Lors d’une visite récente à Dakar, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue sénégalais, Macky Sall, avaient annoncé l’idée de lancer une compagnie aérienne, avec le concours de la compagnie Turkish airlines.
Une idée qui se dessine progressivement, avec l’annonce faite hier, à Istanbul, par le président du conseil d’administration de Turkish Airlines,Ilker Ayci, lors d’un entretien avec des journalistes sénégalais, au sortir d’une audience avec le président Sall, en marge du 13e sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Pour dire que des "instructions ont été données (par les deux présidents) et nous sommes en train de les exécuter. Nous sommes venus voir le président Macky Sall dans cette perspective-là", celle visant à "mettre en place une vision qui a été dégagée par les deux chefs d’Etat", a indiqué Ilker Ayci, cité par nos confrères de l’Aps. «A partir de maintenant, nous allons faire une étude de faisabilité très sérieuse qui consistera à regarder tous les aspects du dossier pour monter quelque chose de sérieux et de solide», indique-t-il. Avant de donner des gages pour dissiper les craintes des travailleurs de la défunte compagnie Sénégal arlines.
"Nous allons prendre le temps nécessaire pour faire les études de faisabilité mais dans l’immédiat, nous allons prendre en considération le personnel de la défunte compagnie", rassure Ilker Ayci. Qui poursuit et rassure: "Les pilotes, les personnels de bord (de Sénégal Airlines) n’ont rien à craindre, nous allons les reprendre et les traiter comme nous traitons nos propres pilotes, nos propres personnels de bord". «Nous demanderons à avoir la liste auprès des autorités et à partir de là, nous allons prendre les mesures nécessaires», ajoute le patron de la Turkish.
21 Commentaires
Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Avril, 2016 (09:51 AM)Si vraiment le Sénégal et la Turquie veulent «monter quelque chose de sérieux et de
solide» pour ce "nouvel air sénégal qui vient de naître il fait tout faire pour ne pas lui mettre
du plomb dans les ailes pour affronter les airs des nouvelles éres aéronautiques à venir
Anonyme
En Avril, 2016 (10:58 AM)Pioux
En Avril, 2016 (11:39 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:07 PM)Par exemple, TRAn AIR est une compagnie de Senegalais,ils vont sont venu a la rescousse pourtant.
ce qu'il y'a c'estque une compagnie ce n'est pas une affaire de Gouvernment.
Liassez les Senegalais travailler et vous aurez une ou plusieurs compagnies fonctionelle....
L'etat doit juste faciliter les choses....N'allez pas encore gaspiller l'argent des senegalais pour des prestiges.
Xalassati
En Avril, 2016 (12:23 PM)Slot
En Avril, 2016 (12:55 PM)Répétons le encore une fois : Un État peut et doit avoir la volonté légitime et souveraine de créer une compagnie aérienne nationale, régionale, multinationale, mais ce sont des spécialistes du metier qui en font la réalisation réussie par une étude sérieuse, technique et apolitique.
Tres logique, le Pdg de Turkish Airlines a qui le Président Turc Erdogan a donne des instructions de se consacrer a cette demande de l'Etat du Sénégal, pour la création d'une compagnie aérienne Sénégalaise avec Turkish Airlines comme partenaire stratégique, a fait savoir que sa Cie est une Cie sérieuse et que très rapidement elle allait, comme a l'évidence faire des études de faisabilité pour la réalisation prochaine de la compagnie sénégalaise.
Mais tres étonnamment, de facon concomitante, la Ministre des Transports aériens annonce à Dakar la création de la compagnie senegalaise avec un capital de 40 milliards de CFA.
Mais bon sang comment peut on annoncer le capital de ce qui n'est pas encore etudie?
Et on a vu une Ministre très étonnante nous raconter qu'en plus le capital n'est pas ferme d'autres souscripteurs peuvent s'y ajouter !!!!
A défaut d'être compétent il faut , au moins être sérieu et tel qu'envisage, ce sera un autre échec lamentable, car les mêmes tarés congénitales seront reconduites , sans rien retenir refaire les mêmes erreurs et cette fois-ci encore, jeter par la fenêtre des dizaines de millards de CFA du contribuable Sénégalais a cause de l'incompétence des dirigeants de l'Etat.
Décidément le Senegal est malade de l'incompétence de ceux qui, hier comme aujourd'hui le dirigent!
Anonyme
En Avril, 2016 (12:59 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (13:23 PM)Boh !!
En Avril, 2016 (13:55 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (15:01 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (15:40 PM)Tous les patriotes doivent souhaiter bonne chance à la nouvelle compagnie.Ceux qui ont des propositions sérieuses doivent prendre l'attache des autorités en charge de ce dossier.
ARRETONS DE JOUER L'OISEAU DE MAUVAISE AUGURE,
Slot
En Avril, 2016 (17:08 PM)Par ailleurs je ne suis pas un spécialiste de montage financier, et Business plan, car c'est de cela qu'il s'agit, pour être consulté et encore on l'aurait fait que je n'aurais pas accepté car on ne consulte pas pour un Business plan : on le dedie a des spécialistes comme pour Asky et il vous l'exécute.
Au Sénégal, ceux qui ont les capacités pour le faire, on les connaît.
Par contre, je ne suis pas un beau, un partisan d'aucun bord politique, un laudateur de personne, mon seul parti étant le Senegal , et selon mes compétences je fustigerai tout ce qui s'y fait contre nos intérêts et qui se traduit le plus souvent par des faits consistants à jeter l'argent du contribuable par le fenêtre dans des projets bancals, mal ficelés , mal étudiés.
A vous lire vous subodorez qu'une étude a déjà été faite: alors pourquoi le PDG de Turkish Airline parle d'étude de faisabilité, car de bien cela qu'il s'agit : est ce que l'affaire est faisable soit rentable, avec quel programme, quelles lignes, quelles fréquences, quels moyens, donc quels avions, et c'est à partir de là seulement que l'on peut parler du capital que cette affaire requiert.
L'étude de faisabilité dont parle le Pdg de Turkiskh Airlines ne peut pas porter que sur le partenariat stratégique : cela n'a pas de sens.
Enfin là ministre, après avoir annoncé un capital de 40 milliards cfa , dit simultanément que ce capital est ouvert à d'autres souscripteurs potentiels!!!!!!!
Or par définition, pour une affaire du genre doit être fermé et en tout cas ouvert à de gens spécifiques, du métier, qui s'y connaissent et qui adhèrent fortement au projet : c'est très précisément ce qui , en dehors de la sous capitalisation, était à l'origine de l'échec de Senegal Airlines ou l'on réuni pléthore de businessmen qui n'avait de commun autour d'un projet qu'il ne connaissait pas, ne sentait pas.
Je le redis avec force et a mon regret, que ce nouveau projet du Senegal portant a la création d'une compagnie aérienne sera un autre échec au détriment de nos deniers publics car conduits par des politiques de manière politique ..
Faites de la politique si cela vous chante, mais pour que le Sénégal émerge, laissez dans chaque domaine de compétence les spécialistes dont c'est vraiment le métier, pour lesquels eux sont formés et qui en ont les compétences avérées et sollicitees dans d'autres, faire œuvre utile et travailler pour leur pays: les appels a concurrence sont faits pour cela.
Anonyme
En Avril, 2016 (18:01 PM)Slot
En Avril, 2016 (20:01 PM)Maintenant si montez un Business relève de l'incantation, de l'irrationnel, des contigences, alors autant ne rien entreprendre et s'en remettre au Tout Puissant.
Les hommes politiques de mon pays ne sont pas comme leurs homologues Ivoiriens actuels par exemple, beaucoup plus pragmatiques, efficaces, plus portes sur la praxis économique que sur la politique politicienne, évidemment cela est dû au leadership d'un Alassane Ouattara et c'est cela le drame du Senegal.
Aucun dirigeant politique ne vous dira qu'il n'aime pas son pays et ce n'est ce qu'on leur reproche mais certains sont plus clairvoyants que d'autres et au Senegal en particulier c'est le primat du politique, c'est la politique sur tout.
Serignetoubab
En Avril, 2016 (21:37 PM)Les memes faits conduisent aux memes effets. La Turquie cherchera d'abord ses interets qui ne sont pas ceux du Senegal et son but sera de pouvoir entrer dans le marche communautaire de la cedeao.
Je crois que ce sont des milliards qui sont encore jetes en l'air car le Senegal comme gouvernement n'a aujourd'hui ni les moyens economiques, ni le serieux encore moins l'expertise de creer une compagnie aerienne viable.
Si des pays comme la tunisie, l'Algerie ou encore le Portugal ont des problemes pour rentabiliser leurs compagnies aeriennes, figurez vous le Senegal.
Le bon sens serait d'inciter des prives a creer une compagnie ou l'etat pourrait prendre des parts minimes, histoire de se payer le droit de regard. Mais tant que ce sont des politichiens qui nommeront le pca, l'entreprise va servir une clientelle electorale jusqu'a ce qu'elle mourra de ses dettes.
|Ou bien pourquoi ne pas inviter les autres etats de la sous region pour creer une compagnie sous regionale et dont la gestion sera confiee a un groupe prive?
Anonyme
En Avril, 2016 (00:23 AM)Financem Dispo
En Avril, 2016 (09:00 AM)PS et ex-PS = argent, culs et omerta.
Bonne analyse.
De plus, Aïda NDIONGUE se joue du Gouvernement qui, je crois, tarde à comprendre les armes dont elle use et abuse et de quoi elle est capable.
Sa capacité de nuisance est terrible face à ces 'seull'.
Avec elle, il faudrait être repu et zen sur tous les plans. Elle sait tout faire pour ses objectifs : mercenaire, baroudeuse et outsider. Tout. Une salope tropicale de la pire espèce. Aucun sens civique ; juste le nirvana personnel et à tout prix.
Seule notre Mimi nationale aurait pu la faire payer et neutraliser ses 'alliances' ô combien savantes et efficaces nouées rien que pour réussir à contourner et neutraliser tous les obstacles possibles et inimaginables pour les 'seull'.
Chez les blancs, c'est plusieurs générations qui engendrent des milliards qui seront réinvestis et utiles à la Nation.
RECUPEREZ TOUS NOS MILLIARDS ET OU QU'ILS SOIENT ET FRUCTIFIEZ-LES POUR LES JEUNES ET TOUT LE SENEGAL. PAS BESOIN D’ALLER QUEMANDER ET DE NOUER DES ALLIANCES DEGRADANTES ET DANGEREUSES POUR NOTRE FUTUR. NOUS AVONS DE L’ARGENT : CELUI DETOURNE.
Wait and see et surtout pas d'accouchement d'une souris.
Yes, wait and see.
Anonyme
En Avril, 2016 (10:20 AM)Radar
En Avril, 2016 (11:06 AM)Nous avons eu 3 expériences malheureuses y compris Air Afrique.
Gérer une Cie aérienne n'est pas du tout facile. Air France a de gros problèmes.
Kou beugue accara na ngua beugue kaani.
Vous êtes sceptiques à juste titre . Dans tous les cas, l'Etat devra soutenir financièrement cette nouvelle Cie jusqu'à ce qu'elle soit rentable.
Le Sénégal doit avoir une Cie aérienne.
L'aéroport de Diass sera inauguré dans 2 ans inchallah. Des avions battant pavillon Sénégal doivent y décoller et y atterrir quelque soit les pertes cumulées.
Benhima
En Avril, 2016 (11:19 AM)Boeing prévient lui-même de la menace que représente Turkish
Le président de Boeing international aurait déclaré, lors du Global Aerospace à Abu Dhabi, que Turkish Airlines est en train de devenir une menace pour deux des plus grands transporteurs du Golfe, Emirates et Etihad Airways.
La Turquie possède directement son propre marché national contrairement à ses concurrents du Golfe. Ce pays a l'avantage d'avoir 79 millions d’habitants, alors que seulement 9 millions vivent dans les Émirats arabes unis, où sont basés Emirates et Etihad.
TURKISH AIRLINES AIRPORTTurkish Airlines : un réseau de 284 destinations
Depuis Istanbul, son hub principal, la compagnie turque alimente un réseau de 284 destinations majoritairement internationales. Il exploite 304 avions dans sa flotte et 220 autres appareils sont prévus pour être livrés d'ici 2020. La compagnie aurait transporté en 2015, un peu plus de 61 millions de passagers. Elle aurait réalisé un bénéfice supérieur à 1 milliard de dollars.
Le troisième aéroport d’Istanbul ouvrira le 29 octobre 2017
La construction de ce nouvel aéroport est estimée à plus de 10 milliards de dollars. L'aéroport international Atatürk, actuellement le seul aéroport du côté européen, devrait être fermé en 2021 et entièrement remplacé par ce troisième aéroport. Cet aéroport aura une capacité de 150 millions de passagers par an.
Des chiffres qui donnent le tournis
L’aéroport comportera quatre terminaux reliés entre eux par un système de transport électrique. Seront installées 165 passerelles d'embarquement. Cet aéroport aura 6 pistes pour le décollage et l’atterrissage et pourra recevoir 500 appareils sur ses parkings.
Ce ne sont pas moins de huit tours de contrôle pour la circulation aérienne. On le voit, la Turquie met les gros moyens pour devenir une plate-forme aéroportuaire incontournable.
TURKISH AIRLINES AIRPORT1Les Européens commencent à s’inquiéter
Lufthansa et Air France-KLM ont appelé à l'Union européenne à revoir les accords avec les transporteurs du Golfe.
L’exécutif européen cherche maintenant un mandat des Etats membres afin de renégocier les accords bilatéraux avec plusieurs pays, dont les Emirats Arabes Unis, le Qatar. La Turquie a été ajoutée à la liste.
Du coté américain, la campagne de lobbying lancée l'année dernière par les trois grands transporteurs s’est concentrée uniquement sur Emirates, Etihad et Qatar Airways. Le nouveau hub d’Istanbul turc va donner un avantage décisif à Turkish Airlines. La compagnie bénéficie déjà d’un avantage géographique pour connecter les passagers européens vers les autres continents.
Marocain A Eviter
En Avril, 2016 (12:27 PM)Asi ressemblait plutôt à celui du cheval et du cavalier,
Asi servant de monture». Moins de deux ans après
son lancement, Asi s'est placée parmi les premières
compagnies aériennes de la sous-région, faisant jeu
égal avec certaines grandes compagnies sur certaines
dessertes.
Un partenariat déséquilibré : Les Marocains et le
partage du lion
La Ram avait apporté comme action, un vieux coucou de
plus de 25 ans, qui lui a rapporté la majorité dans
Asi. Cet avion n'a volé que trois ans, avant d'être
retiré et déclassé, sans trouver d'acquereur. Et les
autres appareils de la flotte n'appartiennent pas à la
compagnie sénégalaise. En cas de dissolution
aujourd'hui, le Sénégal n'aurait que des dettes à
payer, et pas un seul appareil.
Quand Air Sénégal international a était dissoute
aujourd'hui, qu'est-ce que les employés ont pu se
partager ? Quel legs l'Etat a pu revendiquer l'etat du
Sénégal, pour reconstituer son patrimoine ? Dans les
deux cas, la réponse est simple : rien. Après près de
huit ans d'existence, Asi ne possède rien, ni les
bâtiments qui abritent le siège et les bureaux, ni ses
avions. Comment une situation pareille a-t-elle pu se
faire ? Il faudrait, pour le comprendre, remontrer au
pacte d'actionnaires qui a servi à constituer le
capital de l'entreprise.
Asi est né en février 2001, de la privatisation de la
défunte Air Sénégal Sonatra, et d'un partenariat avec
la compagnie Royal Air Maroc (Ram). Le capital de la
compagnie, d'un montant de 7 milliards 291 millions de
francs Cfa, était constitué, pour 51%, d'un avion
Boeing 737-200, apporté par la Ram, et évalué à 3
milliards 718 millions 410 milles francs Cfa. De son
côté, le gouvernement du Sénégal amenait en apport, les
droits de trafic, évalués à 3 milliards 573 millions de
francs Cfa, représentant 49% du capital. Aujourd'hui,
beaucoup de voix s'élèvent pour déclarer que le Sénégal
s'est laissé berner dans les grandes largeurs par la
partie marocaine.
Le personnel sénégalais faisait remarquer que l'aéronef
apporté par la Ram était âgé de 26 ans au moment où la
compagnie était mise en place. Trois ans après, il a
été retiré de la flotte, «pour des raisons de sécurité
liées à sa vétusté». Il est, aujourd'hui, garé en bout
de piste, quelque part sur l'aéroport de Casablanca,
épave sans moteurs, inutile et inutilisable. Les
personnes au fait du dossier signalent qu'à un moment
il a été question de le vendre. Mais, il n'a pas été
trouvé d'offre meilleure que 30 millions de francs Cfa,
pour un avion qui avait été estimé à plus de 2
milliards 400 millions de francs Cfa à l'époque. Par
ailleurs, les travailleurs signalent que durant les
trois années où il a été en activité, l'avion a coûté,
en charges de maintenance, environ 3 milliards 800
millions de francs Cfa, qui ont été versés à la Ram,
qui se charge par contrat, de la maintenance de la
flotte de Asi. Ceux qui pensent que le pacte
d'actionnaires lèse les intérêts de la partie
sénégalaise, expliquent que l'étude qui avait évalué la
part de l'Etat du Sénégal, s'était basée sur le réseau
de la Sonatra Air Sénégal de l'époque. Air Afrique
existait encore, et la multinationale africaine était
la seule détentrice des droits de trafic
intercontinental. Or, après le dépôt de bilan d'Air
Afrique, un avenant a été introduit dans l'accord liant
l'Etat à la Ram, et qui faisait de Asi le détenteur
exclusif de la desserte en vols réguliers entre le
Sénégal, l'Europe, l'Asie et l'Amérique. Par ailleurs,
Asi faisait de l'assistance au sol pour des compagnies
comme Iberia et South African Airways. Ce qui
représentait un marché de plus de trois milliards de
francs Cfa par an
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