Viol, harcellement sexuel, raquette, séquestration, humiliation insultes, restent le lot des filles en milieu scolaire. 24% d’elles subissent des sévices sexuels hypothéquant, du coup, les efforts pour leur maintien.
Une fille de forte corpulence, qui voulait s’améliorer dans une matière, a décidé de se mettre aux premières loges. Son professeur lui demande d’aller derrière car elle a obstrué sa vue. Ces mots de son enseignant ont poussé l’élève, in fine, à aller voir le responsable du centre d’orientation psychologue de formation. Cet exemple anodin, à coté des agressions sexuelle, physique et psychologique contre les filles en milieu scolaire reste l’ultime combat, selon Hubert Ndèye, le Secrétaire général du Conseil régional. C’est aussi le combat pour tout enseignant dont le seul objectif reste la transmission du savoir. En tout état de cause, le Conseil régional a promis de mener la campagne pour zéro tolérance, en collaboration avec l’inspection d’Académie et le collectif des chefs d’établissement, des surveillants et partenaires de l’école.
L’inspecteur d’Académie, Alioune Ndiaye, s’est félicité de l’apport de l’Usaid/Paem qui a développé des stratégies innovantes pour sensibiliser toutes les couches scolaires.
Pour le Président du collectif national des chefs d’établissement, Elimane Seydi, la porte d’entrée de ce combat reste les Principaux, les Proviseurs et les Directeurs. Il a rappelé les cinq modules développés par l’Usaid/Paem pour les acteurs de l’école.
Ce qui a fait dire à Rokhaya Thioune Ndoye, responsable nationale de la mobilisation de l’Usaid/Paem, que sa structure entend éradiquer ce fléau pour que le maintien des filles à l’école soit effectif.
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