L’affaire du jeune Abdoulaye Wade Yinghou est revenue aujourd’hui dans les débats de l’Assemblée nationale. En effet interpellé par le député Ndeye Fatou Touré, le ministre de l’intérieur a mis les points sur les I. « J’ai instruit une enquête pour que toute la lumière soit faite dans cette affaire », a d’abord précisé le ministre de l’intérieur. Qui promet d’aller jusqu’au bout. « J’irai jusqu’au bout dans cette affaire et si les policiers sont fautifs, ils seront traduits en justice », a-t-il poursuivi. Non sans manquer de préciser qu’il ne va pas jeter en pâture les policiers. « Le jeune Abdoulaye Wade est mort je le regrette, mais j’ai le certificat de mort, j’ai fait convoquer ses parents mais ils refusent de venir, tant que l’enquête ne conclut pas qu’ils sont fautifs (policiers), je ne vais les jeter en pâture », a-t-il affirmé dans un ton caustique.
Mais le ministre de l’intérieur a été aussi très critique à l’endroit d’une certaine population mais aussi des organisations de défense des droits de l’homme. « Quand les policiers sont agressés, personne ne pipe mot, alors que s’ils touchent une personne, on est envahi, cela n’est pas une justice équitable », a-t-il dit. En guise d’exemple, il a cité un commissaire de police qui est entre la vie et la mort depuis la manifestation des pêcheurs de Soumbédioune suite au meurtre du jeune pêcheur Moustpha Sarr. « L’affaire de la manifestation de Soumbédioune ne nous concernait pas, nous avons enregistré 17 blessés et deux véhicules calcinés mais personne ne bronche », a-t-il dit avec un phrasé acéré.
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