. Je voudrais attirer l'attention de l'opinion publique sénégalaise sur le fait que M. Diagna Ndiaye a quasiment copié les éléments présents dans un de mes articles (joint à ce communiqué et envoyé à toute la presse le 18 octobre 2014) sans me citer une seule fois», indique M. Lô. Ce dernier, nous a fait parvenir les deux versions en fichier word pour comparaison
Societe
Moubarack Lô: « Diagna Ndiaye m’a plagié »
L’économiste et Moubarack Lô s’est dit plagié par Diagna Ndiaye. En effet, dans un communiqué rendu public ce lundi, l’ancien directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat d’expliquer : «Lors d'un dîner-débat organisé par l'Association des Anciens élèves de l'Ena, M. Diagna Ndiaye a présenté un papier, qu'il a fait diffuser dans plusieurs journaux, en y relevant les pré-requis de l'émergence
23 Commentaires
Xxl
En Décembre, 2014 (17:05 PM)Job
En Décembre, 2014 (17:15 PM)Sonenane
En Décembre, 2014 (17:19 PM)Idy
En Décembre, 2014 (17:20 PM)Regard
En Décembre, 2014 (17:22 PM)Teyphe
En Décembre, 2014 (17:24 PM)Gal Gal
En Décembre, 2014 (17:25 PM)Diagna soit serieux mais on ne peut pas passer son temps dans les soirees de gala et rester intellectuel
Beug Sa Réw
En Décembre, 2014 (17:27 PM)Atypico
En Décembre, 2014 (17:38 PM)Bonjour Moubarak
En Décembre, 2014 (18:46 PM)Mounos
En Décembre, 2014 (20:41 PM)Boy Town 2
En Décembre, 2014 (00:59 AM)Diagna Un grand complexé porteur de valise, nègre de service , aspirant bourgeois mais badolo de naissance potentiellement pousskatou excrements.
Bissap
En Décembre, 2014 (01:49 AM)Ibrahima Sadikh Ndour
En Décembre, 2014 (05:33 AM)Ibrahima Sadikh NDOUR
[email protected]
Ibrahima Sadikh Ndour
En Décembre, 2014 (05:38 AM)Ibrahima Sadikh NDOUR
[email protected]
Moubarack Lo
En Décembre, 2014 (07:31 AM)Le Sénégal n’est pas une économie en récession. Mais il n’a pas fait le bond qualitatif apte à générer les taux de croissance associés à l’émergence, ni satisfait aux prérequis que sont :
1. La stabilité sociale, dans un cadre de vie sécurisé et attractif
2. Une gestion saine et dynamique des finances publiques, qui donne la priorité aux dépenses d’investissement
3. La sécurité juridique
4. La libéralisation des activités économiques et des prix, et la suppression des positions de rente, qui consacrent le principe d’une compétition ouverte et transparente
5. La limitation de l’intervention de l’Etat, aux conditions d’exercice de l’activité économique
6. La promotion et l’accompagnement d’un secteur privé local compétitif, créatif, et visionnaire, et d’une administration publique compétente, intègre, accueillante et orientée vers l’atteinte de résultats
7. Le consensus national irréversible sur les orientations. Le PSE nous engage tous pour 35 ans. Cette perspective de longue durée doit transcender les alternances qui sont la respiration de la démocratie.
8. Evitons de réinventer la roue à chaque alternance
LE TEXTE DE MOUBARACK LO PUBLIE LE 18 OCTOBRE 2014
L’atteinte du stade de l’émergence dépend de la capacité des pays peu développés à gérer efficacement des facteurs de nature différente
Atteindre le stade de l’émergence économique ne provient pas du hasard ou de la chance. Un pays peut certes initier et enregistrer des pics de croissance, durant une certaine période, mais comme l’a montré Haussmann-Pritchett-Rodrik (2004), la croissance économique ne peut être soutenable et mener vers le développement que si le pays en question poursuit les bonnes politiques économiques et possède des institutions de qualité.
Pour émerger et donner à la croissance un caractère soutenable, un pays pauvre doit donc mettre en place des politiques volontaristes pour convaincre les investisseurs de venir et de demeurer chez lui, et chercher à s’insérer avec succès dans l’économie mondiale. Les réformes attachées à cette exigence constituent les pré-requis de l’émergence.
Dans l’idéal, le pays doit chercher à atteindre un niveau de compétitivité et d’attractivité le plus élevé possible, en mettant en place un environnement de classe internationale. Aujourd’hui, certains éléments sont généralement cités comme contribuant à renforcer la compétitivité internationale d’un pays:
Bloc 1: Stabilité politique et macroéconomique
? la stabilité politique et sociale et un bon cadre de vie (sécurité, propreté, infrastructures sanitaires adaptées, etc.) ;
? une gestion saine et dynamique des finances publiques (y compris la priorité accordée, dans les dépenses, aux investissements dans le développement des ressources humaines et des infrastructures) ;
? une inflation modérée et un taux de change réaliste ;
Bloc 2: Dynamisme économique et ouverture:
? une croissance du PIB en hausse tendancielle ;
? la libéralisation des activités économiques et des prix, couplée avec la mise en place d’un cadre réglementaire efficace de manière à supprimer les positions de rente et à consacrer la compétition;
? l’ouverture de l’économie sur l’extérieur (outward-looking policy), par la libéralisation des échanges et la construction de grands marchés intégrés avec les pays voisins, et l’encouragement des investissements par la levée des barrières entravant leur venue;
? la limitation de l’intervention de l’Etat dans l’économie au strict nécessaire;
? l’existence d’un secteur privé local dynamique, compétitif, créatif, intègre et visionnaire ;
? la capacité à générer une forte épargne locale et la disponibilité d’un bon système bancaire et financier local, régulé par des instances de supervision efficaces et capable de faire une allocation optimale des ressources. Le corollaire en est la transparence et la fiabilité des informations économiques, permettant l’évaluation correcte des performances et des potentialités des entreprises;
? la mise en place d’un système d’incitations de qualité (fiscalité, terrains et bâtiments industriels, politique agricole, etc.);
Bloc 3: Un cadre réglementaire de qualité:
? la rationalisation des procédures administratives liées à l’exercice des activités économiques et la lutte contre la corruption;
? la promotion d’une administration publique compétente, intègre, crédible et prévisible, accueillante et déterminée à faire gagner le secteur privé;
? la mise en place d’un système juridique et judiciaire crédible, capable de faire appliquer la loi, dans l’équité et dans la transparence, en particulier à faire respecter les droits de propriété et les contrats ;
Bloc 4: Des bases à long terme du développement adaptées:
? la capacité à absorber et à adapter le savoir et les technologies, y compris les TIC;
? la disponibilité d’une main d’œuvre locale bien formée, qualifiée, productive et alliée avec les employeurs pour faire progresser l’entreprise;
? la répartition équitable des fruits de la croissance pour renforcer la cohésion sociale;
? l’existence de bonnes infrastructures et d’un bon système de télécommunications;
Bloc 5: La capacité et la volonté à attirer les investisseurs
? la mise en œuvre d’une bonne promotion du pays, à travers des agences de promotion et des stratégies de communication gagnantes ;
? le consensus national sur les orientations que voilà pour les rendre irréversibles.
Plusieurs de ces éléments ont été listés dans ce que l’on a convenu d’appeler «Consensus de Washington» (version initiale puis révisée) qui a longtemps guidé et qui continue encore de guider fortement le dialogue entre les institutions de Bretton Woods et les autorités des pays pauvres. Mais comme le note Rodrick (2004 a, 2004 b), le pays pauvre qui satisfait l’ensemble des prescriptions du Consensus de Washington devient de facto un pays développé.
Ainsi, plutôt que de chercher à tout corriger à la fois, un pays doit identifier, à travers un diagnostic stratégique, les obstacles les plus sérieux qui freinent sa compétitivité internationale et engager les réformes prioritaires ayant le plus d’impact sur la croissance.
Moubarack Lo
En Décembre, 2014 (07:43 AM)L’atteinte du stade de l’émergence dépend de la capacité des pays peu développés à gérer efficacement des facteurs de nature différente
Dans l’idéal, le pays doit chercher à atteindre un niveau de compétitivité et d’attractivité le plus élevé possible, en mettant en place un environnement de classe internationale. Aujourd’hui, certains éléments sont généralement cités comme contribuant à renforcer la compétitivité internationale d’un pays:
Bloc 1: Stabilité politique et macroéconomique
? la stabilité politique et sociale et un bon cadre de vie (sécurité, propreté, infrastructures sanitaires adaptées, etc.) ;
? une gestion saine et dynamique des finances publiques (y compris la priorité accordée, dans les dépenses, aux investissements dans le développement des ressources humaines et des infrastructures) ;
? une inflation modérée et un taux de change réaliste ;
Bloc 2: Dynamisme économique et ouverture:
? une croissance du PIB en hausse tendancielle ;
? la libéralisation des activités économiques et des prix, couplée avec la mise en place d’un cadre réglementaire efficace de manière à supprimer les positions de rente et à consacrer la compétition;
? l’ouverture de l’économie sur l’extérieur (outward-looking policy), par la libéralisation des échanges et la construction de grands marchés intégrés avec les pays voisins, et l’encouragement des investissements par la levée des barrières entravant leur venue;
? la limitation de l’intervention de l’Etat dans l’économie au strict nécessaire;
? l’existence d’un secteur privé local dynamique, compétitif, créatif, intègre et visionnaire ;
? la capacité à générer une forte épargne locale et la disponibilité d’un bon système bancaire et financier local, régulé par des instances de supervision efficaces et capable de faire une allocation optimale des ressources. Le corollaire en est la transparence et la fiabilité des informations économiques, permettant l’évaluation correcte des performances et des potentialités des entreprises;
? la mise en place d’un système d’incitations de qualité (fiscalité, terrains et bâtiments industriels, politique agricole, etc.);
Bloc 3: Un cadre réglementaire de qualité:
? la rationalisation des procédures administratives liées à l’exercice des activités économiques et la lutte contre la corruption;
? la promotion d’une administration publique compétente, intègre, crédible et prévisible, accueillante et déterminée à faire gagner le secteur privé;
? la mise en place d’un système juridique et judiciaire crédible, capable de faire appliquer la loi, dans l’équité et dans la transparence, en particulier à faire respecter les droits de propriété et les contrats ;
Bloc 4: Des bases à long terme du développement adaptées:
? la capacité à absorber et à adapter le savoir et les technologies, y compris les TIC;
? la disponibilité d’une main d’œuvre locale bien formée, qualifiée, productive et alliée avec les employeurs pour faire progresser l’entreprise;
? la répartition équitable des fruits de la croissance pour renforcer la cohésion sociale;
? l’existence de bonnes infrastructures et d’un bon système de télécommunications;
Bloc 5: La capacité et la volonté à attirer les investisseurs
? la mise en œuvre d’une bonne promotion du pays, à travers des agences de promotion et des stratégies de communication gagnantes ;
? le consensus national sur les orientations que voilà pour les rendre irréversibles.
Imposture Et Plagiat!
En Décembre, 2014 (09:04 AM)Sngal
En Décembre, 2014 (10:10 AM)Il y'a quelques semaines, le même Moubarack Lo faisait une sortie que ces pairs économistes, plus sérieux que lui, ont jugé malheureuse. Il semblait se faire l'avocat du groupe Mimran, quant au prix du sucre. De graves idioties, M.Lo s'étant même trompe sur le prix du sucre au kilos. Certains y avaient vu une attaque envers la CSS, moi je n'y avais vu que nullardise et incompétence de ce type.
Et revoilà Moubarack, cette fois qui accuse sans prouver, Diagna ndiaye de plagiat, d'un de ses livres sur l'économie (tiens je ne savais même pas qu'il en avait un, et pourtant, je lis beaucoup.)
Alors j'ai deux questions pour vous Mr Lo.
Votre sortie sur le sucre. D'abord révisez vos chiffres. Ensuite, que n'avez vous pas à en parler, à y remédier, lorsque vous etiez conseiller du pr?
Ensuite sur ces accusations de plagiat : sont-elles, comme certains ont pu le notifier ici, le fruit d'une jalousie et d'une haine profonde envers ce monsieur, lorsqu'on sait que, votre souhait le plus ardent était d'animer cette conférence d'anciens énarques, mission que le PR a choisi de confier à Mr Ndiaye?
Réfléchissez.
Mouback
En Décembre, 2014 (10:19 AM)Moubarack Lo a commande une centaine de téléphones portables (avec ligne et tout) à la Sonatel, pour le compte de la Présidence. Téléphones portables qui ont fini dans la poche de sa veste. C'est la raison pour laquelle il a été remercie du palais. Il se fait tout petit et n'ose pas trop l'ouvrir car il craint le scandale, mais la vérité, elle est la. Pour le reste, allez vérifier.
Unemployed
En Décembre, 2014 (10:23 AM)@ndiaye
En Décembre, 2014 (11:21 AM)Déja, pour commencer, ce n'est pas la définition juridique du plagiat , je regrette. D'ailleurs, il n'ya a même apas de définition juridique du plagiat, c'est pourquoi Moubarack Lo se permet d'être aussi grossier.
Ensuite, si ce n'est que ça, vraiment, inutile de crier au scandale et de nous imposer votre face de ver-de-terre pendant 24h sur ce forum.
La prochaine, Mr Ndiaye, faites lui honneur et citez-le, qu'il l'a ferme un peu. Invitez-le à déjeuner , qu'il se calme un peu. Et enfin, embauchez-le, qu'il disparaîsse un peu !
Verité
En Décembre, 2014 (11:39 AM)Participer à la Discussion