"L'État du Sénégal ne doit plus se limiter à des communiqués de condamnation et à la prise à charge de frais de rapatriement". Souleymane Diallo, président de l'association "Otra Africa" constituée d'anciens immigrés, condamne ainsi les meurtres perpétrés sur des Sénégalais à l'étranger. Le dernier cas en date celui d'Alassane Diallo tué par balle en Italie.
Selon Souleymane Diallo repris par Sud fm, l'État du Sénégal doit "faire preuve de fermeté face à cette situation. Car, les ressortissants de ces pays sont bien protégés au Sénégal. Donc, il appartient aux autorités sénégalaises de prendre leurs responsabilités devant ces meurtres récurrents."
Poursuivant, il ajoute que "l'émigration clandestine existe et continue à exister au Sénégal."
"Probablement les zones de sorties et les points de départs ont changé, relève-t-il toutefois. De même que les méthodologies. Aujourd'hui, (les migrants) ne passent plus directement par la mer mais par la voie terrestre. Nous le savons tous, la route du désert passant par le Mali, la Mauritanie, entre autres. Ces voies-là existent jusqu'à présent."
"Aujourd'hui, s'indigne-t-il par ailleurs, les chiffres exacts ne sont pas connus. J'attire l'attention du ministère des Affaires étrangères sur le recensement des Sénégalais de l'extérieur. On ne connait pas le nombre exact de Sénégalais basés à l'extérieur. Ceux qui vont en Argentine ou au Brésil, sortent par l'aéroport et ne prennent pas la route du désert. Ils doivent être organisés."
"Aujourd'hui, prône-t-il, (la solution), ce n'est pas fermer les frontières ou dire aux jeunes de ne pas partir puisque les perspectives de rester sont moindres".
3 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2018 (13:06 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (14:26 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (18:29 PM)Participer à la Discussion