La famille de l'érudit musulman Cheikh Moussa Camara de Ganguel Soulé (région de Matam) souhaite la construction d’une bibliothèque pour sauvegarder l’immense trésor qu'il a légué, a déclaré samedi son porte-parole, Ismaïla Camara. ‘’La construction d’une bibliothèque équipée, digne de ce nom, à l’instar de celle de Tombouctou (Mali) est une nécessité absolue pour sauvegarder cet immense trésor et faire de Ganguel le foyer ardent du savoir de tous les chercheurs du monde’’, a-t-il dit.
Ismaïla Camara s’exprimait lors d’un symposium sur la vie et l’œuvre du
guide religieux Cheikh Moussa Camara de Ganguel Soulé (région de Matam),
à l’Institut islamique de
Dakar.
‘’Cheikh Moussa Camara a laissé un patrimoine inestimable en qualité et
en quantité. 247 manuscrits au moins inventoriés et catalogués avec
l’aide de l’ISESCO. 47 de ces manuscrits sont écrits par Cheikh
Moussa Camara qui excelle avec beaucoup de bonheur dans 8 domaines
différents’’, a expliqué le porte-parole de la famille du guide
religieux.
Mais selon lui, les manuscrits sont dans un état ‘’ déplorable’ et leur conservation pose problème.
Cheikh Moussa Kamara est né vers 1864 à Gouriki-Samba-Diom, canton de Damga, cercle de Matam (Sénégal).
Un document transmis à la presse le décrit comme un ‘’savant qui était pour un islam qui transcende les confréries’’.
‘’Ce qui fait de lui un scientifique hors pair et un critique avisé.
C’est sous cet angle qu’il a écrit plusieurs ouvrages qui remettaient
beaucoup en cause certaines pratiques de son époque. Dans ses ouvrages,
il rappelait également les fondamentaux de la religion musulmane’’,
explique le texte.
‘‘Fin stratège et visionnaire, il prenait toujours le soin de déposer
ses écrits dans la bibliothèque coloniale à Saint-Louis’’, indique le
communiqué.
‘’Ce qui fait qu’aujourd’hui bon nombre de ses ouvrages se trouvent à
l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN). Cheikh Mamadou Mamoudou
de Maghama (un savant de la rive droite du fleuve Sénégal (Mauritanie))
l’avait loué comme le plus distingué savant de sa génération ‘’, précise
le texte.
Prenant la parole au cours du symposium, le ministre de la Formation
professionnelle, de l'Apprentissage et de l'Artisanat, Mamadou Talla, a
estimé qu’il est ‘’l’un des pionniers du nationalisme culturel
africain’’.
‘’Tout au long de sa vie, il s’est battu pour maintenir en vie le
patrimoine historique et culturel des générations précédentes’’,
a-t-il rappelé.
14 Commentaires
Grrrrr
En Juillet, 2013 (17:52 PM)Quand on aura 365 marabouts/gammou, atteindrons-nous le paradis..
Ndiayenn
En Juillet, 2013 (18:00 PM)Thiessois
En Juillet, 2013 (18:18 PM)Peuls,
En Juillet, 2013 (19:11 PM)étudiant
En Juillet, 2013 (19:33 PM)Usa
En Juillet, 2013 (19:56 PM)@peuls
En Juillet, 2013 (21:53 PM)Usa
En Juillet, 2013 (22:54 PM)Un Cerrtains
En Juillet, 2013 (23:26 PM)On se vante d'avoir des Senghor, et on laisse sombrer les Mamadou Dia est les Cheikh Anta Diop. Nous avons Sydia Diop, mais nous préférons parler de lat dior le collabo. Nous avons des Mamadou lamine Dramé, des Sitoé Diatta, mais nous préférons un Blaise Diagne, un Balla gaye II. Nous avons Pire Goureye et sa mosquée de plusieurs siècles mais nous préférons le thiossane de youkhou ndour.
Est ce cela la Sénégal? En tout cas pas celui de nos mames!
Que Dieu fasse miséricorde à ce grand homme et répande la bâraka sur le fouta et le Sénégal au nom des bonnes oeuvre de cet homme et de tous les gens qu'Il agrée, amine!
Papi
En Juillet, 2013 (06:55 AM)Il etait d'ailleurs critique envers les marabout des confreries.
Tout ce qui arabe n'est pas forcement islamique.
Amadou Bakhaw Diaw
En Juillet, 2013 (11:23 AM)LES WANES ALMAMY DU FOUTA ONT LEURS ORIGINES AU WALO ILS S APPELAIENT WADE ILS SONT ORIGINAIRES DE NDIOURBEL ACTUEL ROSSO MAURITANIE CHEIKH MMOUSSA LE CONFIRME
EXTRAITS DU LIVRE DE CHEICK MOUSSA CAMARA "FLORILEGE AU JARDIN DE L'HISTOIRE DES NOIRS. ZUHÜR AL-BASATIN "
« J’ ai constaté que beaucoup de Fuutankoobé contestent leurs liens de parenté avec une partie des leurs Ils se construisent une généalogie qui les lie des gens qui leur sont supérieurs soit sur le plan spirituel soit sur le plan temporel Se haussant un rang qui est pas le leur ils risquent de semer la discorde dans le pays Il arrive que dans une même famille certains acquièrent un prestige tel ils contestent leursliens de parenté avec autres moins bien lotis par le sort parce que ces derniers
sont devenus pauvres ... Lorsque je me suis rendu cette évidence ai voulu dénoncer ceux qui agissent de la sorte
Shaikh Musa prend un malin plaisir mettre en lumière les faiblesses de ses parents et voisins deeniyar koo&e
Les Deeniyankoo6e se rattachent par la généalogie en passant par Sundiata Keitä fondateur du royaume du Mali Bilali ibn Hämamata esclave Abubakr al-Sidiiki le muezzin du Prophète Mohammed Mon informateur Sire Diiye est un ancien chef de canton originaire de Padalal dans la région de Matam et qui fait partie des plus authentiques notables deeniyankoo6e ... Mais de toute évidence les Deeniyar)koo6e sont des gens du Fuuta issus du Puuta Ils tirent leur origine des Yaalalbe groupement de Sammba Joom après le Ta vlhk al-Fattâsh ... Tous les Deeniyar koo6e portent le nom de Bah Les Yaalalbe portent aussi le nom de Bah
Ils se marient entre eux Ils entraident dans toutes leurs entreprises Ils ont une histoire commune Tout cela nous montre que leur tribu est la même celle des Yaalalbe ... Les Deeniyankoo6e cependant veulent se rattacher Sundiata Keitä par la généalogie pour se grandir aux yeux des peuples Ils affirment tort ils ne sont pas des originaires du Fuuta Ils se rattachent des rois étrangers
Dans le même ouvrage Kamara en prend aussi une des branches de la famille Talla de Sinthiou-Bamambe démontre les origines wolof et non musulmanes des Wan et dénonce les prétentions des Jallo et des Haaipulaar en général descendre Uqba ibn Nafi le conquérant arabe de Afrique du Nord invention il poursuit une fa on plus systé matique et anthropologique dans son Majmüt al-Nafîs
Parmi les preuves militant en faveur de leur les Diallobe origine pulaar est-à-dire locale] il en qui sont ordre rationnel et il en est aussi qui relèvent des coutumes ...]
Parmi les preuves coutumières figure la forme de coiffure des enfants appelée guêdyli fali et faite selon la manière suivante guêdy est dans notre langue le plurielde guêdyul qui consiste laisser une ligne courbe de chevelure sur la tête de enfant partant une oreille autre est-à-dire se situant sur la largeur et au milieude la tête Cette coiffure indique ils sont origine peule ... Citons parmi les preuves rationnelles un fait savoir que toutes les tribus dyallobé du Fouta-Toro sont unanimes reconnaître identité de leur origine celle de Dimat et que la langue des gens de Dimat ne se sépare pas de celle des Peuls nomades et ne enn distingue pas complètement présent
Un Passant
En Juillet, 2013 (14:17 PM)Limace
En Juillet, 2013 (19:06 PM)Timafa5
En Juillet, 2013 (20:50 PM)Participer à la Discussion