Le FRAPP/Section Ziguinchor, Vision citoyenne et l’Organisation d'assistance juridique et judiciaire (ONA2J) informent avoir saisi le procureur de la République d'une plainte pour occupation illégale du domaine public fluvial (DPF). La plainte pointe des constructions au quartier Goumel réalisées par plusieurs entreprises et des citoyens lambda.
« Nous faisons face à une prolifération de constructions anarchiques sur un espace inaliénable, protégé par la loi et destiné à rester accessible à tous. Ces installations, souvent en dur et érigées sans autorisation, constituent une menace pour l’environnement, détournent l’usage collectif du fleuve à des fins privées. Ces constructions enfreignent gravement la réglementation en vigueur », lit-on dans le communiqué qui nous est parvenu.
Selon les rédacteurs de la plainte, la loi est claire et précise : « Le domaine public fluvial (DPF) ne peut faire l’objet que d’une occupation précaire, temporaire et strictement encadrée. ».
Le FRAPP, Vision citoyenne et l’ONA2J indexent des entreprises et des acteurs agissant en toute impunité, dans un mépris total de la légalité. Ces organisations citent nommément AREZKI SA, qui a construit des bâtiments en béton sans autorisation de construire.
Ainsi, dans cette plainte déposée officiellement auprès du procureur de la République, les plaignants demandent l'ouverture d’une enquête judiciaire, l’audition des personnes mises en cause et la démolition des constructions illégales, la restauration écologique des zones dégradées ainsi que le respect du droit des populations à un environnement sain et à un accès libre au fleuve.
Ces responsables disent inscrire leur action dans le cadre d’un engagement pour la justice environnementale, la transparence dans la gestion foncière et la protection des biens communs, conclut le communiqué.
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