ME WADE, IDY, TANOR, MACKY, PAPE DIOP, ALIOU SOUW, BALDÉ, LANDING… Qui sont ces « Grandes Dames » qui les dorlotent ?

Les politiques nous gouvernement et nous dictent leurs lois. Mais, beaucoup d’entre eux se font, une fois chez eux, «tirer» les oreilles. En un mot, les épouses de nos politiciens influencent beaucoup leurs maris. La nuit, quand tous les chats sont gris, on se confesse. On fait du «jengu». Ah ces femmes-là, «da gnou am manaa», wala ? On a fait le tour pour faire quelques portraits. Mais rien de méchant.

Viviane Wade, «l’efficacité»

L’actuelle maîtresse de la «Maison-Blanche». Une grande dame au bon cœur. On sait que la douce moitié de Abou n’aime pas trop le bruit, ni la saleté. Viviane est celle qui a lancé le bol de fer qui donne du tonus au président de la République. Viviane est une femme catégorique mais charitable. Lors des élections de 2001, elle n’hésitait pas à sortir des cachets pour l’équipe de télé. Elle courait dans tous les sens pour leur donner les fameux comprimés. Parce que, selon elle, ces journalistes devaient être en excellente forme. Et le plus drôle, c’est qu’elle ne les laissait jamais seuls. Elle s’assurait que «ses fistons» avaient pris la dose, surveillant leurs faits et gestes. Et tous les matins, il en était ainsi. Viviane et Abou se sont connus à Besançon. Qui marque toujours l’esprit de Me Abdoulaye Wade.

Côté politique, Viviane Wade soutient beaucoup son époux. Mais, elle semble distante des choses relatives à l’Etat. Celle qui partage la vie de l’enfant de Kébémer aime tout ce qui est biologique. Le potager du Palais fait des miracles. L’excellente forme des Wade viendrait de là. On raconte aussi qu’à Nénéfécha, Viviane s’y sent tellement bien qu’elle n’hésite pas à marcher pieds nus ! 

Ndèye Penda Tall, «discrète et pieuse»

Une chose est certaine. Ndèye Penda Tall est décrite comme une femme discrète et pieuse. Une intellectuelle qui préfère être une fée du logis. Assurant l’arrière base. Celle qui partage la vie de Mara, comme elle aime bien l’appeler, est simple, avec un brin de coquetterie. Elle est stabilisatrice. Regardez un peu comment elle a su gérer l’incarcération de son époux. L’avez-vous vue une fois faire les choux gras de la presse ? Jamais. Lors du naufrage du «Joola», elle a apporté beaucoup de soutien aux familles, sans oublier les collations. Vous ne verrez non plus Ndèye Penda Tall dans les soirées mondaines ou les défilés de mode. A ses heures perdues, elle communie avec le Bon Dieu, lisant le Livre Saint, ne se mêlant pas des affaires de son époux. Si, aujourd’hui, Idrissa Seck est encore solide, il le doit, en grande partie, à cette femme qui a grandi à ses côtés et qui lui voue un amour comme dans les séries Rose.

Marième Faye, «vous avez dit possessive ?»

Tout au début de leur idylle, Marième Faye ne prenait pas trop au sérieux cet homme timide. C’était la période de l’université. Aujourd’hui, la donne a changé. Macky Sall est devenu un Monsieur très distingué, raffiné, séduisant à faire craquer plus d’une. Mais attention, ne vous approchez pas trop de lui, si vous ne voulez pas recevoir un bout d’escarpin ou de mule. Marième Faye aime la mondanité. N’hésitant pas, quelquefois, à se mettre en jean ! La douce moitié de Macky Sall a un carnet d’adresses bien fourni. Et du temps des vaches grasses, elle a beaucoup apporté à ses proches qu’elle a insérés dans la vie active. Certains passent par elle pour s’approcher de son époux.

Marie Angélique Savané, «touche pas à mon mari»

La douce moitié de Landing. Ne touchez pas au «koutia» (sauce à l’oseille) de son mari ; si vous ne voulez pas recevoir «une koket» sur votre caftan. Regardez un peu le clash avec Mamadou Diop Decroix. Marie Angélique gère tout. Avec sa voix rauque, elle cogne dure et même très dure. A la maison ou dans les affaires, la sociologue apporte sa touche et ce sont ses couleurs qui sont les plus perceptibles sur la toile. A la maison, ils sont deux. Il lui arrivait aussi de siéger tranquillement lors des Bureaux politiques.

Ami Samaké Sow, «circulez, on gère»

On a beau être un ministre puissant. Mais à la maison, on est doux comme un agneau. Ami Sow a bien géré son époux. Elle gère TOUT. Tout lui appartient. Et Aliou fait confiance à son épouse qui gère les biens de la petite famille. Les deux tourtereaux sont en perpétuelle lune de miel. Côté politique, elle y va à fond, s’habillant aux couleurs du Sopi, sifflet à la bouche. Une militante convaincue. Mais selon des indiscrétions, Ami Sow est près de ses sous. Une véritable descendante de Picsou.

Aminata Gassama Baldé, «la persévérance en bandoulière»

Si son mari est devenu un grand homme politique, elle y a beaucoup contribué. Aminata Gassama a réussi à prendre la juste mesure de l’ex limier. Et c’est normal. Abdoulaye était isolé dans un coin. Bardé de diplômes. Mais tout le monde sait que dans la famille de la flicaille, personne n’est descendant de Rockeffeler ou parenté à Paris Hilton. Aminata Gassama, fille de riche a beaucoup aidé son mari dans son ascension. Plats raffinés, ne venant pas du Sud, garde-robe, sur mesure. Aujourd’hui, Abdoulaye Baldé ne jure que pour le mafé, la cuisine chinoise et … Aminata. Une femme incontournable dans ses projets. Toujours présente dans les grandes cérémonies, gérant le relationnel à merveille. Si vous ne passez pas par Aminata, sachez que vos dossiers risquent d’être rongés par les cafards. En plus c’est une femme raffinée et «mok-pocc». Quant à la gent féminine, n’essayez pas de lui voler son thiof, le serrurier n’a plus la combinaison, il a perdu la mémoire. Cette pharmacienne gère aussi bien son officine que son mari.

Mame Fili Diallo Dieng, «Une saint Louisienne hors pair»

Elle remporte le jackpot. Mame Fili Diallo a fait basculer Ousmane Tanor dans les prairies de l’amour ; beaucoup de proches de sa seconde épouse ont gagné au change. Mama Fili, l’ancienne hôtesse de l’air n’a pas eu besoin de se battre pour être dans le cœur de l’enfant de Nguéniène. Ils se sont vus, ils se sont aimés. Et Fili a donné à Tanor de beaux enfants. Charmants. Son premier enfant a été comme une première pluie. Cadeaux, rien ne manquait. Quant à feue sa belle mère, n’en parlons pas. Maman Jeanne Roth était comme la reine de Chaaba. Entourée d’affection, couverte d’argent, la famille de Fili était plus que choyée. Même ses sœurs savaient s’y prendre. A la Lonase, où elle travaillait, c’était la princesse. Juste un petit saut pour y régler des détails. A la fin du mois, elle touchait au jackpot. Mame Fili a réussi à caser beaucoup de ses parents. Chez elle, il fallait juste déposer son Cv. Et malgré la venue d’Augustine, Fili reste toujours à sa place.

Mariama Diop, «l’ambition au bout du stéthoscope»

On savait qu’elle était toubib. Mais on ne l’a jamais vu exercer. Quand on a un mari qui dégaine aussi vite que Lucky Lucke, pas besoin de se tuer à inhaler l’éther et à attraper des maladies tropicales. Ndèye Marie Diop occupe les premières loges. Tout le contraire de Rama Diaw, la première épouse, l’effacée. La seconde épouse du patron du Sénat ne laisse rien au hasard. Elle est la patronne des mutuelles de santé. On lui reconnaît aussi son côté Mère Thérésa. Lors du naufrage du Joola, elle était toujours avec Ndèye Penda Tall, l’épouse de Idy pour apporter des repas aux familles. Un élan de générosité à cultiver.