
L’Ong Enda Ecopop porte assistance aux populations de la banlieue en décidant d’injecter 90 milliards de francs Cfa dans la lutte contre les inondations à travers la construction de bassins de rétention et aussi d’infrastructures d’assainissement.
C’est une lueur d’espoir sur le ciel de la banlieue chargé de nuages de problèmes. L’Ong Enda Ecopop, à travers le Projet de gestion des eaux pluviales et adaptation aux changements climatiques (Progep), met 90 milliards de francs Cfa sur les eaux de Pikine et Guédiawaye pour soulager les victimes des inondations dans les deux départements. Cette réalisation nécessite un «engagement fort» et une mobilisation optimale des «acteurs institutionnels et communautaires» dans la gestion durable des infrastructures de lutte contre les inondations dans les départements de Pikine et Guédiawaye. Ce projet va surtout s’intéresser à la gestion des eaux pluviales et l‘adaptation au changement climatique. Mamadou Mansour Diagne, Délégué national et responsable des opérations d’Enda Ecopop, détaille ce projet : «Il a démarré parce qu’il y a une phase d‘urgence. Par exemple, nous avons entamé, à Dalifort et dans une partie de Yeumbeul, la construction de canaux et de bassins.» Ces ouvrages vont drainer les eaux de pluie jusqu’à la mer pour éviter la stagnation de ces eaux dans les rues et les cours des concessions. «Nous avons constaté qu’il y a même des bassins qui ne sont pas du tout entretenus. Ils provoquent même souvent des d’accidents. Nous allons contribuer maintenant à résorber très profondément ces problèmes» en mettant fin à la cohabitation tragique entre les bassins et les populations. Régulièrement, elles repêchent souvent au fond des eaux leurs enfants qui y perdent la vie par pure innocence et surtout par manque de sécurité.
Aujourd’hui, la banlieue est dans une situation exécrable qui nécessite une mutualisation des forces et des efforts. Le responsable des opérations de ces travaux note que l’objectif de ce projet est évidemment de sortir définitivement les populations de ce cycle des inondations. «L’adoption de solutions durables dans la gestion des inondations de manière générale, en particulier dans les départements de Pikine et Guédiawaye, apparaît de plus en plus comme un facteur déterminant dans l’amélioration des conditions de vie des populations concernées et la construction d’une relation de confiance entre les communautés victimes et les acteurs intervenant sur la problématique des inondations», soutient M. Diagne.
Il faudra néanmoins prendre son mal en patience : cet ambitieux projet, censé sortir la banlieue du drame des inondations, durera au moins plus de 2 ans sans occulter la possibilité de le prolonger sur une durée de 4 ans. «Tout dépend de l’évolution des choses. Un financement de 80 ou 90 milliards de francs Cfa, c’est assez consistant. Si nous avons mis beaucoup d’argent dans ce projet, c’est pour que ça puisse servir à tout le monde», soutient M. Diagne.
7 Commentaires
Argant à Détourner
En Septembre, 2013 (15:29 PM)Segn Bi
En Septembre, 2013 (16:03 PM)Aissainissment
En Septembre, 2013 (16:31 PM)D'oÙ...
En Septembre, 2013 (17:28 PM)Un Passant
En Septembre, 2013 (19:16 PM)Doof
En Septembre, 2013 (19:27 PM)Après Oxfam c'est maintenant enda qui fait de lactivisme
Cité Sotrac
En Septembre, 2013 (19:42 PM)Au secours à la Cité Sotrac et à la limite Cité Sotrac-quartier El hadj Paté car tous nos enfants sont malades, à cause de ces inondations.
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