Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique serait-il «une plateforme de concurrence» au G5 Sahel ? En tout cas, c’est la conviction d’une certaine catégorie de personnes qui établit un link entre l’absence des Chefs d’Etat ou de gouvernements du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (pays membres du G5 Sahel) à la 5ème édition dudit forum qui s’est ouvert hier à Dakar. Et comme argument, ces personnes avancent la non adhésion du Sénégal au G5 Sahel.
Mais, selon son Secrétaire permanent, Mamane Sambo Sidikou, «le G5 Sahel n’est en concurrence avec personne». Avant de préciser que le G5 Sahel, en ce qui concerne sa force, est «une réponse de ses Etats membres, adoubée par l’Union africaine (Ua), qui a demandé au Conseil de sécurité de l’Onu (Organisation des Nations-Unies : Ndlr) de les soutenir. Il ajoute que le G5 Sahel n’est pas un groupe fermé. Il est ouvert à tous les Etats africains.
Mieux, il souligne que le plaidoyer du Président de la République, Macky Sall, en marge de la cérémonie d’ouverture de cette 5ème édition dudit forum, pour soutenir le G5 Sahel sur le plan militaire et sur le plan du développement, par l’ensemble de la communauté internationale, est «important». Car, explique-t-il, «le développement ne peut pas se faire sans la sécurité et la sécurité n’est point sans le développement». Un plaidoyer que le G5 Sahel va poursuivre, selon lui.
S’exprimant sur «les enjeux de l’opérationnalisation du lien entre développement et sécurité durable» ce mardi 6 novembre à la grande salle de conférence du Cicad, Mamane Sambo Sidikou affirme que «le G5 Sahel a des problèmes sur les frontières où l’Etat était moins présent et qu’il faut satisfaire les besoins essentiels des populations».
Par ailleurs, M. Sidikou a fait savoir que le défi principal du G5 Sahel aujourd’hui, est d’«assurer la protection des populations». Et qu’au-delà des questions militaires, le G5 Sahel, dans le cadre de sa stratégie, «arrive à faire passer le message clair que le groupe n’est pas que des armes mais il est aussi une institution qui s’occupe du développement parce que l’un ne va pas sans l’autre».
Par rapport aux moyens, Mamane Sambo signale que les chefs d’Etat du G5 Sahel ont décidé d’accroître les moyens mis à sa disposition. Et pour y parvenir, ces Etats comptent sur les partenaires du groupe.
Pour rappel, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad composent le G5 Sahel. Ces pays sont confrontés à la progression de la menace terroriste et du crime organisé, cause de déstabilisation de la région.
5 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2018 (19:10 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (19:13 PM)Anonyme
En Novembre, 2018 (19:28 PM)Mon Ami SIDIKOU du Niger .
Un vétéran de l Unicef
Lebaolbaol Tigui
En Novembre, 2018 (00:30 AM)Lebaolbaol Tigui
En Novembre, 2018 (00:34 AM)Participer à la Discussion