Batterie de mesures annoncées en faveur de la culture en général et de la littérature en particulier, mais aussi diatribes contres les rentiers de la plume adeptes de la « désinformation et la falsification des faits ». En fin de soirée, le Président Wade a présidé hier au lancement des travaux de l’association mondiale des écrivains, vieille de 86 ans.
PAR NETTALI
Dakar abrite depuis hier le 73éme congrès du Pen International, une association mondiale qui œuvre pour la promotion de la littérature et la défense de la liberté d’expression. Le Président Wade a procédé à l’ouverture des travaux face à un parterre où l’on retrouvait d’illustres « scribes » des temps modernes venus des quatre coins du monde. En vertu de son titre de ‘’Protecteur des arts et des Lettres’’, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de manifester sa volonté de renforcer « le culte des libertés qui restera un principe fondamental garanti par la Constitution », mais aussi de partager la cause du Pen International pour « lutter contre la falsification et la déformation des faits ». Oui à la liberté d’écrire non à la désinformation, semble dire l’auteur d’un « Destin pour l’Afrique » qui dit partager la cause des écrivains persécutés à travers le monde. Le Congrès mondial du Pen International est organisé pour la deuxième fois en terre africaine. Ainsi Dakar sera, jusqu’au 11 juillet, la capitale de l’écriture et des débats littéraires entre écrivains, journalistes, poètes, essayistes, etc. Les Présidents Jiri Grusa (Pdt international du Pen), Mbaye Gana Kébé (Président de Pen-Sénégal, et la représentante de l’Unesco ont précédé Me Wade pour de part et d’autre revenir sur l’importance et les enjeux liés à la liberté et au partage des savoirs. L’association Pen-International, fondé en 1921, est répartis à travers quelques 70 pays réunis pour célébrer la littérature et le droit à l’expression. Il a son siége à Londres et plusieurs Centres-Pen disséminés à travers le monde. En 86 ans d’existence, le 73éme Congrès porte sur le thème intitulé « Le mot, le monde, et les valeurs humaines ». Profitant de cette occasion, Me WADE est revenu sur le projet d’érection d’un Parc Culturel qui sera « une merveille » composé d’un Grand Théâtre, d’un Musée des Civilisations Noires, d’une Maison des archives, et d’une Bibliothéque Nationale. Et de poursuivre dans cette lancée : « les termes de références seront bientôt disponibles et j’en profite pour inviter les architectes et les artistes plasticiens à s’approprier le projet du Parc Culturel National ». Entre autres mesures annoncées, le relévement du fonds d’aide à l’édition qui passera de 40 à 500 millions, la Maison Panafricaine d’Edition, et le retour du Grand Prix du Président de la République pour les Lettres. Ce dernier événement étant rayé de l’agenda culturel depuis six années consécutives.
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