On l’appelle « Borom daraji », le professeur ou le prêcheur invétéré. Un nom qu’il adore car lui rappelant son engagement en faveur de l’éducation et la formation des musulmans. Khalife Général des Tidianes depuis 14 ans, son rôle de chantre de l’islam est reconnu. Serigne Mansour Sy Borom Daraa yi a le verbe savoureux. Ses sorties ne sont jamais ordinaires.
Elles sont même guettées car elles sont source d’enseignement. L’enseignement, un sacerdoce qui lui vaut son surnom de « borom daraa yi », le professeur ou le prêcheur. Toute sa vie, il l’a consacrée à éduquer et à former suivant en cela une bonne tradition familiale. A Tivaouane, capitale de la tidianya où il réside et dont il préside les destinées au plan religieux, le leitmotiv de la grande famille dont il est issu a toujours été l’éducation et la formation des hommes et des femmes au service de l’islam. Serigne Mansour Sy, le Khalife général des Tidianes flamboie dans le domaine de l’éducation et son érudition a fini de convaincre les plus grands savants musulmans qu’il a eu à rencontrer. Maître de la prose, il séduit par sa verve. « En 1998, le khalife général, Serigne Mansour Sy Borom Daaraji fut désigné, lors d’un rassemblement au Tchad, pour prononcer un discours historique en direction de la Ummah islamique sur le soufisme. Ce fait s’inscrit dans la particularité de Tivaouane d’avoir toujours été à l’avant-garde du processus de l’internationalisation de l’islam sénégalais », écrit, dans une tribune de presse citée par l’Agence de Presse Sénégalaise, Bacary Sambe, docteur en sciences politiques, pour parler de la persistance du rayonnement de Tivaouane. Le Dr Sambe chercheur à la Maison de l’Orient méditerranéen, Université Lumière Lyon 2, poursuit son témoignage sur Serigne Mansour : « La qasîda (poème) qu’il dédia au défunt roi Hassan II, lors des journées Cheikhna Ahmed Tijiâni, fut considéré par le ministre marocain des Affaires islamiques, Abdel Kabir Al-Alaoui Madghri, comme le plus bel hommage qu’il ait jamais entendu ».
A la tête de la tarikha tidiane depuis septembre 1997, Serigne Mansour Sy a imprimé sa marque à son khalifat. Autant son langage est fleuri, autant son habillement symbolise sa joie de vivre. Le marabout adore les couleurs vives et bariolées. Tout chez lui est magnificence et générosité. Une somptuosité qu’il a cultivée très jeune auprès de son père Cheikh Seydi Aboubacar Sy. L’anecdote sur son habillement est d’ailleurs connue. Son homonyme et neveu Serigne Mansour Sy Djamil raconte : « le khalife général m’a raconté qu’un jour, étant jeune à l’école de Serigne Chouhaibatou Fall, il est arrivé bien habillé avec de beaux boubous tout neufs. Le marabout le regarde et lui demande d’aller nettoyer l’étable des chevaux avant de commencer les cours. Surpris et en rage, Serigne Mansour finit par s’exécuter en pensant à ses habits neufs. Une fois la tâche accomplie, il revient chez lui et dit à son père qu’il ne veut plus de Serigne Chouhaibatou comme maître. Il lui raconte sa mésaventure. Ce dernier rit et lui dit : « voilà le formateur qu’il te faut parce qu’il va tuer tout orgueil en toi ! L’excès de fierté et d’orgueil mal placé, voilà ce qu’un jeune doit combattre en premier. Il faut de l’humilité parce que c’est la seule voie qui vaille pour acquérir du savoir et de la connaissance sans toutefois manquer de caractère ».
Il lui dit : « moi ton père c’est la voie que j’ai prise ». Mais le jeune Mansour Sy se fit surtout remarquer dans sa jeunesse pour ses facultés de mémorisation. Des facultés qui ont été louées par Serigne Abdou Aziz Dabakh « Si le feu consumait tous nos écrits à Tivaouane, Serigne Mansour (Sy) pourrait les réécrire de mémoire ». Un très bel hommage de son oncle qui l’a précédé au Khalifat et dont la connaissance était louée. Fils de Cheikh Sidi Aboubacar Sy et de Sokhna Astou Seck, Serigne Mansour Sy a fait ses humanités à Tivaouane auprès de Serigne Chouhaibatou Fall, Serigne Hady Touré et Serigne Alioune Guèye des disciples de son père. Il a fait ses études en compagnie de son cousin Cheikh Ahmed Tidiane Sy philosophe et érudit qui a marqué l’histoire contemporaine du Sénégal. L’actuel Khalife de Tivaouane était, avant d’accéder à ce statut, un marabout couru. De tous les coins du Sénégal, il était sollicité et sa cour ne désemplissait pas. On se bousculait chez lui pour recueillir ses prières. Qui pour émigrer en Europe notamment les jeunes, qui pour trouver du travail, qui pour trouver un mari. « Les naufragés sociaux » faisaient la ronde de ses nombreuses résidences pour le rencontrer, quitte à passer des jours et des nuits d’attente. Parmi ces fidèles, les élèves et les étudiants, stylos en main réservés aux examens et concours, n’étaient pas les moindres. Les chômeurs et les candidats à l’émigration non plus. Aussi, tous ceux qui étaient menacés dans leur emploi, entreprise ou ménage croient en ses prières dites ’’khaas’’ (exclusives) témoigne le Dr Bacary Sambe.
LA GENEROSITE, UN CREDO
A l’écoute du Sénégal des profondeurs, Serigne Mansour ne manque jamais d’assister les plus faibles. Aussi, a-t-il en octobre dernier offert aux sinistrés de Thiaroye Hamdalaye 3 tonnes de riz et des vêtements. Au-delà de son engagement pour le social, Serigne mansour Borom Daradji est préoccupé par les questions politiques qui secouent le Sénégal. Ainsi, concernant l’affaire casamançaise, il déclarait lors du gamou 2007 « La famille Sy détient les secrets pour que la paix revienne en Casamance. Paix qu’a toujours prônée feu Serigne Abdou Aziz Dabakh. Les Sénégalais doivent œuvrer pour le retour définitif de la paix en Casamance.’’ Une déclaration plus qu’actuelle. Cependant les prises de position du Khalife ne sont pas toujours aussi opportunes. Lors des élections de 2000, il s’était ouvertement engagé à soutenir le candidat Abdou Diouf. La victoire de Abdoulaye Wade jettera l’émoi chez ses fidèles. Depuis lors, les positions des deux hommes se sont rapprochées.
Le président Wade a lancé le programme Tivaouane Ville du Futur pour un coût de 100 milliards. Une entreprise hautement appréciée par le Khalife. Borom daraji n’en est pas pour autant devenu un militant bleu. Sa position de Khalife d’une confrérie qui compte des millions de fidèles l’oblige à être à équidistance des partis politiques. Depuis sa fameuse sortie au profit de Abdou Diouf, il s’est installé dans une position de réserve que ses partisans jugent plus conforme à son rôle. Ses prières sont surtout pour le Sénégal comme il l’avait fait lors du Maouloud 2007. « Le Sénégal restera un pays de paix, au regard de tous les saints qui y reposent’’, disait Serigne Mansour Sy, en avril 2007, année électorale.
Le marabout revenait du Maroc à l’époque où il se soignait pour ne pas rater le Maouloud, rendez-vous de la Umma islamique. Un événement qui compte plus que tout pour lui car étant une plateforme d’affirmation des valeurs de l’Islam. C’est ainsi que Serigne Mansour avait choisi la tribune du Maouloud pour réagir aux attaques de Kurt Westergaard, l’auteur des caricatures faites sur le film anti-islam d’un député néerlandais mis en ligne pour fustiger l’islam et le Prophète. Le Maouloud de cette année dont le thème porte sur la « Solidarité » sera probablement l’occasion pour lui de lancer un message fort pour un monde plus équilibré.
Une opportunité pour relancer son appel pour une meilleure écoute entre les confréries sénégalaises. A 87 ans et une petite santé, l’ancien soldat engagé durant la période 39-45 ravit encore les fidèles par la beauté de sa voix. Toujours souriant et attentionné, il émerveille par sa disponibilité lors du Bourde-période de recueillement de 10 jours avant le Maouloud. Depuis 14 ans qu’il dirige la confrérie tidianya, il a toujours dirigé le Bourde avec une belle ferveur déclamant les poèmes sur le Prophète en compagnie des fidèles. Pape Amadou Fall
45 Commentaires
Babs
En Décembre, 2012 (11:59 AM)Musulment
En Décembre, 2012 (12:06 PM)Boy Dakar
En Décembre, 2012 (12:17 PM)Amna béne saltigué bou né wone ( un grand marabout nous quittera en 2012 et j'ai tout de suite pensé à lui ( l'article date de janvier cpas decembre 2011 ) et le saltigué lui méme avait dit que décembre je ne serais plus là et maintenant je veux savoir et ce que ce saltigué est vivant ou il blaguait rekk
Amna béne saltigué bou né wone ( un grand marabout nous quittera en 2012 et j'ai tout de suite pensé à lui ( l'article date de janvier cpas decembre 2011 ) et le saltigué lui méme avait dit que décembre je ne serais plus là et maintenant je veux savoir et ce que ce saltigué est vivant ou il blaguait rekk
Famille Ngom
En Décembre, 2012 (12:18 PM)Tidiane Ndiaye
En Décembre, 2012 (12:19 PM)Mbacke
En Décembre, 2012 (12:24 PM)Pulaaar
En Décembre, 2012 (12:26 PM)Musulment
En Décembre, 2012 (12:28 PM)La divergence au sujet de la succession alla bon train avant les préparatifs.
Il eut des discussions, des dialogues et des polémiques entre les Mouhajirines et les Ansar à Saqifat Banî Saida.
Finalement, ils s’entendirent sur Abû Bakr comme successeur (calife).
Toute la journée du lundi fut consacrée à cette discussion.
Les gens ne s’occupèrent des préparatifs de l’enterrement que tard dans la nuit du mardi.
C’était presque vers le matin.
Pendant ce temps le corps béni du Prophète était sur le lit, couvert d’une robe de soie noir et inaccessible dans la mesure où la famille avait refermé la porte.
Le mardi, on fit le toilettage du Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) sans lui ôter ses vêtements.
Les toiletteurs était Al-Abbâs, Ali, Al Fadl et Kathm (les 2 fils d’Al Abbas), Sakran, l’esclave affranchi du Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) , Oussama ibn Zayd et Aws ibn Khouli. Al Abbas et Kathm le retournaient ; Oussama et Sakran déversaient l’eau, Ali faisait le toilettage et Aws l’appuyait contre sa poitrine.
On le lava trois fois avec de l’eau contenant du cidre (le jujubier).
L’eau provenait d’un puits appelé Al-Ghars, appartenant à Saad ibn Khaythama et situé à Qoubâ, puits de l’eau duquel il avait l’habitude de boire.
Par la suite, on l’enveloppa dans trois vêtements blancs ne comportant ni chemise ni turban.
La place où on l’on devait l’enterrer suscita ensuite une divergence.
À cet égard, Abû Bakr dit :
« Moi j’ai entendu le Messager d’Allah dire :
« Tout Prophète qui décède est enterré au lieu même du décès.»
Sur ce, Abû Talha souleva le lit de mort, creusa en dessous et fit de la tombe un sépulcre.
Après cela, les gens entrèrent dans la chambre par vague de dix et prièrent sur le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) individuellement, sans nul besoin d’un imam.
D’abord, ce fut les gens de son clan qui accomplirent leurs prières, suivis des Mouhajirines et des Ansar, les femmes aussi prièrent sur lui, après les hommes.
Enfin prièrent sur lui les enfants et d’autres femmes.
Toute la journée du mardi fut consacrée à ces prières et cela s’étendit jusqu’au début de la nuit de mercredi.
À propos de l’enterrement Aicha dit :
« Nous ne sûmes qu’on enterrait le Messager d’Allah que lorsque nous eûmes entendu le bruit des pelles dans les profondeurs de la nuit. »
Un certain rapport mentionne : « A la fin de la nuit du mercredi.»
Mammy
En Décembre, 2012 (12:30 PM)Kadia Niang
En Décembre, 2012 (12:30 PM)Jean Baptiste
En Décembre, 2012 (12:32 PM)Amen.
Musulment
En Décembre, 2012 (12:34 PM)La divergence au sujet de la succession alla bon train avant les préparatifs.
Il eut des discussions, des dialogues et des polémiques entre les Mouhajirines et les Ansar à Saqifat Banî Saida.
Finalement, ils s’entendirent sur Abû Bakr comme successeur (calife).
Toute la journée du lundi fut consacrée à cette discussion.
Les gens ne s’occupèrent des préparatifs de l’enterrement que tard dans la nuit du mardi.
C’était presque vers le matin.
Pendant ce temps le corps béni du Prophète était sur le lit, couvert d’une robe de soie noir et inaccessible dans la mesure où la famille avait refermé la porte.
Le mardi, on fit le toilettage du Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) sans lui ôter ses vêtements.
Les toiletteurs était Al-Abbâs, Ali, Al Fadl et Kathm (les 2 fils d’Al Abbas), Sakran, l’esclave affranchi du Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) , Oussama ibn Zayd et Aws ibn Khouli. Al Abbas et Kathm le retournaient ; Oussama et Sakran déversaient l’eau, Ali faisait le toilettage et Aws l’appuyait contre sa poitrine.
On le lava trois fois avec de l’eau contenant du cidre (le jujubier).
L’eau provenait d’un puits appelé Al-Ghars, appartenant à Saad ibn Khaythama et situé à Qoubâ, puits de l’eau duquel il avait l’habitude de boire.
Par la suite, on l’enveloppa dans trois vêtements blancs ne comportant ni chemise ni turban.
La place où on l’on devait l’enterrer suscita ensuite une divergence.
À cet égard, Abû Bakr dit :
« Moi j’ai entendu le Messager d’Allah dire :
« Tout Prophète qui décède est enterré au lieu même du décès.»
Sur ce, Abû Talha souleva le lit de mort, creusa en dessous et fit de la tombe un sépulcre.
Après cela, les gens entrèrent dans la chambre par vague de dix et prièrent sur le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) individuellement, sans nul besoin d’un imam.
D’abord, ce fut les gens de son clan qui accomplirent leurs prières, suivis des Mouhajirines et des Ansar, les femmes aussi prièrent sur lui, après les hommes.
Enfin prièrent sur lui les enfants et d’autres femmes.
Toute la journée du mardi fut consacrée à ces prières et cela s’étendit jusqu’au début de la nuit de mercredi.
À propos de l’enterrement Aicha dit :
« Nous ne sûmes qu’on enterrait le Messager d’Allah que lorsque nous eûmes entendu le bruit des pelles dans les profondeurs de la nuit. »
Un certain rapport mentionne : « A la fin de la nuit du mercredi.»
Christiane
En Décembre, 2012 (12:35 PM)Qu'il repose en paix dans la demeure céleste du Dieu Unique.
Opinioooon
En Décembre, 2012 (12:37 PM)ils risk d'avoir tous les maux du monde pour l'enterrer puisk les talibés seront incontrolables certains voudront meme y assister té lolou dou ay teguine si serigne bi
yalla na yalla yook leram tass gnou si barkem
Khourounar73
En Décembre, 2012 (12:43 PM)Musulment
En Décembre, 2012 (12:43 PM)La divergence au sujet de la succession alla bon train avant les préparatifs.
Il eut des discussions, des dialogues et des polémiques entre les Mouhajirines et les Ansar à Saqifat Banî Saida.
Finalement, ils s’entendirent sur Abû Bakr comme successeur (calife).
Toute la journée du lundi fut consacrée à cette discussion.
Les gens ne s’occupèrent des préparatifs de l’enterrement que tard dans la nuit du mardi.
C’était presque vers le matin.
Pendant ce temps le corps béni du Prophète était sur le lit, couvert d’une robe de soie noir et inaccessible dans la mesure où la famille avait refermé la porte.
Le mardi, on fit le toilettage du Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) sans lui ôter ses vêtements.
Les toiletteurs était Al-Abbâs, Ali, Al Fadl et Kathm (les 2 fils d’Al Abbas), Sakran, l’esclave affranchi du Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) , Oussama ibn Zayd et Aws ibn Khouli. Al Abbas et Kathm le retournaient ; Oussama et Sakran déversaient l’eau, Ali faisait le toilettage et Aws l’appuyait contre sa poitrine.
On le lava trois fois avec de l’eau contenant du cidre (le jujubier).
L’eau provenait d’un puits appelé Al-Ghars, appartenant à Saad ibn Khaythama et situé à Qoubâ, puits de l’eau duquel il avait l’habitude de boire.
Par la suite, on l’enveloppa dans trois vêtements blancs ne comportant ni chemise ni turban.
La place où on l’on devait l’enterrer suscita ensuite une divergence.
À cet égard, Abû Bakr dit :
« Moi j’ai entendu le Messager d’Allah dire :
« Tout Prophète qui décède est enterré au lieu même du décès.»
Sur ce, Abû Talha souleva le lit de mort, creusa en dessous et fit de la tombe un sépulcre.
Après cela, les gens entrèrent dans la chambre par vague de dix et prièrent sur le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) individuellement, sans nul besoin d’un imam.
D’abord, ce fut les gens de son clan qui accomplirent leurs prières, suivis des Mouhajirines et des Ansar, les femmes aussi prièrent sur lui, après les hommes.
Enfin prièrent sur lui les enfants et d’autres femmes.
Toute la journée du mardi fut consacrée à ces prières et cela s’étendit jusqu’au début de la nuit de mercredi.
À propos de l’enterrement Aicha dit :
« Nous ne sûmes qu’on enterrait le Messager d’Allah que lorsque nous eûmes entendu le bruit des pelles dans les profondeurs de la nuit. »
Un certain rapport mentionne : « A la fin de la nuit du mercredi.»
Mld
En Décembre, 2012 (12:47 PM)Fidèle Catholique
En Décembre, 2012 (12:48 PM)Dieu le connait, l'apprécie et l'accueillera dans sa demeure où tout est félicité pour les siècles des siècles.
De cette demeure divine, n'oubliez pas votre Sénégal.
Amen.
Mika
En Décembre, 2012 (13:05 PM)Adja Sophie Ba
En Décembre, 2012 (13:33 PM)Fatiha+nassi
Diam
En Décembre, 2012 (13:38 PM)Fina
En Décembre, 2012 (13:39 PM)Un Talibé
En Décembre, 2012 (13:39 PM)Tous les eleves et etudiants connaissaient ses prieres dites "khass", je me rappelle a guediawaye etant eleve au CEM BANQUE ISLAMIQUE tout près de sa maison , DIEU a exaucé toutes mes prières que j'avais formulees et biens des annees apres et ceci grace a lui.... Je ne l"oublierai jamais
Encore QUE LA TERRE DE TIVAOUANE LUI SOIT LEGERE AMENNNNN
Si vous connaissez un autre marabout possedant ses prieres de khass dites le moi .... merci
Islamista
En Décembre, 2012 (13:53 PM)Reply_author
En Novembre, 2023 (23:30 PM)Latsouk
En Novembre, 2023 (00:06 AM)Reply_author
En Novembre, 2023 (08:36 AM)Boy Dakar
En Décembre, 2012 (14:53 PM)Tapha B
En Décembre, 2012 (14:57 PM)Loi
En Décembre, 2012 (15:04 PM)Djib
En Décembre, 2012 (15:06 PM)Khadim
En Décembre, 2012 (15:08 PM)Souleyman
En Décembre, 2012 (15:49 PM)R2
En Décembre, 2012 (15:54 PM)Amine
En Décembre, 2012 (15:58 PM)Nkd
En Décembre, 2012 (16:23 PM)Madof
En Décembre, 2012 (16:44 PM)Lagarde Christine
En Décembre, 2012 (16:49 PM)Ballotés entre les très rares sociétés d’intérim spécialisées dans les télécommunications au Sénégal qui refusent de les recruter, et les opérateurs de téléphonie comme la Sonatel qui, eux aussi, préfèrent recourir massivement aux… sociétés d’intérim, des centaines de jeunes diplômés sénégalais ont « choisi » — mais avaient-ils seulement le choix — de migrer vers le Maroc. Ce pays du Maghreb est en effet devenu la capitale africaine des centres d’appels, c’est la raison pour laquelle des milliers de nos compatriotes y ont afflué pour y travailler comme opérateurs ou téléconseillers. Les promesses de Wade en matière de création d’emplois ne s’étant traduites par rien de concret pour ces jeunes despérados, et le « Yoonu yokkuté » étant pour le moment introuvable, ils ont donc trouvé à travers le Maroc un Eldorado. En effet, l’expérience qu’ils ont acquise dans les télécentres au Sénégal et, surtout, leur maîtrise de la langue française leur font trouver sans problème des emplois.
Ce n’est certes pas le Pérou mais c’est tellement mieux qu’au Sénégal ! Ils nous ont raconté leur nouvelle vie marocaine…
Jadis, le Maroc et, précisément Casablanca, sa capitale économique, étaient les destinations privilégiées pour de nombreux commerçants sénégalais mais aussi des candidats à l’émigration clandestine en Espagne qui faisaient du Royaume chérifien un pays de transit en attendant de pouvoir traverser la Méditerranée. Et au plus fort du flux migratoire des pirogues de la mort ou « Barsa et Barsakh », le Maroc avait été pris d’assaut par des milliers de jeunes Sahéliens désireux de gagner l’Espagne.
Les Européens ayant bouclé leurs frontières grâce en particulier au dispositif « Frontex » et l’Espagne n’étant plus une destination hospitalière du fait de la sévère crise économique que traverse le royaume ibérique, les vagues de migrants clandestins sont retombées. En lieu et place, le Maroc connaît plutôt une émigration « intellectuelle », lointain avatar de la politique d’ « émigration choisie » mise en place en France du temps du président Jacques Chirac. Car désormais, en effet, ce sont de jeunes diplômés sénégalais qui se rendent au Maroc non pas pour transiter à destination de l’Europe mais pour carrément s’y établir. Ces jeunes gens, après avoir acquis une expérience dans les centres d’appels sénégalais ou auprès des sociétés de téléphonie comme la Sonatel, Tigo, Expresso et, surtout, Premium Contact Center International Sénégal (Pcci), se sont tournés en désespoir de cause vers le Maroc. Diplômés en informatique ou en télécommunications, ils ont accumulé les stages et les Cdd (contrats à durée déterminée) dans les sociétés citées ci-dessus où, souvent, ils ont été placés par des sociétés d’intérim qui sont de véritables négriers. Le gros du peloton a travaillé à « Pcci », un centre d’appels gérant les appels téléphoniques et la relation clients de la société Orange. Il s’agit des fameux « 1441 » ou « 1413 » de la Sonatel. En effet, quand l’abonné appelle ces deux numéros, voire le 1212 pour demander des renseignements, les voix suaves qui répondent ne sont pas celles d’opérateurs ou opératrices de la Sonatel mais bien d’employés de « Pcci », une société à laquelle l’opérateur historique a sous-traité ce travail. Pour ce job d’intérimaire ou de temporaire, les jeunes galériens qui y travaillent bénéficient généralement de contrats de six mois renouvelables. Des contrats qui sont renouvelés indéfiniment avec toutefois des périodes de chômage, histoire pour l’employeur d’éviter de tomber sous le coup de la législation du travail. Confidence de l’un d’entre ces anciens intérimaires : « en ce qui me concerne, j’ai fait quatre ans dans les services « 1441 » et « 1413 » de la Sonatel avec des contrats de six mois renouvelables. Durant les quatre années que j’ai passées dans cette société, je touchais un salaire de base de 120.000 fcfa /mois ainsi qu’une prime de compétence de 50.000 fcfa / mois. Nous étions au départ plus de 110 opérateurs contractuels mais, au bout de quatre ans, seules trois personnes ont été définitivement recrutées et par… la Sonatel. C’était à peu près la même chose pour les autres générations de contractuels qui ont eu à y travailler avant et après nous... » nous explique El. H. Diop, un ancien contractuel de « Pcci ». Notre interlocuteur est établi aujourd’hui à Casablanca où il travaille dans un centre d’appels avec de nombreux jeunes sénégalais ayant fait les « beaux » jours de Tigo, Expresso, Orange etc.
Comme écrit plus haut, en effet, les sociétés de télécommunications du Sénégal ont recours massivement aux agences d’intérim qui leur fourguent une main d’œuvre taillable et corvéable à merci. Les jeunes gens mis ainsi à la disposition de ces opérateurs n’ont aucune chance d’être embauchés un jour… Et après avoir été pressés comme des citrons, soit ils se retrouvent dans la rue un beau matin parque étant devenus trop vieux pour le job, soit alors, gagnés par le découragement, ils jettent l’éponge…
La nouveauté c’est que beaucoup de galériens qui se trouvaient dans cette situation ont choisi d’émigrer en Mauritanie, en Tunisie et, surtout, au Maroc où ils sont accueillis à bras ouverts.
Dans ce dernier pays, qui est très avancé en matière des télécommunications, la demande en télé-opérateurs est forte. En dehors des trois principaux opérateurs de téléphonie que sont les géants Maroc Telecom, Meditel et Wana, le pays compte plus de 500 centres d’appels, du plus minuscule et informel aux très grandes entreprises. Sans oublier les centres d’appels des sociétés françaises « offshore » fuyant les rigueurs fiscales et les salaires élevés du Vieux continent pour venir s’implanter dans le royaume chérifien où le coût du travail est très bas. D’après nos jeunes compatriotes établis dans ce pays, rien qu’à Casablanca, il y aurait plus de 200 centres d’appels. Confirmation de M. Nd depuis la capitale économique marocaine : « En janvier 2012, cinq de mes amis avec qui je travaillais à Pcci m’ont appelé du Maroc pour m’annoncer que le marché de l’emploi dans le secteur des télécommunications est très porteur. Ils m’avaient même précisé que l’offre d’emplois dépassait largement la demande dans les centres d’appels... Sans me faire prier, j’ai rassemblé une somme de 100.000 fcfa pour prendre la route vers le Maroc » raconte notre interlocuteur.
Le téléphone arabe fonctionnant, ce fut bientôt le grand rush vers le Maroc ! Et ces derniers temps, les jeunes galériens d’Orange, de Tigo ou du Pcci partent par centaines vers le Maroc. Sur place, ils ont tous trouvé du travail dans les centres d’appels avec des salaires mensuels oscillant entre 450 euros (300.000 fcfa) et 500 euros (325.000 fcfa). Au Royaume chérifien, les jeunes diplômés sénégalais en informatique et en télécommunications côtoient des étudiants ayant « cartouché » à l’Ucad (Université Cheikh Anta Diop) ou dans les universités marocaines. Explication : « dans les centres d’appels marocains, il suffit d’avoir un bon niveau en français pour se faire recruter comme opérateur ou téléconseiller » précise T.F., un ancien stagiaire de Tigo joint au téléphone aux côtés de ses jeunes collègues sénégalais. Tous ces jeunes compatriotes confirment que les anciens contractuels de Pcci et d’Orange ont des chances d’être recrutés sans subir des tests. Comme quoi, Pcci et la Sonatel sont des références en Afrique !
Ces jeunes gens bien formés n’auraient-ils pas pillé ou piraté, avant de partir, les logiciels d’Orange ou Tigo pour faciliter leur recrutement dans les centres d’appels marocains ? Nos correspondants démentent avec force. Au contraire, expliquent-ils, « ceux d’entre nous qui ont eu à travailler au Pcci, à la Sonatel Orange, à Tigo ou Expresso ne se retrouvent pas dans les applications ou logiciels des sociétés marocaines puisqu’elles sont en avance sur le Sénégal ». Ce, histoire de nous faire comprendre que le Maroc ne manque pas de compétences — loin de là ! — dans le domaine des Ntics. Donc, l’arrivée de jeunes Sénégalais sur le marché chérifien du travail ne peut en aucun cas être mû par des raisons d’espionnage économique. Mieux, explique un de nos jeunes compatriotes, « le Maroc s’est doté de satellites de nouvelle génération avec des applications qui n’existent pas encore au Sénégal. » Dans la foulée, ces professionnels sénégalais mobiles regrettent le fait que les Marocains n’acceptent de les recruter que comme téléconseillers dans les centres d’appels. En effet, expliquent-ils, dans les sociétés de télécommunications, seuls les sujets de Sa Majesté le roi Mohamed VI travaillent dans les services stratégiques où les logiciels et les données sont très sensibles. Ce qui veut dire que l’accès à ces emplois n’est pas autorisé aux étrangers, en général, et aux Sénégalais en particulier » souligne M. Nd. depuis Casablanca. Toujours est-il que nos jeunes compatriotes établis au Maroc — du moins ceux d’entre eux travaillant dans les centres d’appels — ne se plaignent guère de leur situation. Tous disent gagner honnêtement leur vie avec de bons contrats. « C’est mille fois mieux qu’au Sénégal ! » hurlent-ils au téléphone en ponctuant leurs propos avec force « Al hamdoulilahi... »
Une chose est sûre : au lendemain de la parution de cet article aux allures d’offres d’emplois gratuites et à grande échelle, les départs vers le Maroc de jeunes chômeurs diplômés sénégalais vont se multiplier !
Libre Opinion
En Décembre, 2012 (17:26 PM)Tidjane
En Décembre, 2012 (17:29 PM)Vduiohpohjb
En Décembre, 2012 (18:45 PM)Amet Kebe
En Décembre, 2012 (18:59 PM)mais aussi le sénégal a perdu un grand serigne qui n'existera jamais sur la terre.
yala nako yala kharé al djanna you kawééé.
La Communauté Mouride
En Décembre, 2012 (19:08 PM)La vie parisienne n'est jamais un amusement pour nous les frères de foi, particulièrement nous les sénégalais, surtout d'aujourd'hui ; la pluie, le froid , combinés de cette triste nouvelle qui nous tombent sur la tête nous plongent dans un sentiment qui dépasse que vous ne pouvez pas imaginer!!!! Le seul endroit où nous espérons nous trouver soutient et consolation mutuels est la grande Mosquées de Paris où la communauté Tidianyya, Mouridyya, Khadyya,et leurs frères de foi se donnent rendez-vous pour prier ensembles pour l'Âme du Khalife général des Tidianes Serigne Mansour Sy Borom Daraa yi Qu'Allah descendra et d'une manière ininterrompue sur lui Âmin
Gning Maroc
En Décembre, 2012 (22:37 PM)Islamista
En Décembre, 2012 (23:41 PM)Pardon
En Décembre, 2012 (08:27 AM)que DIEU lui ouvre les portes du ciel qu'il devient notre ange gardien. AMEN
Monssa
En Décembre, 2012 (09:50 AM)Cheikh A T Niang
En Juillet, 2013 (11:43 AM)Participer à la Discussion