Les mariages précoces, les viols, les mariages forcés, les violences conjugales, sont entre autres les faits de société qui gangrènent la vie des femmes dans cette partie du pays. Dans la capitale du Fouladou, ces faits sont récurrents au grand dam des victimes. Suffisant pour que les forces de défense et de sécurité soient mises à contribution pour une meilleure prise en charge des victimes.
Pour cela, le système d'accueil semble etre le maillon important du dispositif, selon le ministère de la Femme, de la Famille et de la Solidarité qui deroule un projet dans ce sens. L'objectif est d'outiller ces forces de défense et de sécurité dans leur collaboration avec les victimes par la dénonciation.
Les commissariats et les brigades de gendarmerie recueillent la plupart du temps les plaintes dans ce genre d’affaires. C'est pourquoi il est important comme première étape du processus de mettre à l'aise la victime pour pouvoir bien dénicher le ou les coupables.
La suite du processus dépend de la manière par laquelle la victime est accueillie à la police ou à la gendarmerie, selon la responsable de ce projet au ministère de la Femme, de la Famille et de la Solidarité.
Si au niveau national le taux des violences basées sur le genre est assez élevé, au Fouladou les proportions inquiétantes, surtout avec des cas qui sommeillent par étouffement du fait que la victime et l'auteur sont souvent liés familialement.
Au cours des échanges lors de cette rencontre, il a été aussi question d'aménagement d'espaces, de gardes à vue ou de bureaux d'accueil pour femmes ou enfants mineurs.
Cette prise en charge est aussi à améliorer dans le milieu carcéral. D'où la présence à cette rencontre d’éléments de l’administration pénitentiaire aux côtés des policiers et gendarmes en présence du commandement territorial.
2 Commentaires
Mbene
En Juillet, 2024 (13:22 PM)Participer à la Discussion