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MA VIE... DIOR NDIAYE, 25 ANS «Le gouverneur, mon tuteur, refuse de donner ma main à mon copain Guinéen parce qu'il est vendeur de cartes téléphoniques»

Par: Lobservateur via Xibar - Lobservateur | 27 octobre, 2011 à 20:10:08 | Lu 38655 Fois | 85 Commentaires

Single Post — MA VIE... DIOR NDIAYE, 25 ANS «Le gouverneur, mon tuteur, refuse de donner ma main à mon copain Guinéen parce qu'il est vendeur de cartes téléphoniques»

Ça pourrait être le synopsis d'un film à l'eau de rose. D'une télénovela version sénégalaise ou sous-régionale. Dior Ndiaye, 25 ans, fille adoptive de l'actuel gouverneur de Dakar, est tombée amoureuse d'un jeune guinéen Mamadou Diallo dit Telly. Et dont elle est enceinte de ses œuvres depuis ,4 mois. En garçon amoureux, Telly le vendeur de cartes téléphoniques décide d'épouser sa copine. Ce fut le début des déboires qui vont coûter à Dior son expulsion et à Telly Diallo une longue audition dans les locaux de la Dic. «Je m'appelle Dior Ndiaye. Je suis amoureuse de Mamadou Diallo dit Telly, un ressortissant guinéen qui vend des cartes téléphoniques à Dakar.

Nous sortons ensemble depuis plus de deux ans. Je suis même enceinte de lui depuis 4 mois. Comme il était en Guinée lorsqu'on m'a confirmé mon état de grossesse je l'ai joint au téléphone pour lui annoncer la nouvelle. Il était très content et m'a même promis de rappliquer dare-dare sur Dakar. Et dès son arrivée, il va prendre langue avec mon tuteur, qui se révèle être l'actuel gouverneur, pour lui demander ma main. Le gouverneur m'a recueillie depuis que suis toute petite. Je suis orpheline de père et de mère et lui m'a toujours considérée comme sa propre fille. Et quand Telly m'a dit qu'il va m'épouser, j'ai pris les devants pour aller lui annoncer la bonne nouvelle. Mais à ma grande surprise, il m'a clairement dit qu'il ne peut pas me donner en mariage à Telly, sous prétexte qu'il est un vendeur de cartes téléphoniques et n'est pas en mesure de m'entretenir. J'ai essayé de le convaincre du contraire. Je lui ai même dit que j'étais follement amoureuse de lui et que je ne compte pas me marier avec un autre homme. Mais, il n'a rien voulu comprendre. Je suis sortie désemparée de notre conversation. Après moult réflexions, j'ai décidé d'aller me confier à ma tante qui habite à Guédiawaye (banlieue dakaroise). Elle m'a, à son tour, demandé de m'en ouvrir à ma tante qui vit à Fatick. Lorsque je lui en ai parlé, elle m'a souligné que le gouverneur n'avait pas à adopter une telle position sous le seul prétexte que Telly n'est pas un homme riche.

Car, me disait-elle, nul n'est maître de son destin. Elle a dit qu'en agissant de la sorte, mon tuteur remet en cause tous ce qu'il a fait pour moi. Parce qu'il s'oppose à mon bonheur. Ensuite, elle (sa tante) m'a recommandée auprès d'une autre tante qui se trouve à Guédiawaye. Nous sommes allés le voir, Telly et moi, et elle a conseillé à Telly d'aller, à Fatick, en discuter avec ma tante. Suivant son conseil, Telly s'y est rendu en compagnie d'un ami, il y a quelques semaines de cela. A Fatick, on lui a encore mis en rapport avec une autre tante. Au fur des négociations, ma tante de Guédiawaye a demandé à rencontrer mon tuteur. Je l'ai conduite à son bureau.

Elle a dit au gouverneur qu'elle souhaitait qu'il revienne sur sa décision. Une fois de plus, mon tuteur n'a pas voulu fléchir. Il a campé sur sa position. De retour à la maison, le gouverneur m'a fait appeler et a réuni autour de moi, son épouse et sa domestique. Il m'a reproché de m'opposer à sa volonté. Je lui ai répondu que je ne cherchais pas à lui désobéir, mais que je veux juste vivre un amour que j'assume. Après la réunion, son épouse m'a sommée de quitter la maison, puisque telle est ma position. J'ai fait mes bagages, avant de quitter les lieux, ces sœurs l'ont convaincue de ne pas me mettre à la porte, vu que, depuis toute petite, je vis sous leur toit. Samedi dernier, ma tante (la femme du gouverneur) est revenue à la charge en m'apostrophant, avant de me sommer, une seconde fois, de quitter la maison.

Cette fois, je me suis exécutée et Telly m'a raccompagnée chez ma tante à Guédiawaye, qui m'a accueillie. Telly a alors dit à ma tante qu'il souhaitait m’héberger chez lui, afin qu'il puisse convenablement prendre en charge mes frais médicaux et visites prénatales. Telly a également dit à ma tante qu'il tient à assumer cette charge pour ne pas que les gens disent qu'il m'a abandonnée. Finalement, ma tante a accédé à sa requête. Depuis lors, je vis avec lui. Mais, comme Telly vend des cartes de recharge de téléphone devant une boutique non loin du domicile du gouverneur, il s'est disputé, lundi dernier, avec la domestique de celui-ci qui l'a abreuvé d'injures et l'a menacé. Elle lui reprochait d'avoir enceinté la fille d'autrui. Le lendemain mardi, Telly a été interpellé par deux agents de police, qui l'ont conduit à la Division des investigations criminelles (Dic). Peu de temps plus tard, Telly m'a joint au téléphone pour me dire que c'est la domestique du gouverneur qui l'accuse du délit de menaces de morts avec un couteau. J'ai alors accouru à la Dic pour soutenir mon copain. Parce qu'il a été victime de son amour pour moi.»

Telly libéré, hier, après plus de 24h d’audition

«J'ai été libéré il y a quelques minutes (hier ver 15 heures) par les policiers. Ils m'avaient arrêté la veille (mardi) vers 10 heures à mon lieu de travail. Une fois dans leurs locaux, ils m'ont posé plusieurs questions relatives à la plainte pour menaces de mort déposée contre moi par la domestique du gouverneur. Je leur ai répondu que ces accusations sont sans fondement et qu'elles ont été inventées de toutes pièces pour me nuire et éventuellement causer du tort à ma copine, qu'ils ont chassée de leur domicile parce qu'elle a osé assumer notre amour. Sur les accusations de menaces de mort, j'ai précisé aux policiers que c'est plutôt, la domestique qui m'a trouvé lundi dernier vers 19 heures à mon lieu de travail pour m'abreuver d'injures avant de me menacer devant des témoins. Les policiers m'ont également demandé la nature de ma relation avec Dior Ndiaye et je les ai édifiés là-dessus.

Je pense qu'ils ont fini par comprendre que je suis étranger à ces accusations. Finalement, j'ai été libéré. Je suis content d'avoir recouvré la liberté, parce que je vais pouvoir m'occuper de ma copine, qui est en état de grossesse. »

La police confirme l'audition du jeune Guinéen

Du côté de la police, des sources concordantes ont confirmé la conduite de Mamadou Diallo dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) mardi dernier vers 10 heures. Nos interlocuteurs ont également soutenu la thèse de la plainte pour menaces de mort déposée par la domestique du gouverneur de Dakar. En revanche, expliquent-ils, Mamadou Diallo n'a pas été mis aux arrêts. «Il a juste été convoqué pour les besoins de l'enquête à la suite de la plainte, mais il a été relaxé, faute de charges constantes et plausibles de nature à motiver son inculpation». Nous avons par la suite tenté à maintes reprises de joindre le gouverneur, au numéro 77 63... en vain, avant de lui laisser un message vocale. SOURCE : L’OBS Abdoulaye DIEDHIOU

Auteur: Lobservateur via Xibar - Lobservateur

46 Commentaires

Un Inconnu
En Octobre, 2011 (20:03 PM)
sa tonton bi bakhoul

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Question

En Octobre, 2011 (20:09 PM)

C'EST QUI LE GOUVERNEUR DE DAKAR? :?:

MERCI.

MA VIE... DIOR NDIAYE, 25 ANS «Le gouverneur, mon tuteur, refuse de donner ma main à mon copain Guinéen parce qu'il est vendeur de cartes téléphoniques»

46 Commentaires

Un Inconnu

Question

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