Appeler les usagers à plus de responsabilité, leur faire comprendre que la lutte contre les accidents de la route, donc la sécurité routière, est l'affaire de tous, afin que la célébration de la fête de Tabaski reste un moment de paix et non de deuil. C'est l'objectif de la campagne de sensibilisation contre les accidents de la route, organisée sur l'autoroute ILA TOUBA, par la Société d'exploitation et de gestion des autoroutes (SEGEA) et ses partenaires.Une sorte de camp dénommé le « Village de la sécurité routière », installé sur l'aire de repos BPV, à Thiès, qui offre pendant deux jours un dispositif complet de prévention : contrôle technique gratuit des véhicules, distribution de kits de premiers secours, animations pédagogiques et conseils pratiques à l'endroit des usagers.Les chauffeurs, l'ensemble des usagers, sont appelés à la prudence sur la route en cette veille de fête de Tabaski, à plus de responsabilité pour renforcer la sécurité routière. L'accent a été mis sur la nécessité, pour les concernés, de prendre le temps de vérifier les freins, les lumières et les pneus de leurs véhicules avant de prendre la route. Déjà, selon les statistiques, sur 100 accidents enregistrés sur l'autoroute, 40 sont causés par l'éclatement de pneus.Une mobilisation à haute portée sociale que la SEGEA SA justifie par la recrudescence des accidents lors des grandes fêtes religieuses. « Cette campagne vise à sauver des vies. Nous voulons rééditer la performance de l'année dernière où aucun accident mortel n'avait été enregistré sur l'autoroute durant la Tabaski », a déclaré Mouhamadou Moustapha Ndao, responsable commercial de la boite.Le directeur général du Fonds de Garantie Automobile, Idrissa Samb, a pointé du doigt« le facteur humain ». Il revient sur le but de cette action citoyenne qui est de sensibiliser mais aussi de sanctionner en cas de manquements. « Trop d'accidents sont causés par des véhicules non assurés ou des conducteurs imprudents. Nous devons responsabiliser chaque acteur », a-t-il déploré. Abdoulaye Thiam, directeur d'exploitation de la Société Nationale des Autoroutes du Sénégal, lui, d'insister sur la vérification de l'état des véhicules. « Il ne suffit pas de prendre le volant, il faut s'assurer que le véhicule est en état de rouler », a-t-il rappelé.
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