Un atelier de renforcement des capacités sur la Convention Collective Nationale (CCN) du secteur de la boulangerie s’est tenu à Kaolack, en partenariat avec la GIZ. Cet événement visait à former les boulangers, employés et autres acteurs sur leurs droits et obligations, afin d’améliorer leurs connaissances et compétences.
Bousso Gueye, inspectrice du travail et de la sécurité sociale de Kaolack, a expliqué : « Cette activité s’inscrit dans nos missions d’information des acteurs du monde du travail sur la réglementation et la législation. Le secteur de la boulangerie, complexe, génère de nombreuses plaintes de travailleurs. Nous avons jugé nécessaire de réunir les parties prenantes pour une remise à niveau. »
Les plaintes, selon elle, découlent souvent d’une méconnaissance de la législation, notamment sur les contrats de travail « fantômes », la qualification des journaliers, les licenciements et les droits afférents. « La plupart des boulangeries ne sont pas déclarées, ni les entreprises ni les travailleurs, ce qui complique l’application des droits », a-t-elle ajouté.
Cet atelier intervient dans un contexte tendu, marqué par des menaces de grève des associations de boulangers, qui réclament une hausse du prix des baguettes face à la flambée des coûts des intrants. Des représentants de la Fédération Nationale des Boulangeries, des syndicats et des travailleurs ont participé à cette rencontre.
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