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Sénégal : Sur les routes de l'islam, des femmes veillent...

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Sénégal : Sur les routes de l'islam, des femmes veillent...
La religion musulmane, majoritaire au Sénégal, structure la société et intervient dans les domaines aussi bien privés que publics. Dans un tel environnement où un certain islam se mêle de plus en plus de politique, il est des femmes qui se lèvent et font entendre leurs voix pour contenir le conservatisme religieux qui gagne le pays. Parmi elles, la Docteure Selly Ba, sociologue, spécialiste du genre et de la religion, Penda Mbow, historienne et intellectuelle, actuellement représentante du président Macky Sall auprès de la Francophonie, et Maïmouna Thior, doctorante en sociologie à l'université de Rennes et spécialiste des questions de transformation identitaire des Sénégalaises.

Un conservatisme religieux qui progresse

« La conscience collective sénégalaise est régie par l'islam », annonce d'emblée la Docteure Selly Ba. Dans ce pays à 95 % musulman, l'islam soufi, imprégné de particularismes locaux, est un pilier. Selon la sociologue, le retour en force de la religion dans la société sénégalaise et son virage conservateur se sont opérés à partir des années 1980, dans la dynamique, entre autres, de la révolution islamique iranienne. Aujourd'hui, il convient de constater que, bien que minoritaires, les islamistes, à travers la lecture qu'ils font du Coran et de la religion, sont en train de modifier doucement et en profondeur le pays. Un phénomène de réislamisation de la société prend forme. Celui-ci se traduit par une approche plus conservatrice des questions sociétales de plus en plus approchées et débattues à l'aune de la religion. « Les religieux rigoristes rassemblent sur des sujets qui font consensus. Et pour mieux obtenir une large adhésion, ils impliquent les chefs religieux », souligne l'historienne Penda Mbow. « C'est une manipulation pour mieux contrôler la société qui fait que nous n'échappons pas au phénomène de montée des conservatismes et du populisme », poursuit-elle.

Un espace de débat de plus en plus fermé

« Je suis musulmane mais aussi africaine. Nous n'avons pas besoin d'importer le code vestimentaire des Saoudiennes, ni celui de l'Occident. Nous devons garder notre identité propre et ne pas renoncer à ce que nous sommes », indique Penda Mbow, qui n'hésite pas à vanter les foulards colorés portés par les Sénégalaises des générations précédentes. Dans ce contexte, toute approche critique de la religion est rejetée. « Les gens ne savent pas distinguer la foi (l'intime) de la démarche intellectuelle. Les deux ne sont pourtant pas contradictoires car le doute est permis dans l'islam », s'attriste la Professeure Penda Mbow. Pour Maïmouna Thior, « la discussion doit être possible dans la religion, le débat aussi, mais cela n'est pas le cas au Sénégal ». « On a peur d'être rejeté et que notre “sénégalité” soit interrogée », soupire-t-elle, coincée qu'elle est entre la pratique sénégalaise et son rapport personnel à la religion.

De manière convergente, ces trois femmes sont critiques face aux exégèses des textes religieux telles qu'on les voit actuellement. « Les sourates du Coran sont coupées de leur essence car beaucoup se limitent aux parties qui les arrangent », indique Selly Ba. « Et le contexte n'est pas pris en compte alors qu'il est essentiel ! », précise-t-elle. Le contexte, voilà qui conduit à poser un autre regard sur l'arabisation de la société et de l'islam au Sénégal.

Une arabisation en expansion

Cela commence par les nouvelles sonorités données aux prénoms sénégalais pourtant en majorité inspirés du Coran. Celles-ci sont plus arabisantes au détriment de leur déclinaison locale observée jusque-là. Parallèlement, d'autres manières de pratiquer la religion se font de plus en plus jour. Le fait que beaucoup de jeunes, via des bourses, partent étudier dans des pays arabes comme l'Arabie saoudite y est pour quelque chose. Le hic, c'est qu'ils reviennent avec une vision salafiste, rigoriste de ces contrées. Puisqu'à leur retour, ils se retrouvent souvent exclus du monde du travail sénégalais dominé par ceux qui sont allés étudier dans les pays occidentaux, ils sont fragilisés. Résultat : ils ont tendance à se regrouper et à construire leur univers largement inspiré de ce qu'ils ont vu dans les pays qui les avaient reçus pour leurs études.

« En répondant au manque de politique pour les jeunes et en leur donnant un statut, les organisations islamistes gagnent en influence », dit Selly Ba, qui rappelle que, bien que minoritaires, certains souhaitent l'instauration d'une république islamique dans le pays en opposition avec l'actuelle république laïque.

Une laïcité défiée

Il faut dire que le contexte n'est pas des plus faciles pour la laïcité à la sénégalaise. « La laïcité à la sénégalaise peut laisser perplexe car il n'y a pas de sécularisation à proprement parler dans le pays », indique la jeune doctorante Maïmouna Thior, qui fait le constat que « la mainmise du religieux est réelle ». Elle en veut pour preuve la pratique des « ndigël » par laquelle les guides religieux donnent des conseils qui s'apparentent à des consignes à leurs disciples. Cela peut intervenir dans des actes civils, mais aussi dans des actes civiques tels que le vote lors d'élections, ce qui amène à s'interroger sur l'influence du religieux sur le politique. Cela se ressent par exemple sur une réalité concrète que détaille Selly Ba : « L'impossibilité de faire passer un vote à l'Assemblée nationale sur les problématiques de genre. » Autrement dit, l'influence du religieux (chrétien et musulman) est telle qu'elle détermine certains ordres du jour à la représentation nationale.

En janvier 2000, l'ancien président Abdoulaye Wade avait ainsi proposé de supprimer la laïcité de la Constitution. Le projet a finalement été abandonné mais il montre combien le sujet est prégnant. « Il y a eu une forte résistance face à ce projet politique des islamistes qui remettait en cause toutes les avancées entre l'année 1960 et 1970 », indique Penda Mbow, universitaire au parcours professionnel prestigieux, maintes fois récompensée pour ses engagements. Et d'ajouter : « Mais je ne suis plus sûre que beaucoup résistent encore. Il y a un recul dans le débat intellectuel et sur les droits de l'homme. Plus personne n'a le courage d'aborder le sujet de la religion. » De son côté, Selly Ba avance que « les problèmes de gouvernance sont le terreau de la radicalisation ». « La justice étant malmenée sur le continent, certains voient dans l'application de la loi islamique, c'est-à-dire la charia, un moyen de faire respecter les droits humains par une gestion équitable », poursuit-elle.

Un féminisme perçu comme perturbateur des normes traditionalistes

Autre point : dans la lecture rigoriste des textes islamiques, la légitimité des femmes dans leur prise en main du religieux est remise en cause. Penda Mbow en sait quelque chose, elle qui en a fait les frais dans les années 90 du fait de ses prises de position contre les islamistes. « J'ai reçu plusieurs menaces de mort », dit-elle. « J'étais perçue comme dangereuse pour eux car, à l'inverse de beaucoup de femmes, je les contrecarrais. Il faut dire que j'ai étudié la religion aussi, s'ils voulaient me faire taire, ils n'ont jamais réussi à me déstabiliser. » Et d'ajouter d'une voix assurée : « J'ai mes convictions et mon savoir. » Pour Penda Mbow, il est vraiment important d'étudier la religion. « C'est la clé pour déconstruire la réécriture de la religion par certains », poursuit-elle.

« Le prophète Mahomet (PSL) avait une approche féministe : la femme était associée à la gestion politique, économique et sociale de la société », ajoute Selly Ba. « La tradition a pris la place sur la connaissance et les interprétations ont été faites au travers de lunettes culturelles et d'une vision patriarcale. La domination masculine se fait en confisquant l'usage de la religion aux femmes », appuie-t-elle. Dans son ouvrage Islam et radicalisation au Sénégal : la prédication féminine, une réponse*, la sociologue démontre qu'à partir des années 90, les religieux ont invité des femmes à s'exprimer mais toujours sous contrôle : « Ces prédicatrices enseignent dans les écoles religieuses ou sur les plateaux de télévision. Elles sont tolérées car elles sont des instruments de communication diffusant le discours dominant », indique-t-elle.

Quant à Penda Mbow, elle ne voit pas d'antinomie entre religion musulmane et féminisme. « Au contraire, l'islam me libère en me donnant la force morale et intellectuelle d'être indépendante des hommes en religion. Il m'aide à définir un projet de société où femme et homme ont les mêmes droits », dit-elle. De fait, l'ancienne ministre de la Culture, « profondément croyante et profondément culturelle », appelle à une meilleure cohabitation entre la religion et les traditions africaines. « La civilisation africaine est fondée sur le matriarcat et le système matrilinéaire. Les Africaines doivent revendiquer leur vision du monde et se défaire des fonds d'acculturation qui les dominent », conclut-elle.


21 Commentaires

  1. Auteur

    En Juin, 2021 (07:26 AM)
    Quand Wade avait proposé de supprimer la laicité dans la constitution de ce pays qui était un tournant important à l'époque pour prevenir et bloquer ces notions de genres qui sont entrain de polluer et de detruire notre société et qui sont tout simplement le propre des LGBT qui veulent supprimer la religion ou affaiblir au maximum son influence. A l'époque aucun des religieux qui parle actuellement ne l'avait soutenu, au contraire ils le décriaient sous l'influence d'une certaine sté civile telque ce penda mbow. Les religieux ont raté là une bonne occasion d'imposer constitutionnellement l'éducation religieuse. Je me rappelle avoir entendu sidy lamine niass  paix à son ame le regretter profondement dans une de ses emissions diner ak diamono.
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    • Auteur

      Libre Et Voilée Bellement

      En Juin, 2021 (08:24 AM)
      Kenn xamoul Lou guenn done, ces dames . Ni toubab, ni africaine, ni tchedo 100%, ni musulmane soumise à l'islam, ni bonne sœur d'église.... l'autre " enturbanee"  avait préféré servir sa maîtresse via une fondation sise au palais de la République.
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    • Auteur

      Reply_author

      En Juin, 2021 (09:12 AM)
      Waw, en plus ces meufs " apatrides"  semble être des légions en colonnes et très matinales d'attaque . On verra en fin de journée avec les bonnes dames parties en priorité au marché, calebasse à la main. 
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  2. Auteur

    Le Vrai Combat Est Celui De L’

    En Juin, 2021 (07:27 AM)
    Il faut éduquer sérieusement la majorité de la population. les peuples ont le droits de d'autodéterminer.

    le Senegal ne s'est pas radicalisé,  le peuple vient à peine de gagner la liberté de croire librement.

    Avant 1960 l'islam était négociée

     
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    Auteur

    Congolese

    En Juin, 2021 (07:44 AM)
    Tout à fait en phase avec Madame Penda Mbow. Bref, nous devons rester musulman ou chrétien mais nous ne devons pas oublier que nous sommes des africains.
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    Auteur

    En Juin, 2021 (08:03 AM)
    Les sociologues là, tout passe par eux, surtout les femmes. Arrêtez d'apprendre la vision des sociétés européennes pour venir nous les imposer. Eux, ces européens ne considerent pas votre mode de pensée, vos manières et façons d'agir mais vous les sociologues des sociétés européennes vraiment vous me faites pitié. Nous avons des valeurs, nos traditions, nos coutumes, nos moeurs, nos références, notre mode d'éducation et aussi nos définitions de la place qu'occupe une femme ou un homme dans nos sociétés. Mais depuis quelques dizaines d'années, l'on nous impose le système européen via ces sociologues qui ont bouquiné et mangé tous les livres européens pour bêtement les transférer dans nos sociétés. Malheureusement, le Sénégal ne compte pas beaucoup d'intellectuels mais que de gens qui apprennent, qui par choeurisent et qui restituent. Hélas, des gens comme Souleymane Bachir Diagne, on en compte sur le bout des doigts 
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    Auteur

    Sprit Libre

    En Juin, 2021 (08:07 AM)
    Il fai se dèmarker de ç set religions importer islam et cretine et retourner à la sourçe africaine 
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    Auteur

    Lolo

    En Juin, 2021 (08:25 AM)
    Bravo  Penda tu restes egale à toi même du fait de la pertinence de tes propos et ton refus de laisser les sénégalais  mimer   le monde arabe dont on connaît la pensée rétrograde vis à vis du noir et leur intolérance religieuse,

    Le Sénégal est un pays laïc et son islam confrerique sa soupape de sécurité,que Dieu nous preserve des autres mouvances 
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    Auteur

    Sante

    En Juin, 2021 (08:35 AM)
    Cette dame est plus serieuses/honnete et travailleuse que nos marabouts politiciens avec leurs agenda sombres pour eliminez les femmes de la vie publique. Stay strong HMCS
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    Auteur

    Sourate Hijab

    En Juin, 2021 (08:57 AM)
    Islam, contexte, le doute est permis...

    Revoilà Penda mbow alias sourate hijab qui a osé dire qu'elle a étudié pendant 10 ans la sourate hijab, une sourate qui n'existe que dans sa tête en moussoor.  Penda mbow qui est contre le voile alors que personne n'a jamais vu Penda mbow sans son fameux moussoor même quand elle était jeune fille et que ses paires arboraient des mèches ou faisaient des à froid. 

    L'Islam a donné une place importante à la femme dans cette Arabie du 7ème siècle où les bébés de sexe féminin étaient enterrés vivant. 

    La première personne à  croire au Prophète Muhammad psl est Khadidja et le Sceau des prophètes est mort dans les bras de  Aïcha. 

    Ce que les gens  refusent c'est le féminisme à l'occidentale qui va contre nos valeurs religieuses, nos valeurs africaines dont les principaux bailleurs de fonds (Unifem,....etc) ont un  agenda bien précis. 

    L'Islam n'a pas peur du débat.  Les tafsirs du Coran sont là  pour expliquer les versets qui sont  universels, intemporels. Nous nous  inscrivons en faux contre ces féministes qui parlent de  contexte comme si Allah swt le créateur s'adressait seulement aux Arabes d'un temps déterminé. 

    La sourate baqara  dit:" C'est un Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux" , pour les pieux dont la description est donnée par la suite. 

    Oui nous  sommes  Africains et fiers. Mais l'Islam est une religion UNIVERSELLE. 
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    • Auteur

      Reply_authoroiqkqqjjqqj

      En Juin, 2021 (09:03 AM)
      Cher ami qu'est ce que ta religion dit de l'esclavage est ce permis?????,arrêter de nous sortir des textes qui vous arrangent parlons des problème de fonds
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    • Auteur

      Sourate Hijab

      En Juin, 2021 (09:22 AM)
      Il n'y a pas de sujet tabou dans l'Islam. Tous les problèmes de fond sont traités dans le Coran dans le Livre d'Allah swt. Les sociétés africaines ne pratiquaient pas l'esclavage elles mêmes ? Va au Fouta où  des gens ont  toujours des esclaves.  Tu y entends " ki  souma  djam  la."
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    • Auteur

      Reply_author

      En Juin, 2021 (09:26 AM)
      Parce que tu es esclave. Tête de nœud esclave ne veut nullement dire noire, nous sommes Esclaves de l'idéologie occidentale. On nous apprend à penser comme des blancs. Tous ces féministes se foutent absolument de la condition de nos femmes, de nos valeurs. Leur seul projet est la perversion de nos femmes. Elles érigent la femme occidentale en modèle parfait. 
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    Auteur

    Féminisme Sélectif

    En Juin, 2021 (09:15 AM)
    Ou était Penda mbow quand Sokhna Aida Diallo était vouée aux gémonies parce que femme ? Où était Penda mbow, où étaient les féministes sénégalaises quand l'affaire Adji Sarr a éclaté ? Interrogée sur la parité à Touba Penda mbow avait donné comme réponse :" il me faut  du temps pour apporter une réponse intellectuelle à cette question " ba sankheu si ndjeule. 
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    Auteur

    Unifem

    En Juin, 2021 (09:37 AM)
    Ces féministes sont soutenues par les organisations bailleurs de fonds des antivaleurs sénégalaises, des antivaleurs africaines
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    Auteur

    En Juin, 2021 (10:11 AM)
    N'avons-nous pas autre chose à foutre que de parler de religion h24? 
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    Auteur

    En Juin, 2021 (10:22 AM)
    Il est clair que le religieux s'imisce de plus en plus dans la vie politique. Certains commentateurs éclairés (et instruits) l'ont noté et alerté l'opinion. Il s'agit d'une énorme hypocrisie cette montée d'un certain radicalisme. 

    Les arabes ont pratiqué l'esclavage arabo-africain pendant plus de 13 siècles et le racisme n'est pas épuisé, loin de là, à l'encontre les populations noires. Islam et christianisme sont des religions d'importation, nous avons nos racines africaines avec une philosophie bien plus ouverte sur le monde. 

    Ce qui pose problème dans notre pays, c'est cette ambivalence, cette ambiguïté. Soit nous sommes une république laïque et connectée au monde d'aujourd'hui, soit on proclame une république islamique et on retourne quelques siècles en arrière.  Mais au moins les choses seront claires. 
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    Auteur

    En Juin, 2021 (10:41 AM)
    Ma question est simple? Que vaut le féminisme actuel ou pratiquement les femmes sont libérées: elles votent, elles occupent des postes de responsabilité, elles conduisent, prennent en charge les dépenses familiales (pour les salariées 
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    Auteur

    Xyz

    En Juin, 2021 (10:55 AM)
    Personnellement je suis contre l'instauration d'une république islamique, ne serait-ce pour protéger les minorités (chrétiennes et autres) qui sont tout autant sénégalais que nous. Ceci étant, il est clair qu'il faut une refonte totale de la société sénégalaise. Certains parlent de système occidental pour définir ce libéralisme infernal où est plongé ce monde depuis l'an 2000. Moi je parlerai plutôt de luciférianisme (différend de satanisme). Le féminisme, la promotion des LGBT et consort n'ont fait leur apparition en occident qu'à partir de mai 68. Les occidentaux sont autant pris au piège que nous par cette nouvelle rélion New Age et on voit de plus en plus des pays , états ou région (notamment les états sud des Etats-Unis, où la Manif pour Tous/ Gilets jaunes en France) commencer à retourner aux valeurs traditionnels. Maintenant est-ce que celà veut dire brûler des pseudos sorcières aux buchers (comme celà se faisait en occident pendant des siècles) ou couper la main des voleurs, lapider les femmes adultères ou brûler les homosexuels... bien sûr que non. Je pense en tout état de cause que la nouvelle réligion New Age n'a pas que des désanvatages, car elle a permis de diminuer considérablement le racisme, de combattre l'injustice, de promouvoir la démocratie, de diminuer les guerres et conflits dans le monde (avec ses instances tels que l'ONU et consort) etc. Donc je pense que l'on se dirige vers une dialectique des valeurs et des religions, où on gardera le meilleur de chaque pour une meilleure humanité.
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    Auteur

    Linky

    En Juin, 2021 (11:07 AM)
    Nous ne devrons pas faire du melangede de cartes. Awa M. C. Seck, Penda Mbow en comparaison avec Adji Sarr je n'es rien contre Adji Sarr de ce quelle a choisies pour vivre. Mais ici on parle des bonne femmes intelectuelles de notres societe que nous souhaitons voir nos filles de faire comme eux pour avancez la societe. 
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    Auteur

    Doute ?

    En Juin, 2021 (11:08 AM)
    Al khaqou min rabbikoum fa laa takounou minal moumtariine. La vérité vient d'Allah, ne soyez pas de ceux qui doutent.. Le doute est permis ? Pas dans l'Islam. On croit ou l'on ne croit pas.
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    Auteur

    Doute Pas Permis

    En Juin, 2021 (11:14 AM)
    Penda mbow confond débat contradictoire et doute. Le doute n'est pas permis dans l 'Islam. Soit on croit soit on ne croit pas. Al khaq min rabbikoum fa laa takounou  minal  moumtariine. 

    La vérité vient d'Allah, ne soyez pas de ceux qui doutent  
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    Auteur

    Mandela

    En Juin, 2021 (11:21 AM)
    Le seul moyen de réellement libérer l'homme, c'est de mettre les sciences, toutes les sciences, à sa portée.

    Qt à la religion - dont 1 certitude, au moins, est la miséricorde divine illimitée - elle devra être cantonnée dans la sphère privée. Sinon, l'obscurantisme envahit tout...
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    Auteur

    Mandela

    En Juin, 2021 (12:14 PM)
    J'aimerais ajouter que c'est par une de leurs techniques que les islamistes accusent la laïcité d'être celle des laïcs

    Justement, un laïc est engagé au service de l'église. Il complète le prêtre.

    La laïcité, qt à elle, est à équidistance des religions et de toutes les religions.

    Ne tombez plus dans le panneau, désormais.
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    Auteur

    Deugdji

    En Juin, 2021 (12:31 PM)
    Vous voulez construire notre pays en mettant de côte la majorité musulmane, c'ext cela le Sénégal. Tous les textes législatifs et réglementaires ne font référence à la foi de 95% de musulmans. Vous légiférez finalement pour qui, vous créer le développement pour qui, vous construisez des immeubles pour qui, les hotels et restos pour qui. Transformer le sénégalais en un vulgaire lécheur de vitrine et fouineur de poubelles toubas, telle est votre mission. Aujourdhui, genre, LGBTQI, et que sais je encore. Le sénégalais doit etre lui_meme d'abord, et non un etranger dans son propre pays. C'est cela la réalité avec ces fausses intellectuelles aux esprits qui s'inspirent des fourberies de l'occident pour contenter leurs Maîtres des Loges.
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    Auteur

    Non à L'innovation/ Bidaa

    En Juin, 2021 (12:56 PM)
    En tout cas l'Islam rejette toute innovation tout bidaa comme inventer la sourate hijab qui n'existe pas, l'égalité entre l'homme et la femme. Allah swt donne préséance de l'homme sur la femme tout en respectant et protégeant les  droits de  celle ci. 
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