probants.
Ce programme est géré par des incompétents qui ne font que du sur place, et qui se comportent comme de grands enfants avec un gros jouet qu’ils finiront par casser en mille morceaux.
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