Identifier les impacts de la guerre en Ukraine et de la pandémie de Covid-19, tels ont été les objectifs de cet atelier organisé, ce mardi 2 août, par l’ONG Expertise pour l’Action au développement (EAD).
La première thématique abordée dans ce panel posait le débat autour des moyens de promotion des politiques agricoles économiques productives en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Sénégal. A ce sujet, le Professeur Moustapha Kassé, doyen honoraire de la faculté des sciences économiques et de gestion, a développé la question en jetant un regard croisé sur les politiques africaines de développement notamment en tirant le bilan dans le secteur agricole. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le Professeur a contextualisé son intervention en déplorant la volonté de certains Etats européens à vouloir intégrer l’Afrique dans le conflit Russo-ukrainien qui selon lui ne concerne en « rien » le continent. Pour lui, il s'agit d'un prétexte pour les Chefs d’Etat permettant de cacher leurs manquements dans le secteur de l’agriculture : « C’est (conflit Russo-ukrainien) un justificatif facile pour les dirigeants africains dont les politiques agricoles ont lamentablement échoué. On veut nous dériver sur des causes externes qui n’ont rien à voir avec les situations difficiles que nous allons traverser ». Dans sa prise de parole, Moustapha Kassé a pointé du doigt le plan d’ajustement structurel qui d’après lui n’était pas assez adapté aux réalités sénégalaises en contribuant grandement à la situation que connaît le pays actuellement dans le secteur agricole.
Par la suite, Mady Cissé, professeur en génie des procédés agro-alimentaires, s’est penché sur la politique agricole à adopter pour assurer la sécurité alimentaire dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine. Ce conflit, comme l’a rappelé l’intervenant, a fortement impacté l’agriculture et le secteur agro-alimentaire sénégalaise. Malgré ce désagrément, Pr Mady Cissé voit en cette guerre une opportunité pour le Sénégal : « si nous orientons bien notre politique agricole vers une stratégie intégrant la filière chaîne de valeur nous pourrions avoir suffisamment de productions. Parce que nous avons des terres, nous avons suffisamment d’eau et nous avons des ressources humaines de qualité qui pourront faire en sorte de produire assez de nourriture pour tout le monde ».
L’initiateur de cet évènement, par ailleurs président de l’ONG Expertise pour l’Action au Développement (EAD), Me Ousseynou Babou est revenu sur le bien fondé de cette rencontre : « Il s’agissait de mener un atelier scientifique sur la crise alimentaire que nos dirigeants ne cessent de nous alerter. Il s’agit ici, d’avoir une documentation scientifique qui permettrait d’identifier la crise dans toutes ses formes ».
La première thématique abordée dans ce panel posait le débat autour des moyens de promotion des politiques agricoles économiques productives en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Sénégal. A ce sujet, le Professeur Moustapha Kassé, doyen honoraire de la faculté des sciences économiques et de gestion, a développé la question en jetant un regard croisé sur les politiques africaines de développement notamment en tirant le bilan dans le secteur agricole. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le Professeur a contextualisé son intervention en déplorant la volonté de certains Etats européens à vouloir intégrer l’Afrique dans le conflit Russo-ukrainien qui selon lui ne concerne en « rien » le continent. Pour lui, il s'agit d'un prétexte pour les Chefs d’Etat permettant de cacher leurs manquements dans le secteur de l’agriculture : « C’est (conflit Russo-ukrainien) un justificatif facile pour les dirigeants africains dont les politiques agricoles ont lamentablement échoué. On veut nous dériver sur des causes externes qui n’ont rien à voir avec les situations difficiles que nous allons traverser ». Dans sa prise de parole, Moustapha Kassé a pointé du doigt le plan d’ajustement structurel qui d’après lui n’était pas assez adapté aux réalités sénégalaises en contribuant grandement à la situation que connaît le pays actuellement dans le secteur agricole.
Par la suite, Mady Cissé, professeur en génie des procédés agro-alimentaires, s’est penché sur la politique agricole à adopter pour assurer la sécurité alimentaire dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine. Ce conflit, comme l’a rappelé l’intervenant, a fortement impacté l’agriculture et le secteur agro-alimentaire sénégalaise. Malgré ce désagrément, Pr Mady Cissé voit en cette guerre une opportunité pour le Sénégal : « si nous orientons bien notre politique agricole vers une stratégie intégrant la filière chaîne de valeur nous pourrions avoir suffisamment de productions. Parce que nous avons des terres, nous avons suffisamment d’eau et nous avons des ressources humaines de qualité qui pourront faire en sorte de produire assez de nourriture pour tout le monde ».
L’initiateur de cet évènement, par ailleurs président de l’ONG Expertise pour l’Action au Développement (EAD), Me Ousseynou Babou est revenu sur le bien fondé de cette rencontre : « Il s’agissait de mener un atelier scientifique sur la crise alimentaire que nos dirigeants ne cessent de nous alerter. Il s’agit ici, d’avoir une documentation scientifique qui permettrait d’identifier la crise dans toutes ses formes ».
5 Commentaires
Gabriel M.m
En Août, 2022 (08:45 AM)Maintenant que la voie est ouverte le premier chargement curieusement contient du mais et ppas de blé déchargé àau Liban- A ma connaissance le Liban a besoin de blé plutot que de mais.
Alors comme avec le Covid ceux qui versaient les larmes de crocodile sor la famine en Afrique se servent et oublient ceux qu'ils utilisaient pour une propagande qui cachait mal leur dépendnce en mais, blé , tournesol, orge et autres.
Les africains ont bien fait de ne pas s'aligner ni sur les thèses des pro ukrainiens ni pro russes.
Ils doivent comme des adultes défendre leurs intérêts en utilisant le non alignement..
L'insécurité alimentaire en Afrique date de plus de 7 ans en partie à cause du non respect des engagements de ceux qui se lamentent sur l?afrique, certe aggravée par le Covid et les conséquences à venir de la gruerre en Ukraine.
Les masques finissent par tomber confrontés aux les faits.
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