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PALUDISME : Un plan pour gagner les Objectifs du millénaire pour le développement

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PALUDISME : Un plan pour gagner les Objectifs du millénaire pour le développement

Le Sénégal a procédé hier à Dakar à la validation de son plan stratégique de lutte contre le paludisme pour la période 2006-2010.

Après les bons résultats présentés récemment par le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), notamment en ce qui concerne les efforts soutenus qui ont permis ces dernières années de faire reculer la mortalité due à cette endémie redoutée en milieu hospitalier de 34 à 20 %, le Sénégal a décidé d’aller plus en avant encore pour faire reculer ce fléau.

En effet, un atelier a regroupé hier, toute la journée, à l’hôtel Ngor Diarama de Dakar, près d’une quarantaine de techniciens convoqués pour procéder à la validation du plan stratégique 2006-2010 « faire reculer le paludisme ».

Ce document élaboré au cours d’un séminaire les 21 et 24 juin derniers est important pour le Sénégal dans la mesure où il devra continuer à « séduire et convaincre » les bailleurs de fonds dont principalement le Fonds Mondial pour la santé, affecté exclusivement à la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le Sida. D’ailleurs, les techniciens du Programme national de lutte contre la tuberculose (Pnlt) vont emprunter, lundi prochain, de nouveau, ce « dur parcours du combattant » qu’impose le Fonds mondial à tous les pays aspirant à recevoir leurs ressources financières (non remboursables), mais astreintes à des modalités strictes. Le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) en a eu de bons résultats. Le Pnlp a réussi les étapes du « grand oral » notamment dans les volets concernant l’amélioration et la méthodologie de la coordination, du choix des compétences en ressources humaines, de la planification, de la gestion, du tissage du partenariat, du suivi et de l’évaluation.

Selon, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, M. Lamine Farba Sall, qui présidait la séance d’ouverture en présence du nouveau directeur de la Santé, le Pr Oumar Faye (formateur en parasitologie à l’Ucad) et le Professeur de Médecine Doudou Bâ, président du Ccm/Fm : « le Sénégal a fait de bonnes avancées face au paludisme, ce qui fait qu’il est tenu d’aller plus loin encore que ces performances satisfaisantes et de rebondir même au-delà des objectifs retenus par les chefs d’Etat et de Gouvernement, lors du sommet d’Abuja (Nigeria) en avril 2000 ».

Il a précisé que la durée du plan stratégique du Pnlp (2006-2010) a le même horizon que le Plan national de développement sanitaire (Pnds) et que le Sénégal se doit d’être plus ambitieux en faisant « plus et mieux ».

Contrat de performance et obligation de resultat

« Ces exercices de validation sont nécessaires, car ils permettent de présenter et mettre en œuvre des plans et des programmes qui tiennent la route », a-t-il dit. Il a profité de l’occasion pour remettre sur la table la nouvelle philosophie dans le cadre du développement du secteur de la santé et qui a trait aux contrats de performance. D’ailleurs et fait important, les médecins chef de région et les directeurs d’établissement étaient au ministère de la Santé et de la Prévention médicale pour signer leurs « contrats de performance ». C’est comme qui dirait, une nouvelle ère qui s’ouvre pour ce secteur.

Dans sa présentation, le Dr Moussa Thior, coordonnateur du Pnlp a souligné les efforts consistants effectués dans l’examen du contexte et l’amélioration pragmatique selon les réalités de la planification stratégique et de la gestion (technique et financière).

Il a expliqué les pas très intéressants effectués dans l’implication des communautés à travers leurs organisations de base (Ocb) dans le cadre du partenariat par la contractualisation.

« C’est un des points forts du programme, dans la mesure où l’on atteint dans la contractualisation 10 Ong et plus de 800 Ocb qui œuvrent sur le terrain contre le paludisme », a révélé le Dr Thior.

Outre les progrès faits dans la prise en charge efficace des cas, il a indiqué aussi les perspectives qui seront ouvertes pour élargir la disponibilité et l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide. Sur ce dernier registre, il a révélé également que le gouvernement a beaucoup réalisé en faisant descendre le prix de la moustiquaire de 3500 à 1000 Fcfa.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Allons Y Molo

    En Octobre, 2010 (18:36 PM)
    --

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