Badiari. C’est un village situé à une quinzaine de kilomètres au sud de la commune de Sédhiou. Un village où l’on ne se rend pas par hasard. La cause, c’est l’inaccessibilité de la localité qui, pourtant, regorge de réelles potentialités qui devaient attirer plus d’un. Mais les difficultés sont énormes et variées.
Pour les aplanir, les fils de la localité résidents et ceux de la diaspora se sont retrouvés mardi pour la quinzième fois en congrès de concertation et d’échanges.C’est ainsi que les congressistes ont souhaité l’ouverture d’une piste de production allant de Sédhiou en passant par Badiari pour déboucher à Bouno, à Maroncounda et à Bambali. Ensuite de l’avis d’Ansoumana Sadio Massaly, président du comité d’organisation, Badiari ne dispose que d’un seul puits tarissable pour vingt mille âmes. « Seule la construction d’un forage peut nous sauver », a-t-il déclaré.
Entre autres doléances, les populations du village interpellent le service de l’agriculture pour que des mesures idoines soient prises pour lutter contre les insectes prédateurs qui pillent leurs bananeraies. La députée, Mariama Mané du département de Goudomp, et le coordonnateur régional de l’Alliance Pour la République (Apr), Kéba Dramé, parrain du congrès, se sont chargés de porter les doléances des populations au plus haut sommet. Pour rappel, tous les deux ans, Badiari tient ce type de concertation et d’échanges non seulement pour évaluer les séances précédentes mais surtout pour se faire de nouvelles ambitions.
2 Commentaires
Mendy Kandjiaf
En Septembre, 2013 (19:51 PM)Boubasamine
En Septembre, 2013 (12:50 PM)Participer à la Discussion