Sa Ndiogou menacé de mort : Wal Fadjri demande à l’Etat d’assumer ses responsabilités, sinon « nous riposterons avec les mêmes armes et à la mesure de l’attaque subie »

« Le Jeudi 16 octobre 2008 dans la soirée, des individus ont sauvagement débarqué dans les locaux du groupe Wal Fadjri pour corriger, ont-ils dit, notre employé Sa Ndiogou, coupable d’avoir correctement fait son travail qui consiste à mettre en scène de façon humoristique toute personne ayant fait l’actualité du jour », déclare la direction du groupe Wal Fadjri dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Et d’avertir : « Si ces individus qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs avec les conséquences désastreuses que tout le monde connaît, réitèrent leurs actes de ce jeudi, nous riposterons avec les mêmes armes et à la mesure de l’attaque subie ».

Selon ce même document : « Toutes les directions du groupe Wal Fadjri apportent soutien et encouragement total et sans faille à Sa Ndiogou. Une solidarité agissante, car nous nous érigeons en bouclier autour de sa personne ».

Toujours selon notre source : « Le Groupe Wal Fadjri dénonce avec vigueur les actes de vandalisme et de banditisme de ces individus qui veulent assassiner l’art et l’artiste parce que ne connaissant pas le sens du mot humour et étant totalement en déphasage avec le monde et sa marche victorieuse ».

Le groupe Wal Fadjri « appelle les autorités publiques à assumer pleinement leurs responsabilités pour que de tels faits délictuels ne se produisent plus. Il leur appartient d’assurer la sécurité des personnes et des biens, y compris celle du personnel du groupe Wal Fadjri et de son outil de travail. Au cas où elles défailliraient à cette mission régalienne, le Groupe Wal Fadjri prend, d’ores et déjà, à témoin l’opinion nationale et internationale : si ces individus qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs avec les conséquences désastreuses que tout le monde connaît, réitèrent leurs actes de ce jeudi, nous riposterons avec les mêmes armes et à la mesure de l’attaque subie. Nous nous occuperons nous-mêmes de notre propre sécurité et, pour ce faire, nous ne reculerons devant rien car, ce pays, le Sénégal, appartient à tous les Sénégalais et non pas à un seul Sénégalais, fut-il enturbanné ».