L`Office pour l`emploi des jeunes de la banlieue de Dakar (OFEJBAND) a bouclé sa première année d’existence. Mais selon les jeunes regroupés autour de l’Initiative pour la sécurité et l’émergence de Guédiawaye (ISEG), cette organisation dont la mission est de faciliter l’emploi des jeunes de la banlieue dakaroise, tarde à répondre aux attentes.
«Le projet est salutaire, mais la démarche est déplorable», a estimé ce jeudi 28 janvier à Dakar au cours d’un point de presse, le coordonnateur de l’ISEG, Adama Sadio. Il estime, par ailleurs que la structure manque de visiblité dans le département de Guédiawaye.
«Cet Office ne sert qu’à récompenser des éléments politiques du Parti démocratique sénégalais « Pds)», accuse Adama Sadio, qui prône la délocalisation des locaux de l’institution en la banlieue.
L’ISEG regroupe des mouvements de jeunes, de femmes, d’élèves et étudiants, de notables et de victimes des inondations dans le département de Guédiawaye.
Insistant sur l’ampleur du chômage dans leur localité, le coordonnateur de l’ISEG indique qu’ «aucun jeune de Guédiawaye ne peut dire qu’il a obtenu un emploi par le biais de l’OFEJBAND, ou encore par celui de l’ANEJ ou du FNPJ».
Le président du mouvement «And suxali Médina Gounass» et membre de l’ISEG Babacar Mbaye, pour sa part, assure que la Banlieue ne sera plus le «bétail électoral» des politiciens. «Désormais pour gagner la banlieue, il faut investir dans la banlieue», déclare-t-il.
Cela entre dans la ligne directrice de l’ISEG qui entend se «battre pour la considération des populations et prendre en main la destinée de la zone».
«L’urgence n’est pas à la manipulation, mais d’apporter des solutions aux maux dont souffre le département», lit-on dans le mémorandum, qui d’ailleurs, pose entre autres doléances, la fin des travaux de l’hôpital «Dalal Jam» de Golf et le rétablissement de l’éclairage public sur tous les grands axes.
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