Les maîtres coraniques rencontrent le Président Macky Sall ce lundi 28 novembre au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Les délégations viendront des quatorze régions du Sénégal. Elles seront composées des membres des associations de maîtres coraniques, de mécènes et de personnalités religieuses.
Les premiers avaient sollicité cette rencontre avec le chef de l’État. Ils comptent en profiter pour poser sur sa table cinq doléances. «La première est le harcèlement dont nous sommes victimes, indique dans L’Observateur Serigne Mansour Samb, le secrétaire général de la Fédération nationale des associations de maître coraniques. Beaucoup de maîtres coraniques sont emprisonnés parce qu’accusés de viol et de maltraitance.»
Serigne Mansour Samb estime à une cinquantaine le nombre de ses pairs concernés. «Nous souhaitons que nos collègues fassent partie des grâces présidentielles accordées aux détenus chaque fête de Tabaski et de fin de l’année», demande-t-il.
Les maîtres coraniques ne veulent plus être sous la tutelle du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants. Ils veulent dépendre désormais du ministère de l’Éducation nationale. Ils comptent demander en plus au Président Macky Sall de leur permettre de bénéficier de la Couverture maladie universelle (CMU).
Ce n’est pas tout. «Nous voulons que l’État nous construise des centres d’accueil destinés aux enfants talibés que nous allons gérer nous-mêmes», sollicite Serigne Mansur Samb. Qui ajoute : «Des fonds ont été accordés à presque toutes les structures pour faire face aux contraintes financières liées au Covid-19, excepté les associations des maîtres coraniques.»
Les premiers avaient sollicité cette rencontre avec le chef de l’État. Ils comptent en profiter pour poser sur sa table cinq doléances. «La première est le harcèlement dont nous sommes victimes, indique dans L’Observateur Serigne Mansour Samb, le secrétaire général de la Fédération nationale des associations de maître coraniques. Beaucoup de maîtres coraniques sont emprisonnés parce qu’accusés de viol et de maltraitance.»
Serigne Mansour Samb estime à une cinquantaine le nombre de ses pairs concernés. «Nous souhaitons que nos collègues fassent partie des grâces présidentielles accordées aux détenus chaque fête de Tabaski et de fin de l’année», demande-t-il.
Les maîtres coraniques ne veulent plus être sous la tutelle du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants. Ils veulent dépendre désormais du ministère de l’Éducation nationale. Ils comptent demander en plus au Président Macky Sall de leur permettre de bénéficier de la Couverture maladie universelle (CMU).
Ce n’est pas tout. «Nous voulons que l’État nous construise des centres d’accueil destinés aux enfants talibés que nous allons gérer nous-mêmes», sollicite Serigne Mansur Samb. Qui ajoute : «Des fonds ont été accordés à presque toutes les structures pour faire face aux contraintes financières liées au Covid-19, excepté les associations des maîtres coraniques.»
8 Commentaires
Xeme
En Novembre, 2022 (10:09 AM)Gueyemaciré
En Novembre, 2022 (10:11 AM)Je cite :
«Nous voulons que l’État nous construise des centres d’accueil destinés aux enfants talibés que nous allons gérer nous-mêmes».
Ces gens demandent, sans complexe, que l’état du Sénégal légalise la privation d’instruction scolaire et de formation pour des enfants dont les parents sont défaillants. Ils vont encore plus loin en réclamant le droit de gestion, une fois que l’état leur aura construit des centres. Comment voulez-vous que des gens avec un tel niveau de réflexion se voient confier l’éducation d’enfants ?
Le problème de base reste la question de savoir si l’instruction scolaire et le processus de formation professionnelle sont des droits inaltérables pour tous les enfants sénégalais ou pas. Il est plus que temps d’y répondre. Pour ce qui est de l’apprentissage du Coran, si on veut bien réfléchir, on trouvera une solution satisfaisante pour tous ceux qui sont raisonnables et de bon sens. Si vous comptez le nombre de cadres sup ou moyens dans ce pays, qui ont mené en parallèle cursus scolaire et apprentissage du Coran, vous peuplerez des régions entières.
Je ne suis pas un fan de Macky Sall (loin s’en faut) mais je trouve que le débat concernant le sort des talibés et des daaras ne doit pas tourner autour de sa personne. Ce débat doit être tranché par une légifération sur le droit des enfants. Il appartient aux élus du peuple de porter le combat mais ils pointent tous aux abonnés absents car il faut être courageux pour s’y piquer. Comme ils sont presque tous affiliés à une confrérie, ce sera toujours « circulez, y a rien à voir ! ».
Participer à la Discussion