Le Sénégal a certes accompli des efforts en matière de protection sociale, mais il reste beaucoup à faire. C’est ce qui ressort en substance des premiers résultats de la revue globale et stratégique de son système de protection sociale initiée en 2019 avec l’appui technique du Bureau International du Travail (BIT) sur financement de la Délégation de l'Union européenne au Sénégal.
La revue en question avait pour objectif de redynamiser la stratégie nationale de protection sociale (Snps) afin d’atteindre une couverture universelle à l’horizon 2035. « Elle devrait aboutir à la mise en place d’un système intégré, cohérent et plus inclusif de protection sociale au Sénégal, à travers une extension de la couverture, un plan de financement et un cadre juridique améliorés », souligne une note parvenue à Seneweb.
Mais pour le moment, même si des avancées ont été constatées, il a été surtout noté des difficultés réelles à étendre et institutionnaliser les programmes phares, sans oublier la pérennisation des financements. « La revue a, en effet, révélé des lacunes de couverture importantes et une insuffisance de coordination des interventions qui en limitent les performances et les impacts », regrette-t-on.
Partant de ce constat, des propositions ont été faites pour étendre le parapluie social à chaque individu, de la petite enfance à la vieillesse en passant par toutes les étapes de sa vie. De même, il est recommandé d’accompagner les populations afin de les préparer à faire face à des chocs tels que la pandémie de Covid-19.
« A partir de ces scénarios d’extension, une budgétisation a été réalisée pour quantifier le coût de leur mise en œuvre, qui représenterait environ 3,27% du PIB national et 11,17% des dépenses publiques projetées en 2025 », révèle la note.
Les acteurs qui se sont penchés sur la question, à travers la revue, estiment qu’il est possible d’élargir l’espace budgétaire pour financer la protection sociale. Et ils restent convaincus qu’en cas d’application effective de toutes les solutions envisagées, le Sénégal aboutira à « la baisse de la pauvreté (-7,5%), la réduction des inégalités (-0,045 point de l’indice de Gini) et la croissance des revenus (+8,21%) ».
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