Adopter un comportement responsable, tel est le message de Ibrahima Bodian responsable du service du bureau de l’éducation pour la santé (EPS) du district sanitaire de Mbour (ouest). Il s’exprimait ce jeudi sur l’exposition des jeunes et adolescents face aux infections sexuellement transmissibles (IST).
Mr Bodian est très inquiet de la situation alarmante de la sexualité des jeunes et adolescents dans le département de Mbour et le point-focal VIH est dans une phase de turbulence pour cette frange de la population. Il souligne qu’aussi l’absence de communication entre les parents et leurs enfants et pense donc cette politique doit être accompagnée à travers les services de santé.
«Les jeunes et adolescents ont besoin d’informations appropriées, de services de santé adaptés dans un environnement propice. Et il faut leur donner des opportunités de participer aux interventions et autres activités qui les concernent», a-t-il élagué.
Une intervention multisectorielle dans la prise en charge de la santé de cette marge est aussi préconisée. Mr Bodian faisait la représentation de la prise en charge des adolescents et jeunes âgés entre 15 et 24 ans dans le district de Mbour pour l’année 2015.
Cette présentation rentre dans le cadre d’une session de formation en faveur de la santé de la reproduction des adolescents et jeunes en présence des journalistes et acteurs de la commune de Mbour.
Ainsi, Alassane Cissé, président de l’association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD), soutient que cette politique sur la santé de la reproduction ne peut avoir de résultats que si les jeunes s’y mettent et s’en servent pour ainsi éviter les grossesses précoces ou non désirées et aussi contrôler leur santé sexuelle et reproductive.
20 Commentaires
Anonyme
En Février, 2016 (05:26 AM)Mare-a-boue
En Février, 2016 (06:17 AM)Anonyme
En Février, 2016 (06:54 AM)Anonyme
En Février, 2016 (07:11 AM)Anonyme
En Février, 2016 (07:11 AM)Anonyme
En Février, 2016 (08:10 AM)Sms
En Février, 2016 (09:39 AM)Anonyme
En Février, 2016 (10:23 AM)N'goné Latyr
En Février, 2016 (10:47 AM)Au lieu d'entretenir cette hypocrisie, J'ai toujours été pour une éducation sexuelle à l'école, je pense que cela réglera définitivement cette problématique de sexe tabou et de grossesses prématurées au Sénégal.
Cela dit, il faudrait aussi parler des tenues indécentes de ses jeunes filles à peine sorties de l'adolescence. ceci est inacceptable pour pays avec 90 % de musulmans où l'on piétine les règles élémentaire de la décence. Où sont nos marabouts ?
Merci,
Lang Devy Père
En Février, 2016 (11:11 AM)Ndongo
En Février, 2016 (12:00 PM)Anonyme
En Février, 2016 (12:19 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:12 PM)Anonyme
En Février, 2016 (13:30 PM)Anonyme
En Février, 2016 (14:13 PM)Xadim
En Février, 2016 (15:43 PM)Au Senegal, les Médias ne filtrent rien. Tout est bon à faire passer , meme mes perversités les plus atroces. On suit les Occudentaux mais dans des pays comme le Canada, le contenu des médias est bien filtré . Pas de gros mots à la TV. Tout est censuré .
Anonyme
En Février, 2016 (18:13 PM)Corse
En Février, 2016 (18:31 PM)Waarou
En Février, 2016 (19:46 PM)il ne faut surtout pas confondre les quelques cas constatés dans mbour et ces milliers de salopes qui fréquentent et certainement se prostituent dans ces hotels, bar, maisons d'hotes etc
qui pillulent le long du litoral.
il il ne faut pas etre hypocrites, parler du vrai probléme ou fermez là.
Diounkhop
En Février, 2016 (19:57 PM)N'oubliez pas que les jeunes filles affaire bi dafay khéssén yeneu say, khalé you goor yi di kodaal.
Pendant des années, on a prôné l'abstinence, et ça n'a pas marché.
Oui pour l'éducation sexuelle, ak wakh ba soneu nek si ganaw khalé yi.
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