S’il ya une préoccupation majeure pour les habitants du village de Jiloor, c’est bien les grossesses précoces des jeunes filles du village. Et pour cause, la plupart de ces jeunes filles ne terminent leur cycle scolaire à cause d’une grossesse précoce. Les touristes sont les premiers vecteurs de ce phénomène qui sèment la terreur au sein des familles. Du coût, le maintien des filles à l’école devient problématique pour ces familles ancrées dans la pauvreté.
Dresser au bord de la mer, dans un environnement tout à fait naturel, Jiloor Djijack reste l’un des endroits du Sénégal le plus touristique. La vie est rose à Jiloor du dire des habitants à cause du climat qui règne dans la zone sur les 365 jours de l’année. Ainsi, le développement des campements touristiques devient incontournable pour le développement du secteur touristique dans la zone. C’est de cette belle manière, qu’une fois à l’intérieur du village notamment un peu à l’extrême nord, il est fréquent de voir des campements comme hôtel. Des campements construits en forme de case, peinturée en jaune, orangé se dressant sur le littoral. Comme tourisme rime avec sexe, les jeunes filles de ce village se trouvent exposées à des grossesses précoces, retrait à l’école, aux Ist, Sida, entre autres. Un phénomène encouragé par la forte présence des touristes dans la zone. A 60 Km de la ville de Fatick, Jiloor compte aujourd’hui un nombre élevé de fille-mère et ayant abandonnée les études. Parmi les auteurs de ces actes irresponsables, les professeurs d’écoles qui profitent aussi de la naïveté de ces innocentes jeunes filles pour satisfaire leur libido. Mieux, les jeunes hommes du village aussi jouent leur partition notamment les chômeurs qui pullulent la zone. De l’avis de Niokhor Faye, élève en terminale et habitant du village de Jiloor «lorsque que je suis arrivé ici, j’ai senti qu’ici est une zone touristique. Et parfois, il y a beaucoup de blancs qui viennent et les jeunes filles courent derrière ces blancs. Le constat que j’ai fait, ce que je vois des jeunes filles qui côtoient les blancs. En quelque sorte c’est de la provocation». Poursuivant son argumentaire, le jeune révèle que «le fais d’entendre que moi je sors avec un toubab, c’est quelque chose de très importante pour elles». Pourtant, selon nos interlocuteurs «il n y a pas trop de pauvreté qui pourrait pousser ces filles à la débauche». Car selon M. Faye «il y a beaucoup de projet ici, les projets auxquels les gens peuvent travailler. Je ne pense pas que ça soit à cause de la pauvreté, c’est de leur volonté».
La présence des campements au cœur du village décriée……
Par ailleurs, d’autres pointes du doigt la Présence des campements hôteliers. C’est le cas de Hélène Faye, élève en seconde qui souligne qu'«il y a des campements vraiment qui nous embêtent parce que nous sommes des élèves, les jeunes filles sont des élèves. Donc si on prend des campements qu’on insère dans le village ça pose problème. Tous ces campements nous dérangent. Ce sont des choses qui ne sont pas liées à l’éducation». Cependant, les campements se trouvent au cœur du village et se confondent aux maisons d’habitations. Ce qui facilite selon nos interlocuteurs l’émergence de ce fléau dans le village. Pour Marie Hélène Yandé Faye « Il y a beaucoup de grossesses précoces parce qu’il y a trop de liberté.y a trop de libertéici. L’éducation manque parce que les parents n’ont pas les moyens pour éduquer leurs enfants». «Il n y a pas mal de filles qui perdent leurs études à cause des grossesses. Pour le cas d’une jeune fille, elle avait fait la troisième jusqu’au mois de décembre. Au mois de décembre on a constaté quelle est en état, elle a quittée l’école sans donner des explications. On l’a exclualors quelle était très brillante. C’est le phénomène de tourisme qui gâte la vie, perturbe la vie de ces jeunes filles»,a confié M. Bassirou Bakhoum, coordonateur du club «Ego» du village. Ce club lutte pour éradiquer les grossesses précoces dans le village. Il s’est même assigné un objectif, zéro grossesse au lycée en 2012. Révélant les statistiques de son club, M. Bakhoum confie qu'«à la Ci on reçoit presque 80% de jeunes filles à l’école mais avant la classe de terminale on ne reçoit que presque 15 ou 20% à cause des grossesses. C’est à cause de ça qu’elles abandonnent.Parce que si tu perds un an sans étudier la deuxième année tu seras paresseux et tu vas quitter l’école».
……le comportement des professeurs décrié
Le lycée dans lequel les élèves étudient est éloigné des habitations. Ce qui rend la situation plus compliquée et expose ainsi les jeunes filles aux tentations. Dans ce lot de pervers, les professeurs eux aussi occupent une place de choix. Ils sont aussi auteur de certaines grossesses précoces infligées à ces jeunes filles. «Les professeurs sont fautifs parce que maintenant si tuvois un gosse de 25 à 26 ans qui est professeur dans un lycée oùil y a des jeunes filles de 17 ans, c’est tellement difficile avec le manque de pédagogie d’être à l’écart», martèle M. Bakhoum. Dans la même lancée, M. Bakhoum confie «même en venant de Dakar, on m’a dit qu’un professeur sortait avec ma nièce. J’ai même l’intention d’aller le voir pour lui dire que tout ce qui arrive à la fille dans la maison, c’est à cause de lui. Un professeur ne doit pas sortir avec son élève s’il respect le code de déontologie de sa profession».
A COULIBALY
Envoyé spécial à Djiloor Djidiack
21 Commentaires
Koupati Kat Bi
En Septembre, 2011 (20:11 PM)''NUL N'A LE DROIT DE SE PREVALOIR DE SA PROPRE TURPITUDE
a tout son sens :
Qu'on laisse les touristes en paix !
Koldo
En Septembre, 2011 (20:18 PM)J Aime Mon Pays La Casamance
En Septembre, 2011 (20:38 PM)Bob Marley
En Septembre, 2011 (20:44 PM)Senegal Péééé
En Septembre, 2011 (21:04 PM)Rissa
En Septembre, 2011 (21:33 PM)Keke
En Septembre, 2011 (21:46 PM)Caporal Diedhiou
En Septembre, 2011 (22:44 PM)s'indentifie la plupart du temps a ses dirrigeants.Qu'est ce que les ban
dits voleurs font de leurs fortunes? Boire,tirer et offrir.C'est l'epoque
de la grande debauche,du vol,des viols et du gachis.Du n'importe koi.
Des ministres ki tirent sur les mineurs,des videos de responsables nus
baisant une prostituee.Des intimidations et des epreuves de force.
Des emprisonnements arbitraires et des massacres.C'est pas Djiloor
qui est foutu,mais ce sont les institutions du Senegal ki sont pietinees,
devalorisees,rabaissees a la limite du sauvage sans vergogne
Guissal
En Septembre, 2011 (22:47 PM)Ngoor2
En Septembre, 2011 (23:31 PM)DJILOOR NE COMPTE QUE QUELQUES PETITS CAMPEMENTS, LE TOURISME N'EST PAS TRES DEVELOPPE A DJILOR COMPARE A NDANGANE OU A FIMELA. L'AUTEUR DE CET ARTICLE NE CONNAIT MEME DJILOR ( LE VILLAGE NATAL DE LEOPOLD SENGHOR).
Asta
En Septembre, 2011 (08:14 AM)la facilite des filles n a pas de frontiere ethnique mon cher
Ngade Bopp
En Septembre, 2011 (10:11 AM)Walo-walo
En Septembre, 2011 (11:20 AM)Cyber85
En Septembre, 2011 (12:21 PM)Pape
En Septembre, 2011 (17:29 PM)Si elles sont enceintes c'est qu'elle le souhaite.
Pourquoi cherchez un responsable, du moment qu'elle sont majeures et pas des malades mentales cette affaires ne regarde personne.
Aller des reportages plus interessant et laissait ces affaires de fesses.
Deugla
En Septembre, 2011 (23:09 PM)From Bko
En Septembre, 2011 (00:51 AM)les maliennes sont pires mais cachent bien leur jeu.elles sont très très corecte la journé(tjrs en tenue traditionnelle) mais retrouvent les en boite ou resto la nuit, que des putes.on ne peu même pas pas compter les femmes adulteres.
bref, ya quand même des exceptions.Heureusement vous me direz
Pullo74
En Septembre, 2011 (11:52 AM)Ajax
En Septembre, 2011 (19:28 PM)Bassirou Bakhoum
En Septembre, 2011 (15:37 PM)menson
Bourbon
En Mars, 2012 (11:07 AM)Participer à la Discussion