Mille milliards de mille sabords ! On a frôlé la catastrophe à Mbacké, hier nuit. Et pour peu, Ndèye Guèye, la danseuse au style salace, allait laisser sa peau dans le fief du maire Iba Guèye. Sans blague alors ! Nous allons vous conter le film. Dans le cadre des opérations de vente de cartes qui seront sanctionnées par le renouvellement des structures du Parti «dolécratique» sénégalais (Pds)et la naissance d’un nouveau Parti «dolécratique» sénégalais libéral (Pdsl), la «Génération du Concret», tenait meeting à Mbacké. Précisément au boulevard Ndoyène, un quartier populeux. Et, on était en plein «lëmbël» (folklore) lorsque la danseuse Ndèye Guèye, venue de Ndakaaru, est invitée à exécuter un numéro du genre «Ubil Barka Ndiaye» (soulève ton pagne que je lorgne) que nous affectionnons tant au journal «Le Populaire». Eh bien ! Apparemment, c’est le moment que guettait un individu, qui manifestement ne porte pas les «Concrétistes» dans son cœur. Et savez-vous de qui il s’agit ? Lorgnez la suite…
coupe-coupe (bis)
Cheikh Fall Abdourahim, arrière-petit-fils de Mame Cheikh Ibra Fall. Sans blague alors ! Alors, sans crier gare, le marabout «Baay Fall» a fait irruption dans la foule, plus d’un milliers, selon nos capteurs, et a brandi un «samar» (coupe-coupe). Teuss ! Alors qu’il se dirigeait vers Ndèye Guèye, se fut le sauve-qui-peut. «Caya» (falzar) au vent, babouches, coquettes, bonnets et mouchoirs de tête laissés en rade, les vip se sont mêlés aux militants, chacun tentant de localiser une porte de sortie. Heureusement pour Ndèye Guèye, ses «gorilles» ont été alertes. Ils se sont jetés sur l’assaillant pour «nak» lui passer une pommade à désarticuler les vertèbres. Sacrilège, un marabout «Baay Fall» tabassé ! Mais, il y a eu plus de peur que de mal, car avant que les «coy» (policier) n’arrivent sur les lieux désertés, Cheikh Fall Abdourahim avait eu le temps de prendre la tangente. N’empêche le Commissaire de Mbacké a fait savoir à nos capteurs qu’il sera recherché et arrêté. Quant aux organisateurs du meeting, après avoir repris leurs esprits, ils l’ont fait claquer. Abdou Aziz Ndiaye est convaincu que l’assaut a été commandité. Ndèye Guèye elle n’a sans doute pas attendu d’encaisser son cachet. Jointe par nos capteurs, alors qu’elle rentrait sur Ndakaaru, elle dit : «Je vais renforcer ma sécurité essentiellement composée de mes frères». Ah oui, «dee da gaaw» (la mort ne toque pas à la porte) !
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