Jeudi 28 Mars, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Societe

Ousmane Mbaye, Directeur Du Commerce Intérieur: «ce Que Nous Comptons Faire Sur Les Bouillons, Le Loyer...»

Single Post
Ousmane Mbaye, Directeur Du Commerce Intérieur: «ce Que Nous Comptons Faire Sur Les Bouillons, Le Loyer...»

Ces dernières années, l’Etat du Sénégal a pris des mesures pour faire baisser les prix du loyer et de plusieurs autres produits. Le Directeur du commerce intérieur, Ousmane Mbaye, nous fait dans cet entretien accordé à Seneweb, un bref bilan de la gestion des prix et lève le voile sur le travail qui sera fait en 2016.

Directeur quel bilan faites-vous de la gestion des prix en 2015 ?

L’année 2015 a été véritablement une année de consolidation des acquis. Si vous en avez souvenance, entre 2013 et 2014, beaucoup de choses ont été faites en termes d’administration des prix de certaines denrées. Les prix du riz, de l’huile, du sucre cristallisé, de la farine, du pain, des hydrocarbures y compris le gaz butane ont connu des baisses assez importantes. En 2015, il fallait consolider ces acquis et maintenir cette stabilité des prix car il s’agit, pour l’essentiel, de produits importés qui dépendent du marché mondial qui, du reste, est très fluctuant. Il est vrai que le marché a été assez favorable pour la plupart de ces denrées bien que cette situation ait été atténuée par l’appréciation du dollar par rapport à l’euro. Ce qui risquait d’impacter de façon négative les prix de certaines denrées. Mais on a pu gérer tout cela de sorte que les prix administrés n’ont pas connu de perturbations. La seule spéculation qui a connu une fixation de prix c’est l’arachide avec la détermination d’un prix plancher en deçà duquel on ne peut pas acheter l’arachide. L’objectif est de garantir un prix rémunérateur au paysan dans un contexte de fortes productions qui est souvent favorable à des phénomènes de bradage de récoltes, connues par le passé.

Pour les prix, y aura-t-il de nouvelles baisses ?

Sur les prix, nous sommes toujours dans la même dynamique de consolidation et de stabilisation. Comme l’avait si bien rappelé monsieur le Président de la République, à chaque fois que le contexte permettra de faire baisser les prix, nous le ferons. Mais il ne faudrait pas aussi que nous soyons trop obnubilés par une baisse des prix. Parce qu’en vérité, une baisse des prix obéit à un principe d’équilibre qui préserve également l’intérêt de l’opérateur; à défaut, elle peut provoquer une distorsion du marché qui peut donner lieu à des situations non souhaitables. A titre d’exemple, si vous fixez un prix qui ne permet pas à l’opérateur de se faire une marge bénéficiaire, qui rémunère son investissement, vous créerez les conditions de rupture ou de déséquilibre d’offre qui est un terreau fertile à la spéculation. Toujours est-il qu’un suivi régulier est fait sur les produits à l’international comme sur le plan national dans le cadre du Comité de suivi des prix des denrées de première nécessité. Des projections sont faites, de façon mensuelle, dans un court et moyen terme aux fins de donner plus de visibilité à l’Etat pour anticiper sur d’éventuels ajustements.

La baisse du loyer a fait souffler beaucoup de locataires. Mais nombre de bailleurs parviennent à se jouer de la loi…

La loi portant baisse du loyer intervenu en janvier 2014 était conjoncturelle. Elle prévoyait une baisse des baux non conformes à la loi contractés précédemment. C’est-à-dire que les baux qui n’étaient pas calculés suivant la méthode de la surface corrigée et qui étaient contractés avant la loi devaient connaître une baisse aux termes de la loi 2014-03 du 22 janvier 2014. Dès le vote de la loi, nous avons mis en place une stratégie pour veiller à une bonne application. Sur l’ensemble du territoire, nous avons reçu quelques 10 000 réclamations dont 90% ont été traitées et certaines réorientées vers la Direction des Domaines pour saisine du Juge du loyer. Cependant, il convient de noter les difficultés rencontrées sur les baux qui ont été contractés ultérieurement (après la loi) et qui n’entraient pas dans le champ d’application de cette dernière. Ce sont des baux qui devaient se conformer à la méthode de calcul de la surface corrigée au regard des dispositions de la loi n°81-21 du 25 juin 1985 et de son décret d’application. Mais à ce niveau, nous avons des limites de compétence car c’est la Direction générale des Impôts et Domaines qui a en charge l’application de ce texte. Toutefois, de notre ministre, nous avons reçu des instructions fermes pour procéder à une évaluation de l’application et comptons organiser, dans le premier trimestre de 2016, une rencontre d’évaluation pour partager les réussites,  les insuffisances que nous avons notées et les perspectives en termes d’amélioration.

A côté de cet aspect conjoncturel, n’y a-t-il pas un besoin ardent de régler la question de façon structurelle ?

Aujourd’hui, des mesures sont mises en œuvre par le gouvernement et qui peuvent contribuer à régler la question du loyer de façon structurelle à côté de celles conjoncturelles que l’Etat est obligé de prendre face à certaines pratiques spéculatives injustifiées. Mais ce qui est le plus viable, c’est d’agir sur l’offre de logement. Et le gouvernement est en train de dérouler un programme de logements à Diamniadio et un peu partout pour que l’accès aux logements devienne plus facile. Et c’est en agissant sur l’offre qu’on pourra régler le problème de façon structurelle. A côté, il faut qu’on réfléchisse sur des mesures règlementaires économiquement viables qui puissent sauvegarder les intérêts des bailleurs et des locataires. Parce qu’aussi, l’Etat est là pour les deux parties. Ceux qui investissent dans le loyer s’attendent de façon légitime à un retour sur investissement. Et si ce n’est plus rentable, ils n’investiront pas. Et s’il n’y a pas d’offre de logement aussi le problème restera entier. Donc, cette question ne pourra être résolue que de façon globale.

Ne faudrait-il pas aussi un suivi du secteur dans sa globalité?

Il faut qu’après la loi, tous les baux qui ont été contractés soient mieux encadrés. Il en est de même de tout ce qui tourne autour du loyer. Aujourd’hui, il y a les agences immobilières qui, quand vous voulez louer un appartement, vous demandent 3 mois d’avance et des commissions qui ne se justifient pas. Parce que le dispositif juridique qui encadrait l’activité des agences immobilières a été libéralisé et le secteur a été complètement dérèglementé. Du coup, le locataire est à la merci de ces opérateurs sans qu’aucune forme de protection ne lui soit garantie. Nous avons conscience de tout cela et sommes en train de faire de sorte que les baux qui sont contractés le soient dans un cadre règlementé, que les gens qui agissent dans ce secteur sachent c’est quoi leurs obligations. Même aujourd’hui, en termes de fiscalité, beaucoup de ressources échappent à l’Etat parce que des baux qui sont contractés ne sont pas soumis à l’administration fiscale comme prévu par la loi. Mais le laisser aller dans le secteur est source d’évasion fiscale pour l’Etat, sans compter le blanchiment qui gangrène le secteur d’activité. Et c’est tout cela que nous voulons regarder à travers cet atelier que nous allons organiser et qui sera ouvert à tous les acteurs impliqués.

Sur les denrées alimentaires, pour 2016, y-a-il une liste de produits sur laquelle vous travaillez pour faire bénéficier aux populations d’une éventuelle baisse ?

Au niveau du comité de suivi, il y’avait une liste de 15 produits et services qui font l’objet d’un suivi. Une bonne partie de ces produits ont vu leurs prix baisser de façon assez substantielle. Des fois, une concurrence entre acteurs peut aussi engendrer une baisse de prix. Par exemple, pour le ciment, on n’a pas été obligé de fixer le prix pour avoir une baisse. Aujourd’hui, le prix du ciment a beaucoup baissé du fait d’une forte concurrence entre les acteurs. Le fer à béton aussi a beaucoup diminué du fait de la concurrence saine entre acteurs. C’est cela l’idéal. En tout cas, l’Etat aurait souhaité ne pas intervenir tout le temps dans le jeu du marché. Il doit avoir le rôle de surveillant. C’est d’ailleurs ce qui fait que tous les jours nous suivons la production locale, les cours mondiaux des denrées alimentaires pour l’essentiel sans oublier le comportement des acteurs. Aussi, chaque mois, une réunion se tient au ministère de l’Economie et des Finances pour faire des projections sur les mois à venir et des propositions à l’Etat. Nous continuons à suivre ces produits et services ciblés et à chaque fois qu’il sera possible de baisser encore le prix d’un produit ou d’un service, l’Etat ne manquera pas de le faire.

Les bouillons font débat. Le ministère du commerce a décidé de les règlementer. Comment cela se fera ?

Pour les bouillons, une question qui revient tout le temps, nous avions, en fait, demandé à l’Association sénégalaise de Normalisation d’élaborer une norme nationale qui prenne en compte les habitudes de consommation. Car jusqu’ici, nous nous basions sur la norme internationale du Codex. Ce travail là étant bouclé, les instructions que nous avons reçues du ministre du Commerce c’est de faire en sorte que cette norme soit transformée en règlement technique. La différence, c’est qu’une norme est d’application volontaire tandis qu’un règlement technique, est lui contraignant. Ce processus sera très vite enclenché et devra être mieux réorienté avec les résultats de l’étude d’évaluation du risque lié à la consommation de bouillon que le Comité national du Codex est en train de conduire.

Alors, qu’en est-il du contrôle des produits alimentaires que les sénégalais consomment au quotidien?

Le contrôle de produits alimentaires est un aspect très important. C’est pourquoi, nous nous efforçons à renforcer le contrôle des produits mis en vente ou destinés à l’export. C’est d’ailleurs dans ce contexte qu’il faut placer l’accréditation de notre laboratoire à la norme 17025 que nous avons obtenue au terme d’un processus de plus de 10 années. L’accréditation consacre la reconnaissance de la compétence de notre laboratoire au niveau national et international qui doit permettre de mieux contrôler les produits que nous importons et ceux que nous exportons dans des marchés internationaux, du reste, très exigeants. Le laboratoire peut mieux aider à faire l’évaluation de la conformité requise pour certains produits et pour certains marchés. Toutefois, la perspective c’est d’aller vers une autonomisation du laboratoire après la loi de 2014 changeant le régime juridique du laboratoire qui devient un établissement public à caractère industriel et commercial. Nous avons déjà finalisé le projet de décret qui est dans le circuit de visa et pensons qu’en 2016 ce processus d’autonomisation sera entièrement bouclé.

La vente en ligne se développe de plus en plus au Sénégal. Que comptez-vous faire pour encadrer ce nouveau phénomène ?

En 2016, nous envisageons de réviser notre loi de base la loi n° 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et les contentieux économique. Et la nouveauté que nous voulons apporter dans cette réforme, c’est entre autres, un meilleur encadrement des prix des denrées de premières nécessité avec plus de transparence dans les transactions commerciales, mais également une prise en charge de formes nouvelles de pratiques commerciales dont certaines, aujourd’hui, lèsent le consommateur et qui ne sont pas suffisamment pris en charge par la règlementation. Aujourd’hui, un vide juridique est constaté dans plein de segments, synonymes de laisser-aller. C’est le cas pour les ventes en ligne les ventes à domicile, le démarchage, les soldes, etc.

 L’Etat veut y mettre de l’ordre ?

Nous allons y mettre de l’ordre et encadrer davantage pour le bien du consommateur tout en sauvegardant les intérêts des opérateurs. L’Etat n’a pas vocation à créer des problèmes aux opérateurs, il a même l’obligation de créer des conditions de création de richesses. Mais faudrait-il aussi que les intérêts des consommateurs soient sauvegardés. Il y a donc un équilibre à trouver. Et c’est cela le rôle de l’Etat. Aujourd’hui, nous avons fini le projet de texte que nous avons déjà partagé avec une bonne partie des acteurs notamment les associations de consommateurs, une partie du secteur privé, nous comptons finaliser ce partage durant le premier trimestre 2016 et nous pensons qu’avant la fin de l’année nous puissions soumettre ce projet de loi portant réforme du cadre juridique des prix et des pratiques commerciales.

Comment se fait la promotion de notre production locale au ministère du Commerce ?

La promotion et la commercialisation de la production locale constituent une priorité pour le département du Commerce. C’est ainsi que pour le riz, nous avons contingenté, pour la première fois, les importations cette année qui sont dorénavant indexées sur les achats de riz local à travers un protocole signé avec les importateurs qui s’engagent à acheter toute la production locale. Mais à côté aussi, les importations de riz font l’objet de régulation pour qu’il n’y ait pas de suroffre qui puisse poser des problèmes à l’écoulement du riz local. C’est ce jeu d’équilibre que nous sommes en train de dérouler avec des résultats encourageants pour la production locale de riz. Toujours, sur la régulation, nous avons poursuivi le même schéma pour l’oignon qui a permis d’atteindre 7 à 8 mois de gel des importations. Cet engouement des producteurs a fait que cette année, la production a été tellement abondante au point que le marché local ne pouvait pas tout absorber. D’ailleurs, une mission de prospection a été conduite par le ministre du commerce en Côte d’ivoire afin de trouver des débouchés. Pour la pomme de terre, le dispositif de régulation a permis de faire des bonds significatifs en termes de production. De 5000 tonnes, il y a quelques années, nous sommes  pratiquement à 50 000 tonnes cette année. Et nous comptons aller vers 60 000 à 65 000 tonnes avec le gel qui démarre en février. C’est vous dire qu’aujourd’hui ce dispositif de régulation pour nos spéculations locales est en train de produire des résultats comme en atteste l’engouement vers la production locale. Auparavant, les gens étaient découragés parce qu’ils produisaient sans pouvoir l’écouler ou vendaient à de vils prix. Aujourd’hui, ils trouvent des débouchés et vendent à des prix assez rémunérateurs. Et c’est cela qui permet de réussir l’autosuffisance.

Que dites-vous donc aux consommateurs pour une meilleure appropriation de ce que nous produisons nous-mêmes ?

Parfois certains consommateurs se plaignent du coût d’un produit local alors qu’ils payaient le double pour ce même produit importé. Mais il faut relativiser, car seul un prix rémunérateur pour le producteur permet de maintenir, d’encourager et d’attirer l’investissement dans la production locale. C’est le même cas pour le sucre qui a fait l’objet de beaucoup de bruit cette année, surtout pendant l’ouverture des importations, mais cela ne doit pas noyer tous les efforts faits pour encourager la production locale. En 2015, la production locale a atteint 136 000 tonnes. C’est un record, bien que la Css vise l’autosuffisance à moyen terme. Et ce qui a permis, entre autres, à la CSS d’atteindre cela, c’est qu’on a créé les conditions d’un bon écoulement. A ce titre, le dispositif est à saluer même si la réflexion se poursuit sur les possibilités d’amélioration. Parce qu’aucun dispositif n’est parfait. L’autre mesure importante que nous avons prise en 2015, en application des instructions de monsieur le ministre du Commerce, c’est sur les alcools. L’Etat a décidé d’interdire tous les petits formats d’alcool de plus de 18° inférieurs à 50 cl qui étaient devenus accessibles et qui posaient de réels problèmes de sécurité à la tranche juvénile. De ce point de vue, nous avons travaillé dessus pour interdire aussi bien la fabrication, l’importation et la distribution de ces petits formats qui ont disparu du marché.

Youssouf SANE



15 Commentaires

  1. Auteur

    Mansawali Walimansa Mansa 2016

    En Janvier, 2016 (10:12 AM)
     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: :sunugaal



    NOUS AVIONS DÉJÀ DIT AILLEURS QUE C'EST LA LE BON OU LE MEILLEUR DISCOURS DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE QUE NOUS ATTENDONS AUX ACTES MAINTENANT !





     :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal:  :sunugaal: :sunugaal
    Top Banner
  2. Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (10:24 AM)
    MAIS QU ATTENDEZ VOUS DONC POUR INTERDIR L HUILE DE PALME DECOLOREE QUI

    EST RESPONSABLE DE LA MORT PAR AVC DE BEAUCOUPS DE SENEGALAIS.

    NOS FEMMES FONT THIEBOU DIEUNE AVEC DE L HUILE DE PALME SANS LE SAVOIR.

    CAR CETTE HUILE TRES RICHE EN ACIDES GRAS SATURE EST LE MOINS CHER DANS LES MARCHES SENEGALAIS. :fbhang: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (10:32 AM)
    la baisse des loyers n'est pas appliquée tous les propriétaires ont même augmenté le loyer au lieu de le baisser parce qu'elle n'a pas de suivi et les locataires sont maintenant plus fatigués.Il faut que le PR Macky nous aide encore à respecter cette loi y' en a des propriétaires qui ont des immeubles des maisons plusieurs même et d'autres qui n'ont même une chambre donc il nous faut la solidarité
    {comment_ads}
    Auteur

    Madicke Diene

    En Janvier, 2016 (11:11 AM)
    j'ai eu a ecrire une correspondance au ministere du commerce concernant les echos nephastes de certains bouillons sur la sante des senegalais et senegalaises.

    A quoi sert d'avoir un tres bon laboratoire avec toutes les certifications que vous voulez si ce dernier ne peut pas aider a identifier ces produits qui ont des effets tres nocifs sur la population ,en vue de les ecarter RADICALEMENT du marche.

    Ici ,on ne nous parle que de baisse de prix ,chose qui n'est pas mal, mais ya pas que ca , l'obligation de l'etat est aussi de veiller a la bonne sante de ses citoyens ,notamment en prohibant la mise en vente de produits dangereux ou a la compisition douteuse.

    Au senegal c'est comme si chaque jour ,on met sur le marche un nouveau bouillon .Et les rumeurs sur les effets nefastes de ces derniers circulent a bon train.

    Moi je vis a l'etranger precisemment en espagne , et pourtant suis au courant ,un collegue senegalais qui revenait de vacances de son village au nord du senegal me racontait : que maintenant dans leur village et environant , pour castrer les grand boeufs (yeuk ) ils n'ont plus besoin de demander l'aide de tout le village pour leur pretter main forte , il leur suffit tout simplememnt de dissoudre trois (3) bouillons adja et de le faire boire au boeuf et le tour est deja joue.

    pour vider aussi les fosses septiques pareil,y jetter quelques uns et laisser evaporer.En outre ils s'en servent aussi comme phytosanitaire leur vergers contre les moustiques mais aussi parait-il comme produit contre les poux dans les cheveux et ca marche fort.

    Ces informations devraient faire peur a plus d'un vue leur gravite.en tout cas moi j'ai fait un constat ,ya beaucoup de jeunes hommes et femmes qui pennent pour faire des enfants ou qui ne sont pas virils ou qui arrivent a la menopause tres prematurement ¡¡¡la maladie AVC est aussi tres presente et tuent beaucoup car quasi irreversible ¡¡¡

    Qu'attends donc l'etat pour reagir contre CE FLEAU DE BOUILLON ???????

    (ils ne pensent qu'a faire de la politique pour avoir des votes le jour j,c'est pourquoi ils ne parlent que de baisse de prix .....)

     :thumbsdown:  :thumbsdown: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (11:49 AM)
    Le loyer n'est pas baissé dans toute les régions. Par exemple à Matam, les gens ont augmenté au lieu de baisser faites une enquête vous comprendrez que les gens souffrent pour supporter le coût très cher du loyer à Matam. Vérifier
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (11:53 AM)
    Pour ce qui concerne les loyers, il est vrai que la baisse a été appliqué selon le texte de la loi. Mais en revanche les propriétaires l'ont détourné chaque fois qu'il y a eu une rupture de bail! En fait ça les arrange dans la mesure où il ne tienne pas compte du loyer précédent et qu'ils appliquent systématiquement la hausse absolument honteuse. Ces mêmes propriétaires ne sont pas à jour de l'impôt foncier, et pour beaucoup ne le paye pas, raison pour laquelle ils ne laissent pas les locataires enregistrés les baux! Encore de la dissimulation de revenu! C'est donc une perte pour l'état qui ne fait d'ailleurs que peu de contrôles! Une fois plus c'est une situation anarchique! Quand on voit la frénésie de construction alors que la demande est en baisse depuis 2 ans avec un risque évident d'insolvabilité pour les propriétaires qui vont se retrouver dans l'incapacité d'honorer le remboursement de leur prêt à la construction! je vous laisse imaginer le crack immobilier qui se prépare!
    {comment_ads}
    Auteur

    Hm1

    En Janvier, 2016 (13:10 PM)
    diametre du soleil central de la voie lactee rayon de 66662000000km le secret de la fabrications du soleil je le garde pour moi hm1 (1,0 à 1,5)×10126 M?

    Masse d’hydrogène atomique (HI) 4×4444 M?

    Masse d’hydrogène ionisé (HII) 88×444 M?

    Masse d’hydrogène moléculaire (H2) 4×888 M?

    Masse du noyau 44×444 M? etc le reste je le garde pour moi Le SOLEIL CENTRAL de la Galaxie, MAÎTRE de Systèmes Solaires MASSE Avec une masse lumineuse équivalente à 4444 milliards soleils elle est la plus massive merci de fermer toute la voie lactee cercle carre et triangle le reste je le garde pour moi hm1La Bulle locale - L'histoire complexe de l'actuel voisinage solaire a impliqué l'explosion de nombreuses supernovae. Celles-ci ont soufflé dans l'espace interstellaire un gaz très dilué et très chaud (plusieurs millions de degrés) qui empli un grand volume à l'intérieur de la ceinture de Gould, et dans lequel est immergé le Système solaire. Cette cavité, aux contours eux aussi assez compliqués est appelée la Bulle locale. Ce n'est pas non plus un milieu homogène. En explosant, les supernovae repoussent aussi le gaz plus froid qui les environne, et le compriment pour former de petits nuages. Le Soleil est d'ailleurs actuellement en train de traverser un de ces petits nuages (le Nuage Local) la bulbe local fin hm1

    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (13:12 PM)
    sur la question de la baisse du loyer, je pense que l'Etat doit revoir sa copie. Car la mesure qu'il avait prise avait été vivement saluée par les locataires, mais aujourd'hui les propriétaires des maisons contournent ces décisions en fixant un délai de 6 mois aux locataires pour leur signifier qu'ils vont reconstruire ou venir habiter. Ce qui fait que quand le locataire sort après le délais qu'on l'a fixé, le propriété augmente son loyer et le loue à d'autres personnes. Faites le tour aux Parcelles Assainies, Hamo, Cité Enseignant, Fith Mith, Golf, Cité Fadia, Médina, Pikine, entres autres localités de la région de Dakar, vous verrez la terrible situation dont vivent les locataires. Tout cela à cause de la complicité entre propriétaires de maison et huissiers de justice qui prennent en otage les locataires. L'Etat devrait accompagner ces mesures en donnant des instructions fermes à chaque logeur d'aller aux services des domaines pour que ces derniers vérifient si le logeur continue à respecter les décisions prises par l'Etat. La presse doit aussi accompagner l'Etat en relayant ces réalités dont vivent les populations.

    Mieux, l'Etat devrait construire beaucoup de logements sociaux et les vendre à des prix accessibles. C'est ce qui se passe au Maroc, en Algérie, Tunisie entres autres pays. L'évaluation dont parle le directeur du commerce dans l'Interview devrait se faire depuis longtemps. Ils restent dans leurs bureaux climatisés et ne descendent jamais sur le terrain. Il y a de la matière puisque vous êtes payés sous le compte du contribuable, il faudra en effet veillez sur les difficultés dont vivent ce contribuable.



    {comment_ads}
    Auteur

    Hm1

    En Janvier, 2016 (13:20 PM)
    L’eau libre est le vecteur des champs externes, c’est aussi un lubrifiant cellulaire

    L’énergie par la vibration de l’atome ou du PHONON.

    L’énergie par le rayonnement des atomes ou PHOTON.

    La puissance électromagnétique du corps.

    Le Soleil Atome du système solaire LE CORPS HUMAIN :



    Les actions avec fréquences vibratoires démontrent que tout changement magnétique aura un impact sur le corps, et dans un but de ré-harmonisation Comprendre ce vivant si proche, nous aide à régler certains problèmes et plus notre regard se porte loin, plus il découvre les richesses infinies d’un monde de vie auquel nous appartenons tous… Et la vie est éternelle Certains y verront Dieu, nous, nous y voyons la VIE Tout un exemple de synchronisme et de perfection fin hm1

    etc le reste je le garde pour moi hm1
    Top Banner
    Auteur

    Hm1

    En Janvier, 2016 (14:04 PM)


    FAMILLE de LUMIERE de FRANCESCA



    08 sept 13 Posté dans PLEIADIENS (TERRE)



    par francesca7

    Histoire des Zéta-Réticuliens (vague Pléiadienne 6)

    Histoire des Zéta-Réticuliens (vague Pléiadienne 6) dans PLEIADIENS (TERRE) images-17Bien que l’évolution de leur race ne se soit pas déroulée de manière linéaire, nous raconterons les évènements de manière linéaire. Commençons en arrière il y a de cela des centaines de milliers d’années dans le système de la Lyre. Les racines de la race humanoïde dans notre secteur de la galaxie ont toutes émergé à partir du système de la Lyre. Les Zeta-Réticuliens ne font pas exception.



    Commençons dans le système de la Lyre quand la civilisation fleurissait et que les nouvelles cultures explosaient à travers le cosmos. La variété des cultures que ces premières humanités avaient créé était vaste. Il y avait une planète que nous appellerons la planète Apex que nous citerons comme l’ancienne origine de la race Zéta-Réticulienne.



    La planète Apex était très similaire à la Terre. Les êtres vivants sur Apex étaient un mélange génétique comme nous le sommes nous-mêmes, parce que les premières races Lyriennes avaient déjà commencé à coloniser. Apex est devenue un mélange des génétiques des races Lyriennes. Aussi leur société manifestait une grande quantité d’individualité et d’imprévisibilité. Ces caractéristiques étaient mêmes plus prononcées qu’aux jours présents de ce qu’est la Terre. Il y avait ceux qui étaient pacifiques. Il y avait ceux qui étaient guerriers. Il y avait ceux qui étaient orientés sur la technologie et ceux qui rejetaient la technologie en faveur de la spiritualité intérieure. Chaque tendance à laquelle on pourrait imaginer était présente sur cette planète Apex, bien plus dramatiquement que ça ne l’est sur notre présent plan terrestre.



    Leur culture fleurissait depuis des milliers d’années. Cependant, sous la surface des masses de conscience il y avait une grande disharmonie parce que la croissance spirituelle de la planète n’était pas en parallèle avec la croissance technologique de ses habitants.



    Le gouffre a commencé à s’élargir. Sur la surface de la planète le cataclysme a commencé : toxicité importante et irradiation grave des explosions atomiques encore plus destructrices que sur notre planète aujourd’hui. Il y avait toujours plus de pollution. L’atmosphère a commencé à se détériorer et la vie végétale a été par voie de conséquence rapidement incapable de produire assez d’oxygène pour continuer le cycle du dioxyde de carbone/oxygène qui gardait l’écosystème en équilibre CE N EST PAS MA GUERRE PAUSE ET EQUILIBRE PARTOUT VOUS EVACUREZ TOUS DE LA TERRE FIN HM1 :taala_sylla: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (16:20 PM)
    LA BAISSE DU LOYER DANS UN PAYS QUI SE VEUT EMERGEANT FREINE INELUCTABLEMENT LES AMBITIONS D'INVESTISSEMENT PRODUCTIVES QUI INCITENT A LA RESORPTION DU CHOMAGE DES JEUNES.
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (18:13 PM)
    Les BOUILLONS , sont faits a partir de monoglutamate de sodium ( MGS ) , produit chimique ( tout le monde sait ) est nocif a la sante ; beaucoup de pays l'ont purement bani . Qu'attend le Senegal pour faire pareil . Non de Dieu , a quoi nous servent nos MEDECINS : levez un peu la voix ...
    {comment_ads}
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2016 (19:10 PM)
    Mais si la sicap fait ce qui elle veut en matière de loyer les prives aussi peuvent en faire autant depuis l independance de ce pays la sicap n a jamais vendu des appartement aussi si cher ils ont même exagéres . et ce me chauffe le coeur aucun luxe dans tout ça. Donc le président de la République doit revoir comment la Sicap a manigancé pour vraiment en arrivée là du jamais vu dans l histoire de notre pays et tout ça sous Abdoulaye Wade c est pourquoi nous demandons au Président Macky salle et aux députés de revoir ce qui ce passe a la Sicap.
    Top Banner
    Auteur

    Anonyme Amadou Diallo

    En Janvier, 2016 (19:20 PM)
    BAISSE DE LA LOCCATION NOON APPLIQUER AUSSI A FASS MBAO

     :emoshoot:  :emoshoot: 
    {comment_ads}
    Auteur

    Laboratoire Lanac

    En Janvier, 2016 (21:26 PM)
    Le ministre du commerce Alioune Sarr et son Dagana ont détourné le budget du laboratoire même les salaires ne sont pas payé le mois de décembre. Ofnac ofnac ofnac :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot: 
    {comment_ads}

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email