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RECRUDESCENCE DES ACCIDENTS MORTELS : Les cars rapides et «Ndiaga Ndiaye» et les camions sèment la mort sur les routes depuis mars

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RECRUDESCENCE DES ACCIDENTS MORTELS : Les cars rapides et «Ndiaga Ndiaye» et les camions sèment la mort sur les routes depuis mars
L'indiscipline des chauffeurs de camions et de cars rapides ou cars «Ndiaga Ndiaye» est le lit d’une véritable hécatombe sur les routes. La preuve depuis le mois de mars, ces types de véhicules sont à l’origine de violents et meurtriers accidents de la circulation.
 
Le 20 mars 2011, sur la Nationale 1, à hauteur d'un croisement, sis à Grand Mbao, un bus Tata qui roulait à une certaine allure sur l'axe Rufisque - Dakar, freine soudainement, visiblement à la suite d'un ennui mécanique. Un camion frigorifique qui suivait, derrière, l'évite de justesse et entre en collision avec un camion Benne chargé de cailloux. Le conducteur du camion frigorifique meurt sur le coup. Le chauffeur du camion Benne est mis aux arrêts, pour homicide involontaire. Le 9 avril suivant, à l'entrée de Rufisque, un car «Ndiaga-Ndiaye » ayant fait le plein de passagers et une surcharge de bagages, finit dans le décor, les quatre roues en l'air. Ceci, après avoir chancelé, dérapé et fait plusieurs tonneaux. La surcharge du car, la jeunesse et le manque d'expérience du conducteur, qui en plus, «somnolait au volant», ont été déplorés. 

Le mois de mai et son corollaire de victimes écrabouillées 
Le 14 mai, sur la Nationale 1, précisément à hauteur de la Lgi de Mbao, Alassane Thiam, infirmier à l'hôpital Principal, qui regagnait son domicile à Keur Massar, à bord de son scooter, est heurté par un bus Tata. Il est ensuite achevé par un camion qui lui a écrabouillé la tête. Les chauffeurs des deux véhicules sont été arrêtés pour homicide involontaire. Le 20 mai suivant, Ndèye Fatou Diagne 18 ans, qui circulait sur l'avenue Blaise Diagne x Émile Badiane, non loin du centre commercial El Malick, est accrochée, puis renversée par un camion de transport de gaz, qui lui a écrabouillé la tête. Arrêté pour homicide involontaire, le chauffeur du camion, Gora Bâ indexe un taximan «qu'il tentait d'éviter, alors que celui-ci, était garé sur une partie de la route pour prendre un client. C'est en manoeuvrant que son camion est passé sur la tête de la fille. Le 23 mai suivant, à Kaolack, Assane Ndiaye 18 ans, tente à bord de son vélo-taxi, de doubler deux véhicules, qui roulaient sur l'Avenue Cheikh A. Bamba, à hauteur de la poste de Passoire – Ndorong est heurté par une 4x4. À terre, il est achevé par un camion qui est passé sur son corps. Les chauffeurs des deux véhicules sont interpellés pour homicide involontaire. 
Deux jours plus tard, le 25 mai, cette fois c'est un carnage qui est noté sur la Vdn. Un camion benne roulant à une certaine allure, dérape et percute un groupe de jeunes, se trouvant sur un arrêt. Deux élèves du collège Machallah sont tués et un talibés de 8 ans. Trois morts et un grièvement blessé. L'indiscipline du chauffeur du camion est indexée. Le 28 mai dernier, un énième accident mortel de la circulation, ayant coûté la vie à Serigne Mouhamadou Moustapha Sall, fils de l'imam Abass Sall de Louga, qui revenait d'un gamou à Thiès, à bord d'une 4x4, est noté. À l'origine de l'accident, survenu sur l'axe Diamniadio – Bargny, un camion malien mal garé sur la route a été percuté vers 22h30mn, par la 4x4. Un camion frigorifique qui suivait derrière s'écrase sur la 4x4. Quatre blessés et un mort sont dénombrés. Le chauffeur du camion malien est arrêté, pour entre autres délits, celui d'homicide involontaire. Des élèves encore victimes d'un violent accident de la circulation. Un fait qui rappelle un autre drame récemment survenu sur la Vdn a été noté, hier, à Pikine Icotaf, à hauteur du cinéma Awa. Un car «Ndiaga Ndiaye» a fini sa folle course sur trois écoliers âgés de 9, 10 et 11 ans. Ils ont été admis dans un état grave à l'Hôpital général de Grand-Yoff. 

L'ECOLE PAIE UN LOURD TRIBUT : En 10 jours, 2 élèves tués, 3 autres gravement blessés

L'irresponsabilité des chauffeurs a été chèrement payée par les élèves, ces dix derniers jours. En effet, 2 d'entre- eux ont été tués et 3 ont été gravement blessés. 

En l’espace de 10 jours, les abords des écoles ont été le théâtre de plusieurs drames. En effet, 2 élèves ont été tués par des chauffards et 3 autres blessés. Un bilan comptable macabre, en un temps record, qui illustre combien les élèves sont en insécurité dans les environs immédiats de leurs établissements. 
Le premier accident mortel qui s'est déroulé le 25 mai dernier avait pour cadre la voie de dégagement Nord (Vdn). Il s'agissait d'un chauffeur qui a tué sur le coup deux élèves et fait deux blessés graves. La scène macabre a eu lieu vers les coups de 13 heures. Une heure qui n'est pas anodine, puisque étant un moment de mouvements intenses autour des écoles, avec les élèves qui sortent de leurs établissements pour soit rentrer, soit aller en pause, soit aller chercher de quoi se mettre sous la dent. L'accident s'est déroulé devant les locaux de l'institut privé Eticca en face du cimetière catholique Saint-Lazare de Béthanie. Âgés tous deux de 16 ans, les élèves tués par le chauffard, un garçon et une fille, étaient collégiens à l'établissement Machallah. Tous les témoignages concordaient sur la responsabilité entière du chauffard dans le drame. Ils ont raconté que c'est en tentant de doubler un car «Ndiaga Ndiaye» que le chauffard a perdu le contrôle de son volant et a terminé sa course sur le groupe d'élèves qui marchait sur le bas côté de la route, dans l’espace piéton. 
L'opinion n'avait pas encore fini de s'émouvoir de ce drame qu'un autre s'est produit, avant-hier, lundi vers 13 heures, comme le premier. Mais cette fois-ci, il n'y a pas eu de morts. Mais ce sont encore trois élèves qui ont été fauchés. L'accident s'est déroulé à Pikine-Icotaf. Les enfants percutés par un car «Ndiaga Ndiaye» sont admis dans un état grave à l'hôpital de Grand-Yoff. Un drame qui s'est produit à hauteur du cinéma Awa. C'est-à-dire en face de deux écoles primaires publiques et non loin d'une école privée. Un facteur auquel s'ajoute le marché situé à côté qui rend cette artère très empruntée. 
Cette proximité de lieux à forte concentration humaine n’empêche pas aux chauffeurs de «Cars rapides» et de «Ndiaga Ndiaye» de se prendre pour des pilotes de rallye sur cet axe. Ici encore, la responsabilité du chauffeur du «Ndiaga Ndiaye» est aussi pointée du doigt par les témoins. Ils ont raconté qu'il tentait de doubler un autre «Ndiaga Ndiaye» avec qui il se disputait les clients. Et c'est ce comportement irresponsable qui a été à l'origine du drame. Un chauffeur qui, conscient de sa bourde, avait fui pour sauver sa peau de la furie de la foule furieuse résolue à lui faire sa fête. Les victimes sont, cette fois-ci, de jeunes enfants : deux filles et un garçon, âgés de 9, 10 et 11 ans. 
Ces deux accidents dramatiques, à proximité des établissements scolaires en l’espace de dix jours, ont démontré l'insécurité dans laquelle se trouvent les élèves aux alentours de leurs écoles. Un danger de nature à abréger brutalement l'avenir de ces mômes qui cristallisent les rêves et espoirs de leurs familles. L’Etat est d’ailleurs interpellé, en tant que garant de la sécurité des biens et des personnes. Car le laisser- aller en cours sur les routes du pays est en partie dû à l’impunité et à l’absence de contrôle. Des tâches dévolues à l’Etat justement très prompte à faire mater des manifestants et à rappeler clairement quand ça lui chante, le slogan, «force restera à la loi». 

Une situation qui installe la psychose chez les parents et directeurs d'écoles

De nombreux accidents de la route sont survenus récemment près des écoles. Bien que des dispositions aient été prises dans certains établissements, depuis longtemps, la situation inquiète néanmoins les parents et les directeurs des écoles. L’inquiétude vient du fait que malgré toutes les mesures de sécurité, ces derniers ne peuvent pas encadrer les élèves tout au long de la journée. C’est vers Dieppeul qu’une femme qui amenait ses jumelles au préscolaire des Martyrs de l’Ouganda nous dévoile ses craintes. Cette mère de famille nous révèle qu’elle a été forcée de déménager des parcelles assainies pour être plus proche de l’école de ses filles. «Avant je ne pouvais pas me déplacer tous les jours pour les amener à l’école, j’étais obligé de les confier des fois à une autre personne et je ne pouvais pas jurer qu’elle les déposerait jusque devant la porte de l’école et non près de la route» affirme-t-elle. Les craintes de cette mère de famille sont celles de plusieurs parents qui ont inscrit leurs enfants dans des écoles qui se situent loin de la maison ou de leur lieu de travail. Ndèye Faye une habitante de Pikine qui tient un petit commerce,aux environs de ce quartier, nous informe aussi que depuis les dernières nouvelles, elle vit dans la peur. Cette jeune femme qui vend des mangues déclare : «mon fils est handicapé du bras droit, tous les matins je l’amène jusqu’à son école ensuite je viens ici pour vendre et puisque je reste ici jusqu’au soir je ne peux pas aller le chercher à la descente. Il est obligé de se débrouiller tout seul pour retourner chez nous». Cependant la dame dit qu’elle était beaucoup plus rassurée lorsque son fils prenait le car de l’école. Mais maintenant il ne le peut plus. Parce que le car est réservé aux handicapés de son école qui ne peuvent pas marcher. 
Des craintes qui occasionnent des dépenses en plus pour les parents 
Les parents qui travaillent toute la journée ont beaucoup plus de difficultés pour s’assurer de la sécurité de leurs enfants et leur éviter les dangers de la route. Pour plus de sûreté et pour leur tranquillité d’esprit, ils sont obligés de prendre des dispositions qui leurs coûtent très chères. C’est le cas de cet homme qui a son enfant au collège Notre Dame du Liban et qui soutient que pour lui éviter de courir des risques en prenant le bus pour rentrer seul à l’heure des pauses, il lui impose de passer la journée au collège. «Je le dépose le matin et je reviens le chercher le soir. Il pouvait bien rentrer manger à la maison à 13h, mais je préfère qu’il le fasse à la cantine de l’école ainsi il ne pourra pas traîner dans la rue pour jouer avec ses amis aux abords de la route». Cette mesure que ce parent juge nécessaire provoque des dépenses supplémentaires. Néanmoins, le monsieur affirme que c’est le meilleur moyen qu’il a trouvé. «Au moins il ne sort pas de l’école, il peut jouer en toute sûreté avec ses amis à l’intérieur. C’est mieux que de le laisser prendre seul les transports en commun. Car on ne sait jamais ce qui peut arriver dans la rue» renchérit ce père prévenant. 
Ces dépenses occasionnées par les appréhensions sur la sécurité routière ne s’arrêtent pas au cas précédent ; un autre parent d’élève de ce même collège renseigne que pour avoir la certitude que son enfant ne prendra pas des risques en traversant seul les grandes routes, elle l’a inscrit au bus de l’école. «Je dois payer les frais de transport en plus de la scolarité. Mais j’estime que c’est beaucoup plus sûr. Parce que le bus vient le chercher le matin avant 8h et me le ramène le soir. Ainsi, il n'y a pas de risques qu’il fasse un accident en chemin» se rassure -t -elle . 
Les dispositions prises par les établissements scolaires 
Dans la capitale dakaroise, la plupart des écoles sont construites à côté des routes, par souci d’accessibilité ou pour une autre raison. Mais cette situation géographique des établissements scolaires inquiète autant les parents que les directeurs d’école. L’établissement Derklé 2A se situe exactement au bord de la route entre le quartier du même nom et les deux voies de Front de terre. Le directeur de cette école Abdoulaye Bocoum nous apprend que chaque année au moins deux accidents surviennent devant son établissement. Il révèle que pour sécuriser cette route, ils demandent depuis longtemps à la Mairie de mettre des dos d’ânes le long des voies qui ceinturent l’école. Selon M. Bocoum, pour prévenir les dangers de la circulation, ils ont engagé des femmes de charge qui mettent les enfants en rang et les aident à traverser la route à la sortie des classes. Toutefois le directeur avertit que le matin ils ne peuvent pas s’en occuper, «l’Etat devrait mettre des agents de la circulation devant tous les établissements scolaires, le matin à 7h30mn et le soir à la descente» revendique-t-il. Mais malgré toutes ces mesures, des accidents surviennent de temps en temps quoique M. Bocoum les juge jusque-là sans gravité. Il atteste aussi que les portes de l’établissement sont fermées aux heures de cours et de récréations. 
Au collège Notre Dame du Liban, des mesures sécuritaires sont prises depuis des années. La directrice madame Ndong nous clarifie sur les dispositions de rigueur mises en place depuis des années. «Nous avons mis des passages cloutés et un surveillant ainsi qu’un gardien munis de panneaux de signalisation font traverser les élèves». Dans cette école, les élèves sont retenus dans l’enceinte de l’établissement, aux heures de pause et de récréation, nous expose la femme de l’ancien ministre Joseph Ndong. 
Les écoliers conscientisés par le décès des deux élèves de Machallah 
L’accident qui est survenu ,il y a quelques jours, et a causé la mort de cheikh Sall et Ramatoulaye a énormément marqué les écoliers qui sont dorénavant plus conscients des dangers de la route. Un groupe de jeunes filles élèves au Cem Ousmane Socé Diop nous informe qu’elles passaient tout leur temps devant l’établissement. Plus hardie que les autres, l’une d’elle Maimouna Daba Faye témoigne: «nous passions notre temps à jouer sur le trottoir et à faire la course sans nous soucier des voitures. Après le drame de la Vdn, nous sommes devenus beaucoup plus prudentes, nous ne nous éloignons plus du trottoir et nous faisons attention quand nous traversons la route». Les élèves du Collège Saldia sont eux aussi dans les mêmes dispositions, ils estiment quant à eux que les conducteurs devraient autant faire preuve de prudence. Un garçon d’une quinzaine d’années trouvé en compagnie de ses camarades déclare avec ironie, «maintenant quand je vois de loin un camion, j’attends plusieurs secondes après son passage pour traverser». 
Présentement Ils sont tous d’accord sur un point, la route n’est pas un terrain de jeux. 

MATAR FAYE, DIRECTEUR DE LA NOUVELLE PREVENTION ROUTIERE : «Il y a un nouveau type de chauffeur non respectueux des règles, indiscipliné, conforté dans son comportement par l'impunité»


«Il y a un nouveau type de chauffeur non respectueux des règles, indifférent, indiscipliné de façon notoire, irresponsable et qui est conforté dans son comportement par l'impunité». Telles sont les caractéristiques brossées du nouveau type de chauffeur sur les routes qui favorisent la recrudescence des accidents de toutes sortes. Rappelant que le code de la route est faite pour réglementer les choses, Matar Faye se désole du fait que, «de nombreux chauffeurs se comportent comme ils veulent, sans être inquiétés par qui que ce soit». Le noeud du problème, selon lui, c'est que «c'est le binôme contrôle sanction qui ne marche pas». Un tel binôme ne fonctionne que d'un côté. «Il y a le contrôle, mais il n'y a pas de sanctions», dénonce-t-il. 
Trouvant entière la responsabilité des autorités dans ce laisser-aller, M. Faye ajoute: «on sait que beaucoup de chauffeurs obtiennent leurs permis dans des conditions douteuses. Il y a la culture de la concession appelée «massela». Tant qu'on continuera à laisser passer, ça n'arrangera pas les problèmes». Invitant l'Etat à prendre ses responsabilités, le directeur de la nouvelle prévention routière martèle: «l'accident de la circulation est considéré comme un banal fait divers, une fatalité. Mais c'est une affaire extrêmement sérieuse». Il chiffre ainsi à 200 le nombre de personnes tuées sur les routes sénégalaises et 2 000 le nombre de blessés graves enregistrés. Un triste bilan qui l'amène à réclamer des autorités, «des mesures courageuses». Et pour ce faire, il préconise plus de coercition dans l'attribution et la gestion des permis. «L'examen doit être plus sévère et l'examinateur doit prendre ses responsabilités, en inscrivant son nom sur le permis. Ce qui permettra de savoir quel examinateur lui a attribué son permis quand il commet certains accidents graves». Lequel permis doit aussi être probatoire estime-t-il et non être délivré à vie. «Au bout de deux à trois ans, si le conducteur fait un accident grave, on lui retire son permis», ajoute-t-il. Des mesures qui doivent être cumulées à une multiplication des contrôles et des sanctions pénales et pécuniaires. 
Matar Faye est d'avis que l'Etat a beaucoup fait dans ce domaine, mais il a oublié l'essentiel. «Le gouvernement a agi sur trois volets, l'interdiction des véhicules de plus de 5 ans, l'ouverture de nouveaux parcs de visite technique, la construction de belles routes. Mais il reste un volet que l'Etat a oublié, qui est le volet comportemental, qui interpelle le conducteur, le facteur humain». 
Ne désespérant pas de favoriser un changement de comportement, Matar Faye qui est en tournée à Diourbel et à Mbacké pour l'éducation routière dans les écoles de dire, «on cherche à inculquer certaines notions aux enfants, pour leur faire comprendre que la route n'est pas un espace de jeu. Nous allons vers eux, pour leur apporter les bonnes pratiques. On veut les amener à connaître les règles et cultiver un comportement civique et responsable». 



6 Commentaires

  1. Auteur

    Kocc_baarma

    En Juin, 2011 (18:30 PM)
    c'est wade le responsable et j'ai les arguments pour le justifier
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  2. Auteur

    Undefined

    En Juin, 2011 (18:35 PM)
    le probleme, ce n'est pas les camions, ndiaga ndiaye ou autrs car rapide!le problème, c'est ceux qui les conduisent!il faut rééduquer les sénégalais, leur apprendre la discipline!on a beau conduire une porche ou une ferrari et être plus doué que alain prost, mais si on est pas discipliné, on ne commettra que des accidents!comment rééduquer les sénégalais?en durcissant les sanctions par exemle en aménageant des peines plancher de 05 ans au moins et sans circonstances atténuantes à toute personne qui aura causé la mort d'autrui par son indiscipline et sa négligence!il faut aussi que l'état équipe nos routes de radars pour sanctionner ceux qui roulent à certaines vitesse!il faut aussi que les conditions de délivrance des permis et visites technique soient inspectées et que les agents peu scrupuleux soient sanctionnés!à défaut de telles mesures, on a beau changer tout le parc automobile sénégalais avec des vehicules flambants neufs, les accidents n'en seront pas moins nombreux et meurtriers!
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    Auteur

    Tiakaye

    En Juin, 2011 (18:50 PM)
    Il faut commencer par eradiquer la corruption, tant que les infractions et l'indiscpline se monnaie a 300 ou 500 cfa, ils continuerons a faire des massacres
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    Auteur

    Wade Presicon

    En Juin, 2011 (19:28 PM)
    voila le resultat! comment un illettrè peu avoir son permi?





    ds un taxi un jour un taximan me donne un peti carnet de num en me demandant de cherchè le numero dune astou jne c plu ki ! no mè serieu les gars il faut stopper ca!
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    Auteur

    Lion

    En Juin, 2011 (20:45 PM)
    visit tequenik lonouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuwakh :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  :sn:  san loi
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    Auteur

    Mara

    En Juin, 2011 (22:01 PM)
    mon oeil ,g vu une personne avec permis gros porteur sans jamais monter sur un camion
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