Le Plan d’action consolidé de l’Afrique (Pac) a retenu trois axes pour faire en sorte que des actions concrètes soient prises par les gouvernants et la communauté internationale en faveur de la science et de la technologie. Adopté à Dakar en septembre 2005, ce plan, selon un communiqué du ministère de la Recherche scientifique parvenu à notre rédaction, «décline de façon claire les objectifs communs et les engagements du continent pour des actions collectives susceptibles de développer et d’utiliser la science et la technologie pour la transformation socio-économique de l’Afrique et son intégration dans l’économie mondiale».
Les trois axes stratégiques ainsi retenus concernent le renforcement des capacités par la création, l’amélioration et la mobilisation de compétences humaines, des infrastructures physiques, des ressources financières à travers les centres d’excellence. En plus des innovations technologiques qui exigent la génération de produits, processus et services spécifiques à travers les parcs scientifiques. Enfin, l’amélioration des politiques en matière de sciences et de la technologie et résoudre des problèmes spécifiques à l’Afrique.
A ce sujet, le Sénégal, a abrité, les 15 et 16 juin derniers, la troisième réunion de la conférence ministérielle africaine sur les sciences et la technologie (Amcost) dont il assure la présidence. Cette rencontre a permis, renseigne le document du ministère de la Recherche, de faire le point sur l’état d’avancement du Pac et de définir les mécanismes de coordination d’Amcost. Par ailleurs, le secrétariat du Nepad qui assure le volet technique et administratif du bureau ministériel Amcost a approuvé le choix du Pnud en tant qu’institution de mise en œuvre des programmes et projets spécifiques du Pac.
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