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Mamadou Bamba Ndiaye, ministre, chargé des Affaires religieuses sur la mendicité « Il faut des structures chargées de collecter et de redistribuer les dons »

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Mamadou Bamba Ndiaye, ministre, chargé des Affaires religieuses sur la mendicité « Il faut des structures chargées de collecter et de redistribuer les dons »

La mesure prise récemment par le gouvernement en faveur des mendiants, a suscité beaucoup de commentaires. C’est une question transversale pour toutes les grandes religions. Mamadou Bamba Ndiaye, le ministre en charge des Affaires religieuses, après avoir analysé le phénomène dont il a une bonne maitrise, propose dans cet entretien une série de mesures d’accompagnements qui, appliquées, rendront aux mendiants leur véritable dignité d’homme.

Le Messager : Dites nous monsieur le ministre, la mendicité, est-elle autorisée par la religion musulmane ?

Dans la religion islamique, pour certains, la mendicité est prohibée. Elle est permise pour d’autres. Mais dans tous les cas, elle n’est pas encouragée. Dans plusieurs versets, Dieu parle des mendiants, mais il en parle de manière assez nuancée. L’Islam n’encourage pas la mendicité parce qu’il incite au travail, il incite à l’effort. C’est vrai que dans toute société humaine, il y a des gens qui, par suite d’un handicap physique, mental ou autre, ne peuvent pas travailler. Pour ces gens là peut-être, on peut tolérer la mendicité. Il y a également des gens qui, pour des raisons conjoncturelles, je veux parler des voyageurs ou quelqu’un qui se trouve en dehors son pays dans certaines conditions, quoique valides, peuvent être amenés à s’adonner à la mendicité. Mais, pour tous ces gens, l’Islam veut vraiment limiter la mendicité autant que possible. Parce que la mendicité n’est pas perçue en Islam comme une activité normale et lucrative. Dans un hadith du Prophète (Psl), il est dit que la mendicité peut, à l’au-delà, constituer des taches noires sur le visage du mendiant. Pour dire tout simplement qu’elle n’est pas encouragée par l’Islam. Cela dit, il y a que des pays musulmans qui ont essayé de réglementer la mendicité pour ceux qui sont obligés de s’y adonner. C’est dans ce cadre là, qu’il y a au niveau de ces pays, des Organisations non gouvernementales et quelque fois même des structures de l’Etat, qui organisent la collecte des dons et autres Waqf et qu’il redistribue par la suite aux nécessiteux, après les avoir identifiés et classifiés bien sûr. Je crois que cela est plus indiqué que de laisser les gens mendier, parce que comme vous le constatez certainement, l’organisation sociale actuelle ne favorise pas la mendicité et l’encombrement dans les rues ne donne pas une bonne image du pays. Pour toutes ces raisons, je crois qu’il est préférable de s’organiser autrement en collectant les dons ou les aumônes pour les redistribuer aux nécessiteux. Ceci est important, parce que si vous laissez tout le monde mendier, vous pouvez même trouver des bandits, des voyous qui vont s’adonner à la mendicité. Vous comprendrez que celui qui donne n’a pas toujours le temps de connaître celui à qui il donne. Car, il y a parmi ceux qui se disent mendiants des personnes bien portantes qui vivent de ça, comme il y en a qui sont quasiment des agresseurs. Pour dire tout simplement, qu’il n’est pas sûr pour un pays comme le Sénégal de libéraliser complètement une activité comme la mendicité.

Le gouvernement du Sénégal vient de poser un acte qui tend à réglementer le phénomène de la mendicité. Quel commentaire en faites-vous ?

Etant ministre de la République, c’est évident que j’apprécie les décisions du gouvernement. Je les apprécie d’autant plus que c’est une décision qui me parait opportune. Le Sénégal renvoyait une image très mauvaise, compte tenu de la mendicité et de son développement dans notre société. Cette situation est anormale. Nous qui avons l’habitude de voyager, nous savons que ce qu’ on trouve au Sénégal, n’existe dans aucun autre pays du monde. La mendicité est devenue véritablement une activité lucrative pour certains. Je dis que ça ne doit pas être le cas. Elle n’est pas organisée, les mendiants font quelques fois du harcèlement. On en a même vu qui se prostituaient ou vendre de la drogue. Bref, la mendicité est devenue un fourre-tout pour n’importe quel badaud qui voudrait s’adonner à des activités anormales. Ceci ne doit pas être toléré pour quelque raison que ce soit. Nous sommes certes un pays de croyants, mais cela ne signifie pas que nous devons tout tolérer. Il y a des gens qui trainent certains handicaps physiques, mentaux etc. Il y a d’autres qui, bien que valides, ne peuvent pas pour des raisons diverses, travailler. Pour tous ces gens, il doit y avoir des structures qui les prennent en charge. Moi, je m’occupe des affaires religieuses et si vous voyez dans la décision, on a presque renvoyé les mendiants auprès des mosquées et églises, des lieux de culte. Je voudrais dire qu’au niveau du casting, nous aurions pu pousser davantage la réflexion. Nous allons le faire. Nous allons réfléchir sur la question. Moi j’ai travaillé dans l’humanitaire. J’ai été pendant plusieurs années directeur régional de grandes Ong internationales. Nous savons comment prendre en charge les nécessiteux. Nous savons comment mener une enquête sociale pour identifier les véritables nécessiteux. Tout comme nous savons comment collecter des fonds pour régler des problèmes sociaux. Donc, c’est une question qui me parait très simple. Il suffit tout simplement d’interdire de manière ferme la mendicité et ensuite d’organiser la collecte des dons, aumônes, mais aussi de s’intéresser à la phase la plus importante ; la redistribution des collectes. Il y a un travail social à faire. Je pense qu’il n’est pas impossible de s’organiser ici au Sénégal. Au niveau même de notre ministère, bien sûr aidé par d’autres, pour créer des structures qui pourraient prendre en charge toutes ces questions.

En tant que ministre chargé des affaires religieuses, comment percevez- vous les commentaires de ceux là qui soutiennent que la décision a été trop brusque ?

Vous savez qu’au Sénégal, les gens exploitent malheureusement toutes les questions de manière politicienne. J’ai l’habitude de le dire parce que c’est réellement le cas. J’ai entendu des réactions mais qui sont surtout celles de politiciens véreux, qui veulent exploiter la pauvreté des gens pour se faire un nom. Bien sûr, le gouvernement ne donne pas tous les détails de ses décisions. La décision globalement, tend à interdire la mendicité de manière ferme. Ce qui est salutaire et il ne faut plus jamais revenir là-dessus. Parce que c’est comme ça dans les autres pays. Pourquoi quand vous regardez les mendiants, la plupart d’entre eux ne sont pas des Sénégalais. Beaucoup viennent de la sous région. Ils sont là parce que dans leurs pays, on ne leur tolère pas la mendicité. Il faut donc, dans un premier temps, comme le gouvernement l’a fait, interdire la mendicité. On les a envoyés de manière brute dans les mosquées et églises, cela veut dire tout simplement que ces structures seront renforcées et soutenues pour qu’elles puissent s’organiser et assister les nécessiteux. Maintenant, c’est à ce niveau que notre travail sera déterminant. J’ai déjà dit que dans les Ong, nous avions l’habitude de faire ce genre de travail. Je crois que ce n’est pas impossible de le faire au niveau du ministère des Affaires religieuses, aidé et appuyé par d’autres ministères. Avec certains ministères comme celui de la solidarité, nous pourrions même mettre en place un système qui permettrait de collecter les différents dons, aumônes et autres et de les redistribuer aux nécessiteux que nous aurions au préalable recensés, identifiés et classifiés. Ils ne sont pas d’un seul ordre; il y a en peut- être parmi eux qui gèrent des familles, d’autres des célibataires sans enfants, bref pour dire simplement qu’ils sont de plusieurs catégories. Et il est important au moment de leur distribuer l’aumône collectée, de savoir qui est qui et qui fait quoi.

Sur les premières réactions qui sont tombées suite à la mesure annoncée par le gouvernement, d’aucuns ont élevé la voix pour dire que, les autorités devraient avoir pitié de cette catégorie de personnes.

Oui, ce cri de détresse, on l’entend souvent au Sénégal. Quand des gens occupent illégalement la voie publique, quand vous les sommez de quitter, ils disent qu’ils sont venus chercher de quoi nourrir leurs familles à la sueur de leur front. Ce slogan est bien beau, mais il faudrait le faire dans la légalité. Il ne suffit pas de dire que je travaille pour nourrir ma famille donc tout est permis. Non ! Je crois qu’on doit travailler certainement, on doit nourrir sa famille, mais ça doit se faire dans la légalité. Dieu est le Clément, le Miséricordieux. Pour les mendiants, c’est Dieu qui les a crées comme ça. Il pourrait les mettre à l’abri du besoin, il ne l’a pas fait d’un seul coup. Nous êtres humains, nous ne pouvons pas prétendre pouvoir le faire. Nous gérons une société humaine avec ses manquements, ses insuffisances, ses handicapés, ses mendiants et autres. Nous devons faire valoir la solidarité humaine, mais dans une logique qui permette à tout un chacun de s’investir pour pouvoir bénéficier de ce à quoi il a droit. Mais se dire je suis un handicapé, donc je peux me permettre de faire de la nuisance aux autres, je peux harceler les autres qui ne sont pas handicapés pour trouver de quoi me satisfaire, n’est pas une attitude digne, ce n’est pas décent, c’est anormal.

La préoccupation du gouvernement, semble-t-il, est de régler deux problèmes en même temps : celui de la mendicité, mais aussi de l’encombrement de la voie publique. Vous ne voyez pas qu’on est en train de transférer un problème sans le résoudre ?

J’ai dit tantôt que c’est de manière brute que les mosquées et églises ont été identifiées comme devant accueillir les mendiants. Mais assurément, il y aura des structures qui prendront ces questions en charge. Il s’agit de régler le problème de l’encombrement de la voie publique, mais aussi la question de la mendicité. L’esprit même de la mendicité doit être combattu. Je crois qu’il ne faut pas développer auprès des Sénégalais cet esprit d’ éternel assisté. La loi sur le handicap, on l’a voté récemment et il est fait obligation à tous les ministères de réserver au cours des recrutements de personnels, un certain pourcentage des postes aux handicapés. Au niveau de la formation également, il y a des initiatives qui sont prises en faveur de l’amélioration du quotidien des handicapés. Toutes ces initiatives sont développées en faveur des personnes handicapées. Pour dire que le handicapé a beaucoup plus besoin de travailler que de mendier. Parce qu’en mendiant, il perd sa dignité d’homme et ce n’est pas bon. Aucune société humaine ne doit encourager la mendicité. Cela, tous les Sénégalais doivent le comprendre et s’inscrire dans cette logique. Le gouvernement qui le combat doit être aidé et assisté dans ce combat par tout le monde. Nous avons été en Chine, un pays de plus d’un milliard d’habitants. La capitale Pékin fait plus de 16 millions d’habitants. Ce qui nous a frappés quand on parcourt les rues, c’est qu’on ne voit aucun mendiant. On ne voit personne se coucher par terre, s’asseoir à même le sol ou faire ses besoins, juste à côté, sur la voie publique.

Justement, ces pays là aussi, ont leurs sans-abris, leurs clochards et leurs mendiants. Doit-on les prendre en exemple ?

Mais, on ne les voit pas dans la rue. Allez dans n’importe quel pays, il y a des nécessiteux, des handicapés ; c’est ça que les Sénégalais doivent comprendre. Pourquoi faut-il que les nécessiteux Sénégalais se comportent d’une manière aussi particulière ? Aux Usa, en France, partout, il y a des pauvres ; mais ils ont une certaine manière de se comporter. C’est ça le message que les Sénégalais doivent comprendre. Il y aura toujours des nécessiteux, mais ils devront être pris en charge par des structures. Cependant, il faudrait qu’eux aussi, aident ces structures à les prendre dignement en charge.

Parmi ceux qui font la manche dans la rue, l’on remarque qu’il y a beaucoup d’étrangers. Qu’est ce qui fait que Dakar en particulier, soit une attraction pour les mendiants venus de la sous-région?

Ça, c’est un autre problème qu’il faut prendre en charge. Nous avons un président de la République panafricaniste. Et il y croit profondément. D’ailleurs, il n’aime pas le mot étranger en parlant des autres africains. Il n’accepte pas du tout qu’un autre africain soit perçu au Sénégal comme un étranger. C’est sa vision et il faudrait que tout le monde travaille dans ce sens. Ceci étant, il faudra les gérer comme nous gérons les Sénégalais. Mais, il y a quand même des mesures qu’il faudra leur imposer. Si vous remarquez, il y a une forte colonie de mendiants qui nous viennent de la sous-région. Nous les accueillons comme des frères.

On n’en parle pas souvent, mais parmi les mendiants, il y a la catégorie des Baye Fall . Est-ce que ceux là aussi, dans le cadre de la mesure gouvernementale, doivent se limiter aux lieux de culte ?

Il ne faut pas dire les « Baye Fall ». Il faut plutôt dire ceux qui se disent « Baye Fall ». Je crois que la Radio Océan Fm avait fait une enquête très exhaustive sur la question en allant notamment interviewer le guide religieux auquel se réclament ces gens-là qui sillonnent Dakar. Et tous avaient condamné le phénomène. Pour dire donc, que ces gens qui se disent Baye Fall, ne sont envoyés par aucun des guides religieux reconnus dans cette voie. Ce serait même rendre service à cette voie, que de mettre à nu des gens qui se réclament d’une confrérie dont ils ne respectent pas les règles.

La mendicité est inscrite dans le substrat culturel du Sénégal, tout le monde le sait. Est-ce qu’avec cette mesure du gouvernement, l’équilibre du socle socio-culturel ne sera pas perturbé ?

La cohésion sociale, si vraiment elle signifie une telle tradition, elle a déjà subi plusieurs coups. Nous sommes au quartier des Almadies ( Ndlr : l’ Interview a été réalisée aux Almadies), et vous constatez de vous-mêmes, que ceux qui sortent de ces maisons n’ont aucune chance de rencontrer un mendiant. Donc, il y a des habitudes qu’on avait quand on était dans nos petits villages. Nous sommes obligés de les perdre, ces habitudes. Nous ne pouvons pas les conserver avec l’évolution de la vie. Je crois que nous devons nous organiser, parce que dans ce monde des agressions, des harcèlements, nous ne pouvons pas garder les mêmes habitudes qu’avant. Ça posera à la limite même un problème d’insécurité. Celui qui vous attend devant la porte de votre maison au petit matin, est-il un mendiant, un voleur ou un agresseur ? En définitive, l’aumône c’est quoi ? Moi qui vous parle, je suis un islamologue. S’il s’agit seulement de faire du bien à travers l’aumône qu’on donne, on peut la déposer dans un endroit où elle pourra être gardée puis redistribuée aux ayants droit. Quelques fois il se peut que l’argent donné en guise d’aumône serve à acheter de la drogue, ou de l’alcool qui sait ? L’ idéal, c’est de faire un bon acte en donnant son aumône à des structures chargées de tout collecter et de redistribuer aux véritables nécessiteux.

Il va de soi qu’en tant que ministre, chargé des Affaires religieuses, vous avez du pain sur la planche avec la mesure arrêtée sur la mendicité ?

Même s’il n’y avait pas cette mesure, si vous allez au Maroc, en Iran, en Arabie Saoudite, ce sont des pays qui se sont organisés de la sorte depuis longtemps. Le ministère des Affaires religieuses et des Waqf, prend en charge ces questions, profite du mois du ramadan pour placer des oboles au niveau des mosquées, des hôpitaux, dans certains lieux publics. Ce qui permet aux différents donateurs de différents niveaux, de déposer leurs dons, legs et autres, que les structures habilitées passent récupérer pour redistribuer aux nécessiteux. Donc, je crois que la mesure du gouvernement est salutaire et que tous les Sénégalais devraient l’appuyer. Maintenant, je suis d’accord que les citoyens posent le problème des mesures d’accompagnement. Toutes les idées doivent être versées dans ce cadre, mais personne ne doit dire qu’il faut renoncer à la mesure. Je crois que c’est une mesure opportune, qui est venue au bon moment. Et pour les mesures d’accompagnement, tout le monde est invité à contribuer pour faciliter l’insertion de ces mendiants, je veux dire l’intégration sociale de ces nécessiteux. Une fois de plus, la mesure doit être encouragée et soutenue par tout le monde.

A votre niveau, est-ce qu’il y a des chantiers sur lesquels vous êtes, dans le cadre de l’accompagnement ?

Bien sûr, je vous dis que dans la réflexion globale des activités de notre ministère, il y avait cela. D’abord du fait même de notre déformation professionnelle. J’ai travaillé pendant plus de 15 ans dans l’humanitaire. J’ai été Directeur régional adjoint de l’Iara ( Islamic african relief agency), qui est la première Ong islamique implantée au Sénégal en 1983. Puis, j’ai été Directeur régional de l’Oiis pendant plus de 5 ans, Directeur d’ El Mountada, une autre Ong . En plus, j’ai travaillé pendant plus d’un an à Dubaï, à Human Apple International, une grande Ong internationale. On peut dire que j’ai consacré plusieurs années à l’humanitaire. Quand on m’ a confié le ministère des Affaires religieuses, la première chose à laquelle j’ai pensé, c’est comment organiser la mendicité, comment venir en aide aux nécessiteux qui sont dans les mosquées et dans les églises. On parle des mendiants, mais au niveau des mosquées par exemple, les imams, les « Bilal », sont quelques fois eux-mêmes des nécessiteux, mais ils ne peuvent pas aller mendier. Ces problèmes là, il faudrait les prendre en charge. Et c’est certainement le cas dans certaines églises. Nous voulons que tous ces cas soient pris en charge. Dans d’autres pays, c’est ce qui se fait. Le ministère des Affaires religieuses prend en charge toutes ces structures et aide ceux qui y travaillent. Nous développons des réflexions dans ce sens, pour une prise en charge correcte, mais globale.

Beaucoup de Sénégalais se sont émus de constater que cette mesure est tombée en plein mois de ramadan. Ce mois étant un moment où les musulmans sont enclins à beaucoup donner l’aumône. N’est- ce pas là une incohérence ?

Oui, mais c’est un mois aussi où les gens l’oublient, les musulmans avaient fait la grande guerre de Badr. Ce n’est pas parce que c’est le mois de ramadan que les gens doivent baisser les bras et demander l’aumône. Non ! C’est un mois de courage, de patience et de persévérance. C’est le mois qui invite à la prise en charge de ses problèmes. Donc, en prenant cette mesure dans ce mois béni de ramadan, je crois que le gouvernement a bien fait. Nous allons inciter les Sénégalais à davantage faire preuve de solidarité ; ce qui est recommandé par toutes les grandes religions au Sénégal.
En plus face à la question de la mendicité nous, sous l’éclairage de Me Abdoulaye Wade, nous faisons tout sauf ce que le régime du Parti socialiste avait fait à l’époque en prenant les mendiants comme des malpropres pour aller les déverser à Kidira. Nous, nous faisons un traitement plus humain de ces questions humaines.



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