Une bonne nouvelle pour les 483 prestataires de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal ( ONAS). Son Directeur Général, Dr Cheikh Dieng a annoncé la revalorisation de leur rémunération. Il l’a fait savoir, le lundi, dans la matinée, à Saint-Louis. « Je crois à la justice sociale, à la dignité humaine. Votre salaire est en dessous du salaire minimum. Je suis en phase avec vous. Nous allons augmenter vos salaires à partir du 1er janvier », a rassuré le Directeur Général de l’ONAS. La marge de revalorisation sera arrêtée par les services financiers de l’institution.
S’agissant de leur résorption, plusieurs pistes sont à explorer. Il s’agit d’une régularisation progressive en fonction de la disponibilité des postes, soit leur reversement dans la future société d’exploitation qui sera mise en place après la réforme qui devrait également aboutir à la création d’une société de patrimoine. « Ce n’est pas au Directeur Général de définir les critères de résorption. Est-ce que cela se fera selon l’ancienneté ? Je pense que l’un des critères doit être la compétence technique », a estimé Dr Cheikh Dieng qui a accordé une attention particulière à la prise en charge médicale des prestataires. « J’ai pris contact avec l’Agence de la Couverture médicale Universelle. Elle viendra présenter ses offres aux prestataires. Vous verrez celles qui vous conviendront et l’ONAS verra comment supportera-t-il, une partie », a dit Dr Cheikh Dieng.
Prenant la parole, le directeur de l’Exploitation et de la Maintenance, Pèdre Sy, a démontré que les prestataires n’ont jamais été laissés en rade. Il en veut pour preuve, leur régularisation au fil des années. « Tout le monde est exposé aux risques sanitaires y compris les permanents. Je me suis battu pour la vaccination de tout le monde. Beaucoup d’agents recrutés étaient des prestataires. Nous faisions de sorte que chaque région ait un quota. Les prestataires ont toujours été nos préoccupations quotidiennes », a soutenu Pèdre Sy.
Auparavant, le porte-parole du collectif des prestataires de Saint-Louis, Mouhamadou Bamba Loum a exposé leurs conditions de vie et de travail. « Les prestataires sont dans la précarité. Lorsque quelqu’un parmi nous est malade, nous sommes obligés de faire une quête pour sa prise en charge médicale. Nos salaires ne peuvent pas couvrir les besoins d’un célibataire à fortiori subvenir à ceux d’un responsable de famille », a résumé Mouhamdou Bamba Loum.
S’agissant de leur résorption, plusieurs pistes sont à explorer. Il s’agit d’une régularisation progressive en fonction de la disponibilité des postes, soit leur reversement dans la future société d’exploitation qui sera mise en place après la réforme qui devrait également aboutir à la création d’une société de patrimoine. « Ce n’est pas au Directeur Général de définir les critères de résorption. Est-ce que cela se fera selon l’ancienneté ? Je pense que l’un des critères doit être la compétence technique », a estimé Dr Cheikh Dieng qui a accordé une attention particulière à la prise en charge médicale des prestataires. « J’ai pris contact avec l’Agence de la Couverture médicale Universelle. Elle viendra présenter ses offres aux prestataires. Vous verrez celles qui vous conviendront et l’ONAS verra comment supportera-t-il, une partie », a dit Dr Cheikh Dieng.
Prenant la parole, le directeur de l’Exploitation et de la Maintenance, Pèdre Sy, a démontré que les prestataires n’ont jamais été laissés en rade. Il en veut pour preuve, leur régularisation au fil des années. « Tout le monde est exposé aux risques sanitaires y compris les permanents. Je me suis battu pour la vaccination de tout le monde. Beaucoup d’agents recrutés étaient des prestataires. Nous faisions de sorte que chaque région ait un quota. Les prestataires ont toujours été nos préoccupations quotidiennes », a soutenu Pèdre Sy.
Auparavant, le porte-parole du collectif des prestataires de Saint-Louis, Mouhamadou Bamba Loum a exposé leurs conditions de vie et de travail. « Les prestataires sont dans la précarité. Lorsque quelqu’un parmi nous est malade, nous sommes obligés de faire une quête pour sa prise en charge médicale. Nos salaires ne peuvent pas couvrir les besoins d’un célibataire à fortiori subvenir à ceux d’un responsable de famille », a résumé Mouhamdou Bamba Loum.
2 Commentaires
Très Mauvais Signal
En Juillet, 2024 (13:36 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (14:44 PM)Tanef
En Juillet, 2024 (13:58 PM)Participer à la Discussion