28 juillet 2008-28 juillet 2009 : voilà un an que disparaissait Mansour Bouna Ndiaye. Sa famille, ses amis, tous les parents, notamment de Louga, du Djoloff et des autres régions du Sénégal se souviendront toujours de cet homme qui a su concilier ses valeurs princières et religieuses aux exigences du monde moderne. Ce beau syncrétisme, il l’a toujours incarné et enseigné à ses proches. Digne héritier de ses ancêtres, notamment de son père Bouna Alboury Ndiaye et de son grand père Alboury Ndiaye, Mansour Bouna Ndiaye était un homme de dignité et de devoir. Durant toute sa vie sur terre, il a fait de ces valeurs le socle de sa feuille de route :
Homme d’honneur, Mansour Bouna Ndiaye l’a toujours prouvé en perpétuant l’œuvre de son père et de son grand père et en étant à l’écoute et à la disposition de tous les descendants de Alboury Ndiaye. C’est grâce à ses efforts personnels que des sites construits depuis très longtemps par son grand père et son père à Yang Yang, jadis centre du pouvoir du royaume du Djoloff, ont été réhabilités et classés comme musée et patrimoine historique. Historien du Djoloff, de sa lignée royale et de son temps, c’est à lui qu’on doit le musée de Yang Yang dont il était le conservateur et deux contributions majeures sous forme de livres : « Panorama du Sénégal ou les mémoires d’un enfant du siècle » et « Le prince qui croyait à la démocratie ».
Homme de dignité car, malgré les soubresauts répétés et les injustices des « revanchards de l’histoire et des adeptes de l’accumulation »,Mansour Bouna a su garder sa noblesse de cœur et son rang de prince.
Homme de devoir, il s’est toujours battu contre l’injustice et pour le bien être de son prochain en partageant tout avec les nécessiteux et en ne gardant rien pour lui. C’est au nom de toutes ces valeurs qu’il donna, étant député, à l’année musulmane, toute la signification de dévotion qui lui sied en étant l’auteur incontesté d’une loi qui fit du lendemain de la Tamkharite, la fin de l’année musulmane, un jour férié dont profitent tous les musulmans du Sénégal. A ce titre, les musulmans sénégalais doivent lui être reconnaissants et prier pour lui. Les Sénégalais, comme l’ont démontré les nombreuses personnes de toute obédience et de tout milieu, et en tête le président de la République, Maître Abdoulaye Wade, ont déjà rendu un grand hommage à Mansour Bouna Ndiaye, par leur forte présence, l’année dernière, à la levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar et à son inhumation à sa dernière demeure à Louga, ville qu’il chérissait tant et à qui il a tout donné. Puissent encore les Sénégalais se souvenir de ce digne fils du Sénégal en priant pour lui à l’occasion du premier anniversaire de son rappel à Dieu, le même jour que celui de son illustre père, Bouna Alboury Ndiaye : un 28 juillet. Que les prières se répandent aussi sur son illustre père ainsi que tous ses parents décédés. Amen. A cet effet, un récital de Coran sera organisé le dernier vendredi du mois de juillet 2009 (31 juillet) à Linguère (le matin) et à Louga (l’après-midi) à la mémoire de Bouna Alboury Ndiaye et de Mansour Bouna Ndiaye. Les enfants, neveux et nièces de Mansour Bouna Ndiaye
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