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MEDIAS-AGRESSION DE FERNAND TONA : Le calvaire vécu par le journaliste

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MEDIAS-AGRESSION DE FERNAND TONA : Le calvaire vécu par le journaliste

Victime d'une agression lundi dernier sur la VDN (Voie de dégagement nord) à Dakar, le journaliste Fernand Tona, Chef de Desk Tv à l'Agence de Presse Africaine (APANEWS), a en fait vécu un calvaire de plus avant de pouvoir bénéficier de soins à l'hôpital. EnQuête retrace le film des événements avec la victime.

20h15 : Fernand se fait agressé sur la VDN par deux jeunes à bord d'une moto


La scène se passe non loin des locaux d'APAnews sur la VDN, où Fernand Tona attendait un taxi pour rentrer à son domicile. Ses agresseurs étaient respectivement armés d'un pistolet et d'une machette. Devant des dizaines de passagers, le premier armé d'une machette l'apostrophe et tient en respect le journaliste tout en lui intimant l'ordre de lui remettre ce qu'il avait par devers lui. ''Donne moi ton sac'', tonna d'un ton bourru l'agresseur. Avant même de comprendre ce qui lui arrivait, ni le temps de se retourner, Tona reçoit un coup de machette sur la tête. Sur la défensive, notre confrère oppose une résistance et refuse de lâcher son sac. Effort vain car les coups de machette continuent de pleuvoir avec une violence de plus en plus accrue. Sous l'effet des coups, le sac cède, se déchire et donne l'avantage aux agresseurs qui l'assomment avec la dernière énergie avant de prendre la poudre d'escampette. Tombé sur les faits, un taximan a pris la victime à bord et s'est lancé dans une course poursuite des malfrats. Une course qui n'a pas abouti à grand chose car malgré les cris ''aux voleurs !'', les bourreaux se sont faufilés dans les embouteillages de Mermoz et se sont évaporés sans laisser de traces.

20h45 : Gendarmerie de Ouakam, la plainte

Après des recherches vaines, le taximan et Tona se sont résolus à se rendre à la Gendarmerie de Ouakam en vue de déposer une plainte. Une fois sur place, l'autorité compétente, vu la quantité importante de sang que le plaignant était en train de perdre lui demande d'aller illico presto à l'hôpital se faire soigner avant de revenir déposer sa plainte. La part du butin des agresseurs est importante : un ordinateur portable, 3 clés usb, 2 clés expresso, un flip vidéo, un passeport, une carte consulaire, trois cartes bancaires, plus la somme de 82 000 F Cfa.

21h à 00h : Hôpital Fann

Pas de trousse de secours dans le pavillon où s'est rendu le blessé (pas de sparadrap, pas d'alcool, pas de Bétadine...). Alors, le médecin demande à notre confrère d'en acheter avec ses propres moyens. Après lui avoir expliqué qu'il s'est fait agressé et qu'il n'a plus d'argent avec lui, le médecin se précipite dans un autre service pour acheter à ses propres frais le nécessaire pour effectuer les premiers soins (blessures à la tête et à la main gauche). L'état de sa main jugé grave, le toubib demande l'évacuation de Tona aux urgences de l'hôpital Le Dantec. Deux heures pour attendre une ambulance qui se fait désirer. Ses collègues venus le soutenir, pris de panique à cause de la quantité de sang qu'il était en train de perdre, ont fini par l'acheminer eux-même à Le Dantec. A 00h20, au service de traumatologie de l'hôpital le Dantec, le journaliste rapporte que le médecin de garde lui a clairement dit que le Bloc des urgences n'était pas fonctionnel avant de lui demander de se rendre à l'hôpital Principal.

00h45 à 17h le lendemain (mardi)

A l'hôpital Principal, la victime n'en a pas fini de galérer. Après avoir fait la radiographie de sa main gauche, le médecin lui a demandé d'attendre car les résultats ne pourront être disponibles qu'à 8h heures du matin. Pendant tout ce temps, aucun autre soin n'a été administré à Fernand Tona. Entre fatigue et sommeil, les résultats sont tombés : les films de la radio montrent une fracture ouverte de l'auriculaire gauche. Il faut d'abord opérer. Vue la masse de patients qui attendent de passer sur le billard d'un seul docteur, il a fallu attendre comme tout le monde... C'est finalement à 17h que le journaliste s'est fait opérer, et l'opération a duré moins de 20 minutes.

C'est la triste réalité de nos hôpitaux. Et le calvaire vécu par des milliers de Sénégalais ou hôte étrangers, dans l'anonymat. Vivement la rupture dans ce secteur.



16 Commentaires

  1. Auteur

    Teuf

    En Août, 2012 (18:13 PM)
    desole cher Senegal nous ne sommes pas encore sorti de la galere ,agression devant temoins ,sans intervention ,ca deviens grave ,oh mon pauvre pays ou allons-nous ?
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  2. Auteur

    Babs

    En Août, 2012 (18:36 PM)
    bienvenue au pays de la téranga:)
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    Auteur

    Ganja Man

    En Août, 2012 (18:37 PM)
    cest bien fait pour lui . marre de ses niaks a dakar
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    Auteur

    Yatt

    En Août, 2012 (18:40 PM)
    Voilà qui pourrait expliquer certains décès suite à des accidents ou agressions !

    Si ce pauvre journaliste devait décéder (soubhannalah), sa mort aurait simplement été imputée à ses agresseurs ! Or la responsabilité, dans cette hypothèse, reviendrait aux structures sanitaires !

    Il y a décidément beaucoup à faire dans le domaine de la santé : en voulez-vous la preuve ? Essayez de demander des renseignements à l'HOGGY. Si vous avez la chance de trouver une blouse blanche qui daigne vous répondre, vous devrez attendre qu'il passe tous ses coups de téléphones avant de vous envoyer dans un bureau qui à son tour vous renverra vers un autre service où vous trouverez des fonctionnaires occupés par leurs téléphones portables ou à ....discuter !
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    Auteur

    Ekiprobable

    En Août, 2012 (18:45 PM)
    ennnfin breeef...kom dirai ce jeune surdoué ki joue dans my wife and kids...

    savez vous si ya un bon film ce soir?sur la une le dimanche ya souvent des bon films, mais des fois ya trop de rediff, sino va pour capital sur l' autre chaine de dé.bile qui passe l'amour est dans le prés les lundi. Savez vous si yaura une nouvelle saison de topchef?

    bon bref Là je pense que JE VAIS aller bouffer puis j'irai ch.ier un coup.
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    Auteur

    Heucha

    En Août, 2012 (18:50 PM)
    Cette triste réalité de nos hopitaux illustre le macabre bilan de abdoulaye wade fantomas qui a fait 12ans au pouvoir pour s'enrichir en achétant 600 voitures pour son parti au lieu de relever le plateau technique de nos hopitaux qui manquent de tout.Cette situation devrait servir d'exemple aux nouvelles autorités afin qu'elles suppriment le sénat qui est budgétivore et inutil...
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    Auteur

    Jex

    En Août, 2012 (19:32 PM)
    continuez à tirer sur Wade comme ça d'autres tireront sur Macky et nous serons toujours à la case départ. Le developpement ce sont des faits et non du verbiage.
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    Auteur

    Krisma

    En Août, 2012 (19:33 PM)
    c vraiment desolé pour ce cher journaliste ki se bat nous informer . bon retablisman

    au lieu de ratitayé de tou ce kil besoin pour assurer le service minimum dans les hpotaux, le gouvernement prefere acheter des voitures 4x4 au peril des person agressé des malades et tou ceux ce ki ont besoin des soins. dieu est là et nous observe et chacun aura un compte a le et surtout vous les grand dirigeant de ce pays ki ne songent ka senrichir
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    Auteur

    Tosh

    En Août, 2012 (20:16 PM)
    Toi Ganja tu as trop tiré sur ton spliff pour avoir un discours aussi...xénophobe.
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    Auteur

    Dangervdn

    En Août, 2012 (23:27 PM)
    La VDN est un véritable coupe-gorge, il est temps que les autorités fassent quelque chose  <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">    <img src="https://images.seneweb.com/content/seneweb/generic/images/smileys/jumpy.gif" alt=":jumpy:">  
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    Auteur

    Patte D'oie

    En Août, 2012 (00:43 AM)
    nous n'en pouvons plus des agresseurs a la patte d'oie et aux maristes les agressions sont trop frequentes et rien n'est fait les keufs dorment pendant ce temps ou rackettent les honnetes citoyens

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    Auteur

    Ceo

    En Août, 2012 (08:29 AM)
    Dommage tout ca!! Au dela de la triste histoire de ce journaliste, l'etonnante realite d'un pays ou on ne fait que parler de ce qu'on va faire et ne jamais le faire. ce gouvernement comme tous les autres qui ont eu a le preceder ne font rien pour ameliorer la vie des senegalais.

    C'est dingue qu'un medecin aux regences puisse demander a un victime d'agression qui est est par ailleurs en train de perdre du sang en plus du choc, d'aller acheter ses medicaments lui meme. Waaw!! seulement en afrique. Je suis triste pour mon peuple et pendant ce temps Macky a vraiment le temps d'aller a la mecque et de faire des va et vients sans resultats bien definis. Y a du travail a faire Mr Le President et les senegalais reveillez vous. Demandez des comptes a vos elus et arretez de vous contenter de peu.
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    Auteur

    Diop

    En Août, 2012 (12:34 PM)
    VOUS RISQUEZ MEM D ETR TUE CAR VOUS N ETES PA SERIEU VOUS PENSEZ QU A INFORMER VITE POUR VENDR ET PARMI VOUS TROP DE BREBI GALEUSES POUR NE CITER QUE DES JOURNALISTES ALIMENTAIRES ALOR CRTAINES INFO MEM VRAI NE DOIV PA ETR LIVRE LACHES

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    Auteur

    Marie

    En Août, 2012 (11:18 AM)
    Je disais tout le temps que tout le monde peut être victime de la situation désastreuse des hôpitaux. Voilà au lieu de dénoncer ça vous passez tout votre temps à parler politique tous vos papiers portent sur la politique. Le nouveau ministre de la santé n'a encore poser aucun acte pour ça. C'et ça que vivent les sénégalais et les médecins dans les hôpitaux parfois tu es obligé d'acheter toi même les médicamments aux malades imaginer au laboratoire parfois ce sont les agents qui vont acheter du cotton à la pharmacie pour pouvoir faire les prélévements. c'est grave vivement si les journalistes faisaient des descentes dans les hôpitaux pour dénoncer le dénuement total avec lequel travaille les agents.
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    Auteur

    Fifi

    En Août, 2012 (17:18 PM)
    Une fois j'ai eu une crise d'athme, je ne pouvais pratiquement plus respirée. Une fois aux urgences, on nous fait savoir qu'il nya pas de place pour m'accueillir et qu'il fallait attendre le lendemain. Imaginez mon désarroi, J'ai failli suffoquer. Heureusement, le médecin qui a l'habitude de me soigner était sorti à temps pour qu'on l'interpelle. Tièy Sénégal, j'ai vraiment peur quand je pique une crise,c'est infernal ce qui se passe ç l'hopital :cry:  :cry:  :cry:  :cry:  :cry: 
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    Auteur

    Kikou

    En Août, 2012 (01:32 AM)
    PAYS DE MERDE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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