Les marchés du département de Dakar sont à l'origine de problèmes de sécurité publique, en ce sens qu'ils exposent les citoyens et les usagers à des risques de catastrophes, a déclaré, jeudi à Dakar, le préfet El Hadji Ibrahima Sakho."Les marchés dans le département de Dakar constituent un problème majeur de sécurité publique. C'est des marchés à problèmes. Bien entendu, ces marchés constituent un lieu d'échanges, un lieu de rencontres de l'offre et de la demande, mais ces marchés causent beaucoup plus de problèmes aux citoyens et même aux usagers", a dit M. Sakho.
Il présidait la journée de concertation sur le marché des HLM, organisée par la Commune d'arrondissement de ce quartier dakarois. La rencontre va également consister en un espace de réflexion sur la manière de sécuriser les marchés qui renferment "une kyrielle de risques". Selon lui, il y a ''des risques d'incendie liés à la présence de feux nus, (mais également du fait de) branchements anarchiques des fils électriques. Ce risque peut toujours anéantir les investissements et malheureusement, les commerçants n'ont pas encore cette claire conscience de ce risque".
L'autre risque, c'est celui lié à l'atteinte de l'intégrité physique des personnes. Dans ces marchés, en particulier dans le marché des HLM, on peut à tout moment s'attendre à des effondrements de bâtiments, parce que l'essentiel des bâtiments menacent de tomber en ruine'', a ajouté le préfet du département de Dakar. ''Ces bâtiments ne présentent plus de garantie de sécurité à l'endroit des commerçants, des usagers, tout comme à l'endroit des riverains", a dit le préfet de Dakar. "Il y a bien entendu des risques sanitaires. Il n'y a même plus d'aération, tout est clos et cette situation est favorable à l'implosion de certaines maladies telles que la tuberculose et d'autres maladies du péril fécal", a poursuivi El Hadji Ibrahima Sakho. "Cette concertation est une modalité, parmi tant d'autres, de poser des problèmes et d'esquisser des solutions.
Très souvent, lorsqu'un Etat, à travers l'administration, mène des actions dans le sens de sécuriser ses établissements recevant du public, il y a souvent un effet boomerang. Les gens présentent la situation comme si l'Etat était en train de s'opposer à la création d'emplois", a-t-il déploré. "La thérapie qui sera appliquée au marché des HLM sera la même qui sera appliquée à Sandaga, au marché de Castors et à d'autres marchés. Nous voulons des solutions concrètes à l'issue de ces concertations, pas une Kyrielle de mesures du genre sensibiliser, informer", a-t-il souligné. "Ce qu'il faut faire, c'est de retenir quelques actions concrètes du genre : +il faut démolir tel bâtiment, il faut supprimer les branchements irréguliers de fils électriques. Ce sont ces genres de mesures que nous attendons auprès des populations", a-t-il indiqué.
3 Commentaires
Decentraliser
En Mars, 2013 (22:55 PM)Visia
En Mars, 2013 (08:31 AM)- Si on transforme le marché Tilène en un grand parc (pour oxygéner la ville) avec des zones de loisirs pour les enfants
Dakar serait un paradis
Teffel
En Mars, 2013 (13:05 PM)Des visites de Prévention incendie doivent y être effectuées par la Direction de la Protection Civile, les Sapeurs Pompiers,les Commissions départementales et régionales de la protection civile.
Les responsabilités sont nettement définies par des textes en vigueur. Il faut les appliquer.
Quant aux MAIRES leurs missions vis à vis de ces établissements sont d'une importance capitale. Ils doivent, les premiers, y faire appliquer les mesures de Prévention et de Prévision... Aux alentours des marchés, à part Kermel, il n'existe pas de POTEAUX d'INCENDIE, comment lutter contre les incendies dans les Marchés ?
Il faut agir...Le temps des lamentations est terminé.l.Secouons les responsables....
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