
« Les réalités socioculturelles d’antan, notamment les mariages d’enfants, si elles ne présentent plus d’avantages aujourd’hui, elles doivent être éradiquées en faveur de la promotion de pratiques qui militent en faveur du bien-être de l’enfant ». Joséphine Codou Diatta, la présidente du conseil consultatif départemental des enfants et jeunes de Sédhiou s’exprimait ainsi à l’occasion de la journée de sensibilisation organisée en prélude au 30ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant.
Les centaines d’enfants en majorité des élèves s’étaient massés à la place de l’indépendance, samedi dernier, pour parler d’eux-mêmes. Les questions relatives à la santé de la reproduction des adolescents, les violences faites aux enfants tels que les mariages et grossesses précoces, l’excision, les châtiments corporels ont tenu en haleine l’assistance durant toute la matinée.
L’objectif, selon les organisateurs que sont l’Ong Mary Stopes, le laboratoire Bio24 et la coalition nationale des associations et Ong en faveur de l’enfant (Conaf), est d’œuvrer d’une part pour la qualité de la santé de l’enfant et d’autre part pour que la pratique de ses droits soit une réalité au Sénégal.
Au-delà cette sensibilisation, d’autres canaux d’offre de service tels que le dépistage du cancer, la planification, le traitement des infections sexuellement transmissibles en plus de la sensibilisation ont été proposés aux participants pour mieux les accompagner dans leur quête de bien-être.
Pour rappel, cette journée qui a connu un succès, a été organisée avec les acteurs locaux tels que l’association Le Gabou, l’Ong Enfance et Paix et le centre conseil pour adolescents.
0 Commentaires
Participer à la Discussion