Ce n’est plus un secret. La terre, en milieu lébou, est source de divergences. La population Ouakamoise, à travers une cellule nommée cadre de concertation et d’échange, réclame un site de plusieurs hectares, situé à côté du terminus des bus Dakar Dem Dikk, juste derrière le mur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Daouda Diagne, nommé provisoirement président de ladite cellule, a fait savoir «qu’aucun Jaraaf n’a le droit de distribuer des terrains».
«Aucun des anciens Jaraaf n’a eu à s’intéresser au morcellement ou à la remise de terres, depuis que je connais ce village. Parce qu’ils n’ont pas ce pouvoir. C’est avec l’avènement d’Abdoulaye Wade que les Jaraafs se sont mêlés de tout et de rien, de même que quelques autorités administratives. C’est en ce moment que les conflits fonciers ont commencé», renseigne Daouda Diagne. Il souligne que ces terres étaient réquisitionnées depuis le temps des colons. Certaines étaient d’utilité publique. “Aujourd’hui, ces utilités publiques n’existent plus. Nous revendiquons le droit qu’on nous redonne ces terres.
Dès l’instant qu’on dit que cet aéroport va quitter, ces terres doivent être restituées aux populations ouakamoises”, note Daouda Diagne. «Nous lançons un appel solennel pour que nos dirigeants, qui sont encore en complicité avec ces fossoyeurs, arrêtent. La population ouakamoise a besoin de ces terres. Ils n’ont pas le droit d’aller distribuer ces terres ou d’être en connivence avec d’autres personnes pour distribuer ces terres. Il faut que cela cesse ! Nous ne défendons que l’intérêt général de ce village. Il faudra quand même que les gens le comprennent. On n’est pas là pour combattre qui que ce soit, que ça soit un chef religieux, un chef coutumier ou le maire. On ne veut plus tolérer que des gens qui viennent de loin s’enrichissent sur des terres qui nous appartiennent», indique M. Diagne.
«Nous irons jusqu’au bout de notre logique pour récupérer ces terres-là. Nous allons utiliser tous les moyens à notre disposition. Nous allons écrire à la mairie, au préfet, au sous-préfet, au gouverneur, au Président, au ministre des Collectivités locales. Nous allons leur donner les documents en notre possession pour qu’ils comprennent exactement notre revendication sur ces terres», ajoute-t-il.
13 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (19:26 PM)From Zion
En Avril, 2016 (19:28 PM)Xossi
En Avril, 2016 (19:31 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (19:33 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (19:46 PM)Foudre
En Avril, 2016 (20:04 PM)Xaasxaas
En Avril, 2016 (20:25 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:39 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:43 PM)vous n'avez un terrain de ouakam?metez celui de Diass ou T-Peul.
Cheikh Moustapha Badiane Borom
En Avril, 2016 (22:23 PM)Diaspora
En Avril, 2016 (22:59 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (14:09 PM)Tank
En Avril, 2016 (17:24 PM)Participer à la Discussion